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French to English: Reflets conjoncturels General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - French Reflets conjoncturels
2009 : l’économie genevoise n’a pas échappé
à la récession internationale
En raison de sa forte ouverture vers l’extérieur et du poids des services, notamment financiers, l’économie du canton dans son ensemble s’est repliée précocement – dès le deuxième trimestre 2008 – et fortement – au premier trimestre 2009. Si, dès le printemps 2009, des signes de sortie de crise sont apparus, il reste que, sur l’ensemble de l’année, les indicateurs conjoncturels étaient presque tous fortement orientés à la baisse. Cette synthèse, en pages 22 à 25, est extraite de la dernière revue de l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT), Reflets conjoncturels de l’économie genevoise, supplément annuel 2010.
Population
En 2009, la population résidante du canton de Genève augmente de 4’189 personnes (soit 0.9 %, contre 1.3 % en 2008), une hausse largement positive, malgré la situation très tendue qui demeure sur le marché du logement et en dépit de la récession qui a frappé l’économie genevoise. Bien que, durant 2009, le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) soit positif ( 1’345), la croissance démographique est principalement due à l’excédent des arrivées dans le canton sur les départs ( 2’844). Cet excédent migratoire recouvre une immigration étrangère forte, mais aussi une émigration importante des Suisses. A la fin 2009, le canton compte 457’628 habitants (453’439 à la fin 2008).
Emploi 1
L’essoufflement de la croissance de l’emploi, entamé dès le quatrième trimestre 2008, s’est confirmé en 2009 ( 0.4 % en moyenne annuelle, contre 2.4 % en 2008). Le repli est net dans le secteur secondaire (- 2.8 % en moyenne annuelle), où le nombre d’emplois est en recul depuis le deuxième trimestre 2009. En revanche, dans le secteur tertiaire, l’emploi est toujours en hausse ( 1%). A la fin 2009, le canton compte 262’400 emplois, soit environ 800 de plus qu’une année auparavant. Selon
l’indicateur avancé de l’emploi, aucune amélioration sensible n’est attendue pour 2010. A l’échelon suisse, la décélération de la croissance du nombre d’emplois est forte ( 0.1 % en 2009 en moyenne annuelle, contre 2.6 % en 2008). Si la hausse du nombre d’emplois dans le secteur tertiaire ( 0.9 %) est analogue à celle observée dans le canton, dans le secteur secondaire, le repli de l’emploi (-1.9 %), qui a démarré au premier trimestre 2009, est moins marqué qu’à Genève (- 2.8 %).
Masse salariale
Sur l’ensemble de l’année 2009, la masse salariale continue de progresser, mais à un rythme plus faible qu’auparavant. Elle augmente de 4.5 % en termes nominaux ( 7.5 % en 2008 ; 7.8 % en 2007). Il faut remonter à 2004 pour observer une hausse plus faible ( 1.4 %). En termes réels, compte tenu du recul de l’indice genevois des prix à la consommation, l’augmentation de la masse salariale est de 5.0 % en 2009, un taux légèrement supérieur à celui observé en 2008 ( 4.8 %).
Main-d’oeuvre étrangère
Malgré un contexte de crise économique internationale, l’immigration dans le canton reste soutenue en 2009. Les effets de la récession ne pèsent donc pas (encore) sur l’attrait du canton, d’autant que le premier motif de séjour des immigrés étrangers est l’exercice d’une activité lucrative. Près de la moitié des arrivants de l’UE 27 s’installent dans le canton pour y travailler. Simultanément, l’émigration étrangère, formée à 80 % de personnes en âge actif, demeure forte. Le recul de l’activité
économique se reflète dans le ralentissement de la progression du nombre de titulaires d’un permis frontalier dès mai 2009. A la fin décembre 2009, le nombre de frontaliers actifs est estimé à 52'700 ( 0.4 % ; 4.4 % en 2008).
1 Sans l’agriculture, le secteur public international et les services domestiques.
| Reflets conjoncturels | 23
Marché du travail
La situation sur le marché du travail s’est nettement dégradée en 2009. Entre décembre 2008 et décembre 2009, à Genève, l’effectif des chômeurs inscrits augmente d’environ 3’000 personnes ( 23.2 %). Au total, près de 16’000 chômeurs sont inscrits à l’Office cantonal de l’emploi en fin d’année. A son niveau plancher, en juillet 2008, l’effectif des chômeurs se fixait à environ 12’000.
A la fin 2009, le taux de chômage atteint 7.2 %, un seuil qui n’avait plus été franchi depuis février 2006. L’année 2009 se caractérise aussi par un recours massif aux mesures de réduction d’horaire de travail, puisque le nombre de personnes concernées a été multiplié par quatre.
Dans l’ensemble du pays, même si le taux de chômage demeure bien au-dessous du taux cantonal, la détérioration est plus marquée qu’à Genève : le nombre de chômeurs inscrits (173’000 à la fin décembre 2009) progresse de 45.5 % en glissement annuel. Le taux de chômage atteint 4.4 % à la fin 2009.
Industrie
La spectaculaire détérioration de la marche des affaires, enregistrée dans l’industrie dès fin 2008, a affecté un peu plus le canton de Genève que la Suisse.
A Genève, le paroxysme de la crise s’observe durant le printemps et l’été 2009. Mais, dès septembre-octobre, la situation des affaires, bien qu’encore mauvaise, ne s’aggrave plus. Dans l’ensemble, l’industrie d’exportation, dont l’horlogerie, a particulièrement souffert des turbulences conjoncturelles durant 2009. Les entreprises plutôt orientées sur le marché intérieur ont comparativement mieux résisté, même si le bilan est globalement négatif.
Commerce extérieur
Les exportations genevoises sont lourdement frappées par la crise économique mondiale. Dans le prolongement d’une baisse amorcée dès le quatrième trimestre 2008, la valeur des exportations de l’ensemble de l’année 2009 s’élève à CHF 11.1 milliards (hors métaux précieux, pierres gemmes, objets d’art et antiquités), chutant de 19.5 % par rapport à 2008. Depuis 1972, date à laquelle les chiffres cantonaux sont disponibles, les exportations genevoises n’avaient jamais connu un tel recul
annuel. En francs, le niveau atteint en 2009 s’inscrit un peu au-dessous de celui comptabilisé en 2006 (11.5 milliards).
A l’échelon national, la situation est tout aussi critique. Les exportations se replient de 12.6 % entre 2008 et 2009, pour atteindre CHF 180.3 milliards, une valeur proche de celle de 2006.
La valeur des importations genevoises chute, quant à elle, de 14.4 % par rapport à 2008 et se fixe à CHF 8.1 milliards (hors métaux précieux, pierres gemmes, objets d’art et antiquités). Alors que des replis à deux chiffres sont observés au cours des trois premiers trimestres, l’année s’achève par un quatrième trimestre en hausse.
A l’échelon national, la valeur des importations atteint CHF 160.1 milliards en 2009. Par rapport à 2008, elle recule de 14.3 %, une baisse comparable à celle observée à Genève.
Translation - English Economic reflections
2009: the Geneva economy did not escape the world recession
The canton’s economy as a whole contracted sharply in the first quarter of 2009, the process having started, indeed, as early as the second quarter of 2008. There were two reasons for this: the economy’s degree of openness to the outside world, and the major role played in it by services, in particular the financial sector. While the first signs of recovery may have appeared in the spring of 2009, the economic indicators were all pointing firmly downwards throughout the year. The following summary, on pages 22 to 25, is taken from the latest review by the Cantonal Statistical Office (OCSTAT), Reflets conjoncturels de l’économie genevoise, supplément annuel 2010.
Population
In 2009, the canton of Geneva’s resident population grew by 4,189 ( 0.9 %, compared with 1.3 % in 2008), a mainly positive increase, even if the housing market remains very tight despite the economy being hit by a recession. Although the natural increase (the net difference between births and deaths) was positive in 2009 ( 1,345), the demographic growth seen was mainly due to the surplus of people arriving in the canton over the number of those leaving ( 2,844). This positive net migration is explained by a high rate of foreign immigration, but also by significant emigration of Swiss citizens. At the end of 2009, the canton had 457,628 inhabitants (453,439 at the end of 2008).
Employment 1
The slowdown in employment growth, which began in the fourth quarter of 2008, continued in 2009 ( 0.4 % on an annual average, compared with 2.4 % in 2008). The fall is marked in the secondary sector (- 2.8 % annual average), where the number of jobs has been falling since the second quarter of 2009. In the tertiary sector, on the other hand, employment is still increasing ( 1%). At the end of 2009, the canton had 262,400 jobs, or approximately 800 more than a year earlier. According to the leading employment indicator, no significant improvement is expected in 2010.
In Switzerland as a whole, there has been a considerable slowing in the rate of jobs growth ( 0.1 % in 2009 on an annual average, compared with 2.6 % in 2008). While the rise in the number of jobs in the tertiary sector is analogous to that seen in the canton, in the secondary sector, the decline in employment (-1.9 %), which began in the first quarter of 2009, is less marked than in Geneva (- 2.8 %).
Aggregate earnings
Aggregate earnings continued to rise throughout 2009, but at a slower rate than previously. It increased 4.5% in nominal terms
( 7.5 % in 2008; 7.8 % in 2007). The last time there was a smaller rise was in 2004 ( 1.4 %). In real terms, taking account of the fall in the Geneva consumer price index, the 2009 rise in aggregate earnings was 5.0 %, slightly higher than that observed in 2008 ( 4.8 %).
Foreign labour
Despite the world economic crisis, immigration into the canton remained steady in 2009. Therefore the recession is not having a negative effect on the canton’s attractiveness (yet), inasmuch as the primary reason for foreign immigrants coming is gainful employment. Almost half of the persons arriving from the 27 EU member states come to the canton in order to work there. At the same time, foreign emigration, 80% of which is accounted for by persons of working age, continues at a high rate. The slowdown in economic activity is reflected in the lower growth rate of holders of a cross-border permit from May 2009. At the end of December 2009, the number of active cross-border commuters was estimated at 52,700 ( 0.4 %; 4.4 % in 2008).
1 Excluding agriculture, the international public sector and domestic services.
The labour market
The labour market situation deteriorated significantly in 2009. Between December 2008 and December 2009, the number of registered unemployed in Geneva increased by about 3,000 ( 23.2 %). In total, almost 16,000 unemployed persons were registered at the Cantonal Employment Office at the end of the year. At its lowest point, in July 2008, the unemployment total was about 12,000. At the end of 2009, the unemployment rate was 7.2 %, a rate not seen since February 2006. 2009 was also characterised by recourse to massive reductions in working hours, with the number of persons so affected increasing fourfold. In Switzerland as a whole, even if the unemployment rate remained well below the rate in the canton, the deterioration was more marked than in Geneva: the number of registered unemployed (173,000 at the end of December 2009) increased 45.5 % year-over-year. The unemployment rate reached 4.4 % at the end of 2009.
Industry
The spectacular deterioration in business activity recorded in industry from the end of 2008 affected the canton of Geneva somewhat more than Switzerland.
In Geneva, the peak of the crisis was in spring and summer 2009. From September-October, however, the business situation, while still poor, got no worse. Taken as a whole, export industries, including watch making, suffered particularly as a result of the economic turmoil of 2009. Companies which were on the whole orientated towards the domestic market fared comparatively better, even if the overall picture was negative.
Foreign trade
Geneva’s exports were severely affected by the world economic crisis. With the continuation of the slowdown in activity that started in the fourth quarter of 2008, the value of exports in 2009 as a whole was CHF 11.1 billion (excluding precious metals, gemstones, works of art and antiquities), falling sharply by 19.5 % compared with 2008. Since 1972, the first year for which cantonal figures are available, Geneva’s exports had never seen such a big year-over-year fall. In Swiss franc terms, the 2009 level is slightly below that recorded in 2006 (11.5 billion).
At national level, the situation was just as critical. Exports fell 12.6 % between 2008 and 2009, to CHF 180.3 billion, a value close to that of 2006.
The value of imports into Geneva, meanwhile, showed a sharp 14.4 % fall compared to 2008, at CHF 8.1 billion (excluding precious metals, gemstones, works of art and antiquities). While double-digit falls were seen in the first three quarters, the year ended with a rise in the fourth quarter.
At national level, imports totalled CHF 160.1 billion in 2009. Compared with 2008, they fell 14.3 %, a decline comparable with that observed in Geneva.
German to English: ETWAS SCHMUCK FÜRS AKTIENDEPOT General field: Bus/Financial Detailed field: Finance (general)
Source text - German INVEST INSIDE BAHNHOFSTRASSE
Frank Goldfinger
ETWAS SCHMUCK FÜRS AKTIENDEPOT
Wer Geduld hat, sollte auf Luxusgüteraktien wie Swatch oder Richemont setzen; Hände weg von Luftverkehrspapieren; die Titel von OC Oerlikon eignen sich nur für eine Spekulation.
Viele Jahre galt die Luxusgüterbranche als verhältnismässig krisenresistent. Doch seit einigen Monaten wird auch diese Industrie von der Rezession gepiesackt. So sind die Preise für
Rohdiamanten auf das tiefste Level seit 60 Jahren abgestürzt. Überhaupt bleibt teurer Schmuck bleischwer in den Vitrinen liegen, Edelkarossen wie Maserati, Ferrari oder Porsche lassen
sich oft nur noch mit Rabatten an den Mann bringen. Und im ersten Quartal 2009 wurden weltweit ein Viertel weniger Luxusuhren abgesetzt; die Schweizer Uhrenexporte brachen in den ersten vier Monaten um 24,3 Prozent ein.
Bereits Ende 2007 hängten die Börsianer den Luxusaktien das Schild «Ausverkauf» um. Richemont verloren zeitweise die Hälfte ihres Wertes, Swatch Group sackten vorübergehend um 70 Prozent ab. Doch seit Anfang März stehen diese Valoren wieder in der Gunst der Anleger; Swatch gewannen mehr als 40 Prozent, Richemont stiessen um gegen zwei Drittel vor. Und dies zu einer Zeit, als sich negative Meldungen aus der Branche häuften. Allerdings haben die Anleger realisiert, dass die Luxusgüterakrien zu Unrecht derart stark unter Druck geraten sind, ja viel Kurspotenzial bieten.
Das Geschäftsjahr 2009 ist zwar gelaufen. Swatch wie Richemont dürften einen Gewinnrückgang
von je etwa einem Fünftel zu vermelden haben. Im kommenden Jahr dagegen sollte die Nachfrage nach Uhren und Schmuck wieder spürbar anziehen. Die beiden Grand Old Men des Schweizer Luxusgeschäfts, Johann Rupert von Richemont sowie Nicolas Hayek von der Swatch Group, zeigen sich wieder um einiges optimistischer. Wie auch einige Analysten. Alessandro Migliorini von Helvea beispielsweise hat beide Aktien mit dem Prädikat «Buy» versehen. Denn trotz den jüngsten Kursavancen sind Swatch und Richemont mit einem für 2010 geschätzten Kurs-Gewinn-Verhältnis von je zwölf immer noch relativ günstig bewertet. Die Papiere der beiden Schweizer Luxusgüterhersteller sollten jedoch nur von langfristig denkenden Investoren gekauft werden.
NEUER NAME - ALTE PROBLEME.
Als mich ein Leser nach den Aktien der Cham Paper Group (CPG) fragte, musste ich eine längere
Denkpause einschalten. Zwar ist die Papierfabrik bereits über 300 Jahre alt, nennt sich aber erst
seit wenigen Tagen CPG. Die meisten kennen die Firma wohl unter ihrem früheren Namen,
Industrieholding Cham. Seit den siebziger Jahren bestand die Gesellschaft aus den beiden Bereichen Papierproduktion sowie Immobilien. Um die leeren Kassen wieder zu füllen, wurde vor kurzem die Immobiliensparte abgetrennt und das verbleibende Papiergeschäft umbenannt.
Für die Ausgliederung der Immobilien erhielten die Aktionäre eine Sachdividende. Doch auch mit dem neuen Firmennamen sieht sich CPG den alten Problemen gegenüber. Die Papierbranche leidet seit langem an Uberkapazitäten. Diese Situation wurde durch die Rezession noch verschärft. Die
Chamer Papierfabrik musste für das erste Quartal einen Umsatzeinbruch von über einem Fünftel melden. Ein Einstieg in die Aktien drängt sich da nicht auf.
LUFTLÖCHER. Ob in der Luft, zur See oder auf dem Land: Die Transportbranche gehört zu jenen Wirtschaftszweigen, die von der Rezession am schwersten gebeutelt werden. In böse Turbulenzen geraten sind vor allem die Airlines. Massive Überkapazitäten führen zu einem gewaltigen Preisdruck, gleichzeitig sinkt die Nachfrage im Personenverkehr, im Frachtgeschäft ist das Volumen bis zu einem Drittel eingebrochen. Von den grossen europäischen Fluglinien schreibt nur die Lufthansa schwarze
Zahlen; British Airways (BA) flog 2009 einen Rekordverlust ein, auch Air France-KLM ist tief in die Verlustzone geraten - erstmals seit der Fusion von 2003.
BA-Konzernchef Willie Walsh sieht nicht so schnell besseres Flugwetter aufziehen. Dagegen meinte jüngst Wolfgang Mayrhuber, oberster Flugkapitän bei der Lufthansa, dass auf der Nachfrageseite der Boden erreicht wurde. Mit einem baldigen Steigflug rechnet aber auch er nicht. Pessimistisch zeigt sich der Branchenverband IATA; für dieses Jahr rechnet er bei den Airlines mit einem Verlust von neun Milliarden Dollar. Das ist doppelt so viel, wie der Verband noch im März prognostizierte.
Bereits im vergangenen Jahr hatte die Branche einen Totalverlust von 10,4 Milliarden eingeflogen.
Seit langem leiden die Fluggesellschaften an Überkapazitäten. Doch die längst fälligen Strukturbereinigungen lassen auf sich warten. Lieber verlegen sich die Airlmes darauf, an allen
Ecken und Enden zu sparen und damit ihre Kunden zu vergraulen. Doch damit werden die Probleme nicht behoben, die Branche kann nicht grundlegend gesunden. Hände weg von diesen Aktien!
DRÜCKENDE SCHULDENLAST. Da fällt ein grosser Konzern Stück für Stück auseinander - und die Börse applaudiert. Ich spreche von OC Oerlikon. Das Unternehmen stösst eine Tochter nach der anderen ab, um die drückende Schuldenlast etwas abzubauen. So wurde jüngst das Raumfahrtgeschäft für geschätzte 150 Millionen der Ruag angedient. Weitere Verkäufe dürften folgen. Gemindert hat sich dagegen der Druck seitens der Banken; OC Oerlikon konnte sich auf
neue Bedingungen mit den 23 Banken (!) einigen, die hinter dem Konsortialkredit von 2,5
Milliarden stehen. Der Börse jedenfalls gefällt, was Chef Uwe Krüger alles anpackt: Der Aktienkurs hat sich seit März mehr als verdreifacht.
Dabei hat sich bei OC Oerlikon nur wenig zum Besseren gewendet. Das Geschäft läuft unverändert schlecht, in diesem Jahr dürfte ein erneuter Verlust anfallen. Geblieben sind auch Schulden von immer noch 1,5 Milliarden Franken. Ob die Restrukturierung gelingt, steht in den Sternen. Die vom Russen Viktor Vekselberg kontrollierte Renova, die 45 Prozent der Oerlikon-Aktien hält, scheint nicht daran zu denken, Kapital einzuschiessen. Die Papiere sind höchstens interessant für eine
heisse Spekulation, eignen sich aber nicht als Langfristengagement. Zuerst muss sich zeigen, wohin die Fahrt geht. Doch das weiss wohl nicht einmal das Management.
Translation - English INVEST INSIDE BAHNOFSTRASSE
Frank Goldfinger
A BIT OF JEWELLERY FOR THE SHARE PORTFOLIO
Anyone with patience should put their money on luxury goods producers such as Swatch or Richemont; stay away from airline stocks; OC Oerlikon shares are only good for a “punt”.
For many years, the luxury goods sector was regarded as relatively crisis-resistant. But in the last few months, even this industry has been harried by the recession. The price of raw diamonds has plunged to its lowest level for sixty years. Most of all, expensive jewellery has lain undisturbed in store window displays. Fancy cars such as Maseratis, Ferraris or Porsches often need discounts to find buyers. And in the first quarter of 2009, luxury watches sales were down 25 percent; Swiss watch exports tumbled by 24.3 percent in the first four months of the year.
As early as the end of 2007, stock market operators put a “Reduced” sign on luxury goods shares. Richemont temporarily halved in value, while Swatch Group for a time dropped 70 percent. Yet since the beginning of March, these shares have been finding favour with investors once more: Swatch has gained more than 40 percent, and Richemont has risen by about two thirds. This, moreover, at a time when there has been one negative piece of news after the other about the sector. At any rate, investors have realised that luxury goods shares have come under pressure unfairly, and indeed offer a lot of price potential.
Sure, 2009 is over. Both Swatch and Richemont may have to report a profits drop of about a fifth. Next year, on the other hand, the demand for watches and jewellery should pick up appreciably. The two grand old men of the Swiss luxury business, Johann Rupert of Richemont and Nicolas Hayek of Swatch Group, seem somewhat more optimistic again. As do some analysts. Alessandro Migliorini of Helvea, for example, has awarded both shares “Buy” certificates. Because despite recent rises, Swatch and Richemont, with prospective 2010 price-earnings ratios of 12, are still relatively cheaply valued. The stock of both Swiss luxury goods manufacturers should, however, only be bought by investors thinking long-term.
NEW NAME – OLD PROBLEMS. When a reader asked me about the shares in Cham Paper Group (CPG), I had to give myself some thinking time. True, the paper manufacturer is over 300 years old, but it has recently changed its name to CPG. Most people know it by its earlier name of Industrieholding Cham. Since the seventies, the company has comprised the paper production division and the property side. To fill up its empty coffers again, it recently divested its property segment and changed the name of the remaining paper business. From the property spin-off, the shareholders received a dividend in kind. Yet even with the new name, CPG still faces its old problems. The paper sector has been facing overcapacity for a long time, and this situation has been worsened by the recession. The company had to report a drop in turnover of more than a fifth for the first quarter. So a rise in the share price is not on the cards.
AIR POCKETS. Whether in the air, on the sea or on land: transport is one of the sectors of the economy most buffeted by the recession. Above all, it’s the airlines that have flown into some bad turbulence. Huge overcapacity is leading to strong pressure on prices. At the same time, demand for passenger transport is shrinking, and in the freight area, volume has collapsed by up to a third. Of the major European airlines, only Lufthansa is still producing a profit; in 2009 British Airways (BA) posted a record loss, and Air France-KLM is deeply in negative territory – for the first time since the 2003 merger.
BA head Willie Walsh does not see flying conditions improving in the immediate future. On the other hand, Lufthansa’s chief flight officer Wolfgang Mayrhuber recently said that on the demand side the low point had already been reached. At the same time he was not, however, reckoning on an upward climb any time soon. The industry association, the IATA, is pessimistic; this year it estimates a loss for the airline of nine billion dollars. That is twice as much as it was forecasting as recently as March. Last year, the sector also took a total loss of 10.4 billion.
The airlines have been suffering from overcapacity for a long time. But there has been no sign of the long overdue structural adjustments. The companies prefer to resort to cheeseparing economies that scare off their customers. Such measures do not remedy the problems and the sector cannot return to fundamental soundness. Stay away from these shares!
DEBT BURDEN PRESSURES. A large group is falling apart bit by bit – and the market is applauding. I’m talking about OC Oerlikon. The company is spinning off one subsidiary after another, in order to reduce the pressure of its debt burden somewhat. So recently the space flight business was offered to Ruag for an estimated 150 million. Further sales are likely to follow. On the other hand, pressure from banks has lessened; OC Oerlikon was able to agree on new conditions with the 23 banks (!) behind the 2.5 billion syndicated loan. However, the market likes the job CEO Uwe Krüger is doing: the share price has more than trebled since March.
At the same time, things have only improved a little at OC Oerlikon. Business continues to be bad: this year may see another loss. There are still debts of 1.5 billion francs. Whether the restructuring succeeds or not, only time will tell. It does not look as though Renova, controlled by the Russian Viktor Vekselberg and holder of 45% of Oerlikon shares, is thinking of injecting any capital. The stock is very attractive as a speculative punt, but not suitable as a long-term investment. We first need to see the direction of travel. But not even the management knows that.
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Master's degree - Imperial College London
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Years of experience: 25. Registered at ProZ.com: Sep 2004.
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My main broad areas of translation interest are as follows:
Business, banking, financial: Here I call upon the broad background knowledge of financial markets and various industries that I gained in an earlier role as an investment analyst/dealer in a large City of London institution. I keep up with developments in the sector by reading the relevant press.
Medical and pharmaceutical: my interest in and knowledge of this field have built up mainly since I took my MSc in Scientific, Technical and Medical Translation. I focus mainly on medical reports, descriptions of adverse events, summaries of product characteristics and technical correspondence from a drugs regulatory authority.
Education and pedagogy: I am a trained and qualified further education sector teacher so am familiar with the terminology and organisation of education and training. I have translated the website of a university of applied sciences.
In addition, I am familiar with the Swiss economic and social context and keep up to date with current developments in Switzerland.
(References and CV available on request.)
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