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French to Italian: Communiqué de presse/Comunicato stampa General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - French Exclu ! Une banque d’un nouveau type dédiée uniquement au financement des corporates va bientôt naître
XXX, c’est son nom de code. Connue et étudiée dans ses grandes lignes par l’autorité française de contrôle des banques, la Commission bancaire, cette banque en devenir, dont la demande d'agrément pourrait être présentée fin 2010, est une coopérative de financement pour des corporates de catégorie investissement, de quelque origine géographique qu’ils soient. Né en plein cœur de la crise, au plus fort du credit crunch et de la hausse des marges et des commissions prélevées par les banques dans les opérations, le projet a été conçu par trois banquiers français (repentis ?).
Techniquement, le schéma de base est simple. Un corporate investment grade met en fonds propres dans XXX Banque le montant de capital règlementaire qui serait mobilisé si le corporate tirait la totalité de sa ligne de crédit confirmée, elle-même au moins égale à la moitié de la ligne maximale qu’il veut mettre en place avec XXX. Ce montant de fonds propres est déterminé classiquement par les règles Bâle 2, c’est-à-dire est fonction du rating et des leviers. Par exemple, à l’issue de la montée en charge et une fois autorisé le modèle de notation interne, un BBB devra apporter au moins 55,6 millions pour une ligne confirmée d’un milliard (levier de 18), pour un A-, la contribution sera de 29,4 millions (levier de 34). Ensuite, le corporate décide de tirer ou non. Il devra aussi, contractuellement, ajuster soit le montant de sa ligne de crédit confirmée, soit les fonds propres règlementaires (comme un classique système d’appel de marge), en fonction des évolutions de son rating. Pour que la machine puisse tourner, il sera obligatoire de tirer au moins 20 % du maximum contractuel.
Une marge uniquement dépendante de la qualité de crédit
A cet égard, quelques originalités et innovations sont prévues. Tout d’abord, la maturité des lignes bancaires accordées sera de 5 à 10 ans, pour des lignes pouvant à terme aller jusqu'au delà d'un milliard d’euros, une fois que le nombre de corporates participants permettra d’atténuer les effets des règles en matière de limite de concentration de risque de contrepartie (10 % des fonds propres réglementaires). Ensuite et surtout, la marge de chaque emprunteur/actionnaire sera révisée chaque trimestre en fonction de la durée résiduelle de sa ligne, de sa notation et de l’évolution des spreads de crédit observés sur des paniers obligataires de référence par note et par maturité équivalentes, avec une distinction éventuelle par secteur. Au final, seul le spread (en sus naturellement d'Euribor) sera « facturé » à l’emprunteur : d’une part, il n’y aura pas de commissions d’engagement « upfront », ni de commissions de syndication ; seule une commission de non utilisation de 35% de la marge pour la partie de la ligne confirmée (couverte par les fonds propres apportés par le corporate) sera chargée. Dans le marché du crédit syndiqué, la facture peut atteindre facilement les 100 bps.
D’autre part, tout le résultat net après coût du risque est redistribuable aux membres, ce qui diminue encore d’autant le coût net de financement, d’autant que le coût de la structure de XXX Banque sera faible, avec un ratio d’exploitation inférieur à 8 %. « Ceci signifie en particulier que, si les spreads s'envolent sur le marché au-delà du raisonnable de moyen terme, les adhérents de XXX devront en effet à ce moment-là payer un prix "excessif" - mais que cette "excessive mais légitime prudence" leur sera, le calme étant revenu, reversée par le jeu des dividendes, à eux - et à nuls autres » explique xxx.
Le projet ne sera complètement bordé que lorsque les statuts, la gouvernance et les règles du contrat d’adhésion seront approuvés par les membres fondateurs, au moins une trentaine de corporates, et que tous les détails techniques seront traités. Un certain nombre d’entre eux sont en train d’être affinés avec les régulateurs. « Nous avons naturellement présenté le projet aux services de la Banque de France; leurs premières réactions, naturellement en nulle façon engageantes, nous ont été très utiles : il nous faut évidemment, encore affiner notre projet, nous nous y employons, bien sûr » se félicitent xxx et yyy.
Ceci dit, le fonctionnement règlementaire de XXX est lui aussi peu complexe dans la mesure où XXX a pour seule et unique activité le crédit. Ainsi, il est clair que, dans un premier temps, XXX utilisera la méthode standard de Bâle 2. Chaque emprunteur devra alors se doter d’au moins une note de la part de l'une des 3 principales agences, qui restera privée s’il le souhaite. Ensuite, au bout de 3 à 5 ans, XXX demandera à passer à la méthode IRB Fondation, qui, à apport égal de la part d’un membre, permettra de lui procurer une ligne de crédit confirmée plus importante.
Noyau dur
Le projet est en aujourd’hui à un stade relativement avancé de conception. La prochaine étape est de constituer un premier groupe d’au moins une quinzaine de membres corporates « fondateurs » potentiels qui, pour un apport d’environ 15 000 euros par entreprise, pourront avoir un rôle actif dans l'élaboration des statuts précis de la structure: structuration technique, recrutements, mais surtout règles de gouvernance de la future banque et de sa maison-mère, une holding propriétaire à 100 % de la banque et dont seuls les corporates intéressés seront les actionnaires. C'est à ce stade que sera demandée une évaluation de la note de crédit qu'une telle structure pourrait obtenir, auprès de l'une des principales agences de rating.
Dans un deuxième temps, il sera proposé à d'autres corporates de se joindre à la finalisation et à l'activation du projet, et en particulier à la création de la société qui demandera l'agrément de banque. Un budget d'environ 1 million d'euros au global est ici prévu pour les travaux juridiques, la recherche et la sélection des systèmes d’information et l’estimation des coûts de mise en place et de fonctionnement. Ainsi, d’ici fin juin 2010 ou la fin de l’été, l’équipe projet s’attellera à boucler son dossier de demande d’agrément et à constituer ses systèmes d’information et son système de contrôle du back office et de second niveau. Les opérations pourraient, si tout se déroule idéalement, démarrer alors fin 2010.
XXX ambitionne de proposer une adhésion à toute entreprise, européenne ou non, désireuse de diversifier ses options de financement moyen et long terme. Tous les corporates notés au moins Baa3/BBB- sont concernés. Pour xxx, « il est important d’avoir une réelle diversité en terme de pays. Ainsi, par exemple, nous avons déjà des mandats de Français, d’Irlandais, d’un Suisse, d’un Américain et des manifestations d’intérêt en Angleterre, au Portugal, en Allemagne… ».
Une analyse externe conduirait à supposer que XXX va devoir vaincre la méfiance des banques traditionnelles et le scepticisme des corporates. La route sera certes longue avant que 100 corporates, objectif minimum que se sont fixés les fondateurs de XXX pour démarrer les opérations de crédit, adhèrent au projet. Pas facile, en effet, pour un directeur financier de corporate, de convaincre sa direction générale - et le plus souvent d'obtenir une autorisation du Conseil d'Administration - de mettre des fonds propres dans une banque, même si ce risque en effet inhabituel ouvre des options de financement utiles.
Pour ce qui est des banques, en revanche, il n’est pas certain qu’elles adoptent évidemment une attitude résolument hostile : que XXX se substitue à elles, pour une faible part, dans une de leurs activités les moins rentables (le seul crédit bancaire aux corporates investment grade) n'est pas, en soi, une perte telle qu'elle ne puisse être compensée par le gain d’un nouveau client - XXX elle-même. Il ne s’agit pas de toute façon pour un corporate d’avoir la totalité de sa dette bancaire avec XXX. Les statuts de XXX l'interdiront : les lignes de XXX ne pourront pas couvrir plus d'un tiers de l'endettement brut (plus les lignes non tirées) d'aucun de ses « associés ». Ensuite, XXX se refinancera et donc émettra du papier court et obligataire, voire contractera des lignes de crédit. « Plus fondamentalement, l'essentiel pour les banques reste bien que XXX ne leur fasse en aucune façon concurrence sur les multiples formes des « side businesses » qu’elles se disputent auprès des corporates. Or le projet actuel interdit à XXX de proposer ces types de services » précise xxx.
Parmi les réticences des corporates, il faut mentionner celle pouvant laisser penser que le système ne profiterait finalement qu’aux moins bien notés. En fait, si les risques sont en effet mutualisés, ce qui devrait permettre à XXX d’obtenir un AA- ou A (c’est en tout cas le rating estimé en amont), chaque emprunteur paye in fine le « juste » prix de sa qualité de crédit. Que ce soit la révision des marges ou la distribution des résultats sous forme de dividendes, celle-ci se fait en fonction de son spread sur le marché secondaire. D’ailleurs, le passif fera l’objet d’une micro-couverture pour les risques de change et de taux.
Résilience du bilan
Les promoteurs du projet vont aussi devoir convaincre de la sécurité de la structure. Ceux-ci mettent en avant justement le fait que ce soit une banque. « Nous avons choisi ce statut plutôt que celui, par exemple, de société financière. D’une part, le contrôle précis de la Commission bancaire nous aidera à parfaire notre contrôle et d’autre part, dans les circonstances malheureusement possibles de dislocation des marchés, XXX pourra avoir un accès direct au guichet BCE de refinancement » résument xxx et yyy. « Car, lorsqu'on examine attentivement les conséquences mécaniques du cadre contractuellement proposé des relations entre XXX et ses « sociétaires » (actionnaires et clients au sens bancaire), on constate qu'il faudrait des circonstances conjoncturelles auprès desquelles les crises de 1932 ou de 2007/2008 paraîtraient "bénignes" pour que les « sociétaires » de XXX soient appelés par les Autorités en reconstitution des fonds propres pour garantir la solvabilité de cette banque : XXX sera très, très prudente - ex ante -; ses membres accepteront, ex ante, cette prudence, puisqu'ils savent que, si cette prudence se révèle sur le moyen terme avoir été excessivement prudente, l'excès leur sera reversé, via les dividendes. C'est ce raisonnement, si simple mais « oublié » ou nié par la modernisation des activités financières des 20 dernières années, qui a inspiré, au milieu du XIX° siècle, en France, en Allemagne et dans d'autres pays, les inventeurs des premières banques coopératives » poursuit zzz.
Plus généralement, la gestion actif-passif de la banque sera des plus conservatrices : à travers la micro-couverture du passif, tous les actifs et passifs seront couverts en risque de change (vers l’euro) et en risque de taux (vers le taux variable). En outre, même si ses appels au guichet BCE devront être limités et ne pourront être que temporaires, en temps de crise sur les marchés ils seront bien utiles. A cet égard, XXX reste notamment en attente de ce que sera la « prudence » du régulateur sur l’écart maximum entre la duration de l’actif et celle du passif, hors circonstances exceptionnelles. En outre, XXX ne faisant que du crédit bancaire, son levier sera faible, de l’ordre de 20 en cas de tirage maximal (et une fois en approche Fondation), mais plutôt de 10 avec la moitié des lignes confirmées tirées, hypothèse plus probable en régime de croisière.
Ainsi que le démontre xxx sur la base de simulations d’activités, « le bilan est extrêmement résilient : en période de conditions de marché telle que celles observées en 2006, les revenus annuels de XXX couvrent un taux de défaut de 1,2 % c’est-à-dire 2,3 membres sur 200, soit 3 fois la moyenne à long terme du taux de défaut sur une hypothèse de population investment grade et d’un taux de recouvrement moyen de 55 %. Sur la base des conditions d’émissions observées fin 2008, les revenus de XXX couvrent un taux de défaut de 5,5%, c’est-à-dire 11 membres sur 200, soit 14 fois le taux de défaut moyen sur la base d’un taux de recouvrement divisé par deux par rapport à la moyenne ».
Pour compléter sa liste d’atouts relatifs, XXX met en avant notamment le caractère flexible de cette source de financement et surtout sa compétitivité moyenne en termes de coûts nets pour l'emprunteur. Chaque directeur financier ou DFT devra faire ses calculs d’enjeux. Mais l’intérêt aussi est de se placer dans une perspective long terme. Certes le projet a été imaginé pendant la crise et la crise est « terminée » aujourd’hui (bien que le marché du crédit syndiqué reste très peu actif), mais rien ne dit que des turbulences n’arriveront plus. XXX est un système qui permettra à un corporate de préserver une partie de sa liquidité dans les temps difficiles. Une sorte d’assurance tout risque.
Translation - Italian Esclusivo! Sta per nascere un nuovo tipo di banca, dedita esclusivamente alla corporate finance.
Il suo nome in codice è XXX. Conosciuta e studiata per sommi capi dalla Commissione bancaria, l’autorità francese di controllo sugli istituti di credito, questa banca in divenire, la cui richiesta di autorizzazione potrebbe esser presentata alla fine del 2010, è una cooperativa che eroga finanziamenti alle società investment grade di qualsiasi origine geografica. Nato in piena crisi, al culmine del cosiddetto credit crunch e del rialzo dei margini e delle commissioni prelevate dalle banche per le operazioni, il progetto prende il via dall'iniziativa di tre banchieri francesi (forse pentiti?).
Tecnicamente, lo schema di base è semplice. Una società investment grade conferisce in XXX Banque fondi propri pari al capitale regolamentare che verrebbe mobilizzato se la società vedesse confermata la totalità della sua linea di credito, almeno pari alla metà della linea massima che intende impegnare in XXX. Il livello di questi fondi propri viene normalmente stabilito applicando le norme di Basilea 2, ossia in funzione del rating e dell'effetto leva. Per esempio, al lancio dell’operazione e una volta autorizzato il modello di rating interno, un rating BBB dovrebbe apportare almeno 55,6 milioni per una linea confermata di un miliardo (leva 18), mentre per un rating A- il conferimento sarebbe di 29,4 milioni (leva 34). Successivamente, la società può decidere di effettuare dei prelievi. Dovrà inoltre, contrattualmente, adeguare l’ammontare della sua linea di credito confermata, o i fondi propri obbligatori (come in un comune sistema di richiesta di copertura), in base all'andamento del suo rating. Affinché la macchina possa funzionare, sarà obbligatorio attingere almeno il 20% del massimo contrattuale.
Un margine che dipende unicamente dall'affidabilità creditizia
A questo riguardo, sono previsti alcuni elementi di originalità e di innovazione. Innanzitutto, la scadenza delle linee bancarie accordate sarà compresa fra 5 e 10 anni, per linee che, alla scadenza, potranno anche superare il miliardo di euro, una volta che il numero di società coinvolte consentirà di attenuare gli effetti delle norme in materia di limiti di concentrazione del rischio della controparte (10% dei fondi propri obbligatori). Inoltre, aspetto ancora più importante, il margine di ogni mutuatario/azionista verrà rivisto ogni trimestre in funzione della durata residua della sua linea, del suo rating e dell'andamento degli spread di credito osservati su panieri obbligazionari di riferimento con rating e scadenza equivalenti ed eventualmente una distinzione per settore. Infine, il mutuatario sarà “gravato” dal solo spread (naturalmente rispetto all’Euribor): da un lato, non verrà addebitata alcuna commissione d'impegno iniziale (“upfront”), né commissioni consorziali e si applicherà soltanto una commissione per il mancato utilizzo pari al 35% del margine per la parte della linea confermata (coperta dai fondi propri conferiti dalla società). Nel mercato dei prestiti consorziali, il carico gravante può raggiungere facilmente i 100 punti base.
Peraltro, è possibile ridistribuire interamente ai soci l’utile al netto del costo del rischio, riducendo così ulteriormente il costo netto di finanziamento tanto più che il costo della struttura di XXX Banque sarà modesto, con un coefficiente di utilizzo inferiore all’8%. «In particolare ciò significa che, laddove gli spread di mercato salissero oltre un limite ragionevole nel medio periodo, i soci di XXX dovrebbero effettivamente pagare, in quel momento, un prezzo "eccessivo"; tuttavia, una volta ristabilita la calma, questa loro "prudenza eccessiva ma legittima" si tradurrà , attraverso il meccanismo dei dividendi, in un vantaggio di cui saranno gli unici beneficiari», spiega xxx.
Il progetto sarà perfezionato soltanto una volta che i soci fondatori, costituiti da almeno una trentina di società, avranno approvato lo statuto, la governance e le regole del contratto di adesione, e una volta definiti tutti i dettagli tecnici. Alcuni dettagli stanno per essere perfezionati con le autorità di regolamentazione. «Naturalmente abbiamo presentato il progetto alla Banque de France; le reazioni iniziali, ovviamente per nulla incoraggianti, ci sono state molto utili: è chiaro che dobbiamo ancora perfezionare il nostro progetto, e naturalmente vi ci dedicheremo» dichiarano con soddisfazione xxx e yyy.
Detto ciò, anche gli aspetti regolamentari di XXX sono poco complessi dal momento che la sua sola e unica attività è il credito. È dunque evidente che, in un primo tempo, XXX utilizzerà il metodo standard di Basilea 2. Ogni mutuatario dovrà quindi disporre di almeno un rating rilasciato da una delle tre agenzie principali, che potrà restare riservato qualora richiesto. Successivamente, in un arco di tempo compreso fra 3 e 5 anni, XXX chiederà di passare al metodo IRB Foundation che, a parità di conferimento, consentirà al socio di ottenere una linea di credito confermata più elevata.
Zoccolo duro
Il progetto si trova attualmente in una fase relativamente avanzata di concezione. La prossima tappa consiste nella costituzione di un primo gruppo di non meno di quindici società partecipanti in veste di potenziali "soci fondatori" che, attraverso un conferimento di circa 15.000 euro ciascuna, potrebbero contribuire attivamente a dare un aspetto definitivo allo statuto dell'organismo: struttura tecnica, assunzioni ma, soprattutto, norme di governance della futura banca e della sua capogruppo, una holding proprietaria del 100% della banca e i cui azionisti saranno unicamente le società coinvolte. È in questa fase che si richiederà, ad una delle principali agenzie di rating, una valutazione del rating creditizio attribuibile ad una struttura di questo tipo.
In un secondo tempo, si proporrà ad altre società di aderire alla finalizzazione e all’attivazione del progetto, in particolare alla creazione della società che richiederà l’autorizzazione della banca. È stato previsto un budget complessivo di circa 1 milione di euro per gli aspetti giuridici, la ricerca, la selezione dei sistemi informatici e la stima dei costi di costituzione e d'esercizio. Entro la fine del giugno o dell’estate del 2010 il team di progetto cercherà di concludere le pratiche per la richiesta di autorizzazione e di mettere in piedi i sistemi informatici e di controllo del back-office e di secondo livello. Se tutto procede senza intoppi, l'operatività potrebbe iniziare alla fine del 2010.
XXX intende proporre l’adesione a tutte le aziende, europee e non, che intendano diversificare le opzioni di finanziamento a medio e lungo termine e abbiano un rating non inferiore a Baa3/BBB-. Per xxx, «l'effettiva diversificazione geografica è importante. Per questo possiamo già contare, per esempio, su incarichi da parte di società francesi, irlandesi, di una società svizzera e di una società statunitense, oltreché di manifestazioni di interesse in Regno Unito, Portogallo, Germania ecc.».
Un’analisi esterna spingerebbe a credere che XXX debba ancora vincere la diffidenza delle banche tradizionali e lo scetticismo delle società. Bisognerà sicuramente percorrere molta strada prima che al progetto aderiscano 100 società, obiettivo minimo fissato dai fondatori di XXX per avviare le attività di credito. Non è facile, infatti, per il responsabile finanziario di una società, convincere la sua direzione generale, e ancora di più ottenere un'autorizzazione da parte del Consiglio d'amministrazione, a impiegare fondi propri in una banca, anche se questo rischio di fatto inusuale apre utili opzioni di finanziamento.
Per quanto attiene alle banche, invece, non è detto che adottino per forza un atteggiamento risolutamente ostile: il fatto che XXX si sostituisca ad esse, per una piccola quota, in una delle loro attività meno redditizie (nel solo credito bancario per società investment grade) non rappresenta, in sé, una perdita tale da non poter essere compensata con l'acquisizione di un nuovo cliente, ossia la stessa XXX. In ogni caso per una società non si tratta di convogliare il suo intero debito bancario presso XXX. Lo statuto della XXX lo vieterebbe: le linee di XXX non potrebbero coprire più di un terzo dell’indebitamento lordo (oltre alle linee non utilizzate) di qualunque suo "associato". Successivamente XXX si rifinanzierà emettendo effetti a breve scadenza e di tipo obbligazionario, ossia accenderà linee di credito. «In sostanza, l'aspetto essenziale per le banche rimane la possibilità di evitare che XXX muova loro alcun genere di concorrenza nelle molteplici forme di "attività collaterali" che esse si contendono presso le società. Il progetto attuale vieta a XXX di offrire questo tipo di servizi», precisa xxx.
Fra i motivi di diffidenza da parte delle società bisogna citare il possibile sospetto che il sistema vada ad esclusivo vantaggio dei soggetti con i rating meno positivi. In realtà, se i rischi sono equamente ripartiti, consentendo in tal modo a XXX di ottenere un AA- o un A (in ogni caso si tratterebbe del rating stimato a monte), ogni mutuatario paga alla fine il “giusto” costo della sua qualità creditizia. Che si tratti di revisione dei margini o di distribuzione degli utili sotto forma di dividendi, l’operazione si svolge in funzione dello spread di riferimento sul mercato secondario. Peraltro, il passivo sarà oggetto di una microcopertura per i rischi di cambio e di tasso.
Solidità del bilancio
I promotori del progetto dovranno altresì convincere della sicurezza della struttura e mettono giustamente in rilievo il fatto che si tratti di una banca. «Abbiamo scelto questo statuto anziché quello, per esempio, di società finanziaria. Da un lato, la supervisione puntuale della Commissione bancaria ci aiuterà ad affinare le nostre attività di controllo e, dall’altro lato, nell'eventualità purtroppo possibile di una turbolenza dei mercati, XXX potrà disporre di un accesso diretto allo sportello BCE di rifinanziamento» riassumono xxx e yyy. «Perché esaminando con attenzione le conseguenze meccaniche del quadro di relazioni definite dal contratto fra XXX e i suoi “soci” (azionisti e clienti in senso bancario), emerge che, affinché i “soci” di XXX vengano chiamati dalle Autorità a ricostituire i fondi propri per garantire la solvibilità di questa banca, sarebbero necessarie circostanze congiunturali di fronte alle quali le crisi del 1932 o del 2007/2008 parrebbero "trascurabili": in un primo momento XXX sarà estremamente prudente; i suoi soci accetteranno, a priori, questo approccio poiché sanno che, laddove tale cautela si rivelasse eccessiva a medio termine, tornerà a loro vantaggio sotto forma di dividendi. È a questa logica, tanto semplice quanto “trascurata” o negata negli ultimi vent’anni dalla modernizzazione delle attività finanziarie, che si sono ispirati nel corso del XIX secolo gli inventori delle prime banche cooperative in Francia, Germania e altri paesi», aggiunge zzz.
Più in generale, la gestione delle attività e delle passività bancarie sarà improntata alla massima prudenza: attraverso la microcopertura del passivo, tutte le attività e le passività saranno garantite contro il rischio di cambio (verso l’euro) e il rischio di tasso (verso il tasso variabile). Inoltre, pur dovendo essere limitati e avere carattere provvisorio, i suoi ricorsi allo sportello BCE risulteranno molto utili in una fase di crisi dei mercati. A tal riguardo in particolare, XXX resta in attesa di conoscere quale sarà il grado di “prudenza” adottato dall’autorità di regolamentazione in termini di scarto massimo fra la duration dell’attivo e quella del passivo, salvo in caso di circostanze eccezionali. Inoltre, dal momento che XXX si dedica esclusivamente al credito bancario, la sua leva sarà modesta, pari a 20 in caso di massimo utilizzo (una volta adottato il metodo Foundation) e più probabilmente pari a 10 in caso di utilizzo della metà delle linee confermate, un'ipotesi più probabile a pieno regime.
Come dimostra xxx sulla base di simulazioni delle attività, «il bilancio è estremamente solido: in un periodo caratterizzato da condizioni di mercato analoghe a quelle osservate nel 2006, le entrate annue di XXX coprono un tasso d'insolvenza dell’1,2%, vale a dire 2,3 soci su 200, ossia 3 volte superiore alla media a lungo termine del tasso d'insolvenza nell'ipotesi di investment grade di tutti i partecipanti e di un tasso di recupero medio del 55%. Sulla base delle condizioni di emissione osservate a fine 2008, le entrate di XXX coprono un tasso d'insolvenza del 5,5%, vale a dire 11 soci su 200, ossia 14 volte il tasso di insolvenza medio sulla base di un tasso di recupero pari alla metà della media».
Per completare l'elenco di punti di forza relativi, XXX sottolinea soprattutto il carattere flessibile di questa fonte di finanziamento, in particolare la sua competitività media in termini di costi netti per il mutuatario. Ogni responsabile finanziario o direttore delle finanze e della liquidità sarà chiamato a valutarne l'opportunità, tenendo altresì presente un'ottica di lungo periodo. Il progetto è stato certamente immaginato durante la crisi, che si è oggi "conclusa" (anche se il mercato dei prestiti consorziali resta molto fiacco), ma nulla esclude il riemergere di situazioni di turbolenza. XXX è un sistema che consentirà ad una società di mantenere una parte della propria liquidità nei periodi di difficoltà: una sorta di garanzia contro qualsiasi rischio.
English to Italian: Press release/Comunicato stampa General field: Bus/Financial Detailed field: Investment / Securities
Source text - English News Release
The society embraces global climate change investing
Global Climate Change fund launches with $35 million
LONDON, 9 September, 2009 – Following its announcement last week that the society has signed the United Nations’ Principles for Responsible Investment (UN PRI) and formed the Sustainability Council, the society is pleased to announce it has launched a Global Climate Change equity fund on its platform.
The Global Climate Change fund, alongside other funds on the single manager platform including the Global Listed Infrastructure fund and the Global Opportunistic Listed Property fund that launched in August, creates a strategic range of choices for professional investors seeking access to innovative, highly specialist investment strategies, offered by difficult to access, high conviction boutique managers. In this case, the society has appointed Capital Limited, a London-based specialist, to manage this fund on an advisory basis.
“We view climate change investing from a value perspective, versus a values perspective,” said the global head, World. “Research shows that climate change impacts security prices and so it will create opportunities for managers who understand this impact to add value. Companies won’t be able to ignore climate change and the market should reward those that respond well.”
The Global Climate Change fund was developed based on the society’s research and insights around the increasingly important economic and investment implications of climate change.
“Manager research has been at the core of what we have provided clients for decades and themes such as climate change, listed infrastructure and commodities are no exception to where we believe we can complement a client’s portfolio,” said the chair, World. “Through our platform, we’re able to provide access to some of the most exciting boutique managers and innovative investment strategies with the added benefit of the society’s governance overlay in these areas.”
The new service lines were designed to complement existing global offerings including multi-manager, private equity and the Indexes. The global service lines work with the regional business units, leveraging the firm’s global resources and enhancing the society’s ability to deliver innovative intellectual capital and investment products and services to any client, anywhere in the world.
Translation - Italian Comunicato stampa
La società inaugura gli investimenti sul cambiamento climatico mondiale
Nasce il fondo Global Climate Change con un investimento di 35 milioni di $
LONDRA, 9 settembre 2009 – Dopo aver comunicato la scorsa settimana l’adesione ai Principi delle Nazioni Unite per gli investimenti responsabili (UN PRI) e la creazione del Consiglio per la sostenibilità, la società è lieta di annunciare l’avvenuto lancio di un fondo azionario sul cambiamento climatico mondiale nell’ambito della sua piattaforma.
Insieme ad altri fondi della piattaforma a gestore unico fra i quali il fondo Global Listed Infrastructure e il fondo Global Opportunistic Listed Property lanciati in agosto, il fondo Global Climate Change crea un ventaglio strategico di possibilità dedicate ad investitori professionali che ambiscono a strategie innovative e altamente specializzate, offerte da gestori di nicchia ad accesso limitato operanti su solide convinzioni. In questo caso, la società ha incaricato della gestione di questo fondo Capital Limited, una società specializzata con sede a Londra, attraverso attività di consulenza.
“Per noi l’investimento sul cambiamento climatico va inteso in un’ottica di valore, anziché di valori”, ha dichiarato il responsabile globale di World. “La ricerca evidenzia gli effetti del cambiamento climatico sul valore dei titoli e, quindi, le opportunità che determinerà per i gestori che ne comprendono l’impatto al fine di apportare valore. Le società non potranno ignorare il cambiamento climatico e il mercato dovrà premiare quelle che reagiscono in modo positivo.”
Il fondo Global Climate Change è frutto della ricerca e delle conoscenze sviluppate dalla società sulle conseguenze sempre più importanti del cambiamento climatico in termini economici e di investimenti.
“La ricerca del gestore è da decenni un aspetto fondamentale dei nostri servizi al cliente e temi quali il cambiamento climatico e gli investimenti in infrastrutture e materie prime non fanno eccezione laddove riteniamo che possano completare il portafoglio di un cliente”, ha dichiarato il presidente di World. “Attraverso la nostra piattaforma, siamo in grado di dare accesso ad alcuni dei più straordinari gestori di nicchia e a strategie di investimento innovative con il vantaggio ulteriore della supervisione della società in queste aree.”
Le nuove linee di servizi sono volte ad arricchire le offerte globali già presenti, fra cui gli investimenti multi-gestore, il private equity e gli indici. Le linee di servizi globali si aggiungono alle divisioni operative regionali, potenziando le risorse mondiali della società e ottimizzando la capacità della società di offrire un capitale intellettuale e prodotti e servizi di investimento innovativi per ogni cliente, in ogni parte del mondo.
Master's degree - SSLMIT, Scuola Superiore per Interpreti e Traduttori (Advanced School of Modern Languages for Interpreters and Translators), Università di Trieste
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Years of experience: 23. Registered at ProZ.com: Dec 2001. Became a member: Jun 2003.
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English to Italian (SSLMIT Italy, verified) French to Italian (SSLMIT Italy, verified) Italian (Associazione Italiana Traduttori e Interpreti) English to Italian (Associazione Italiana Traduttori e Interpreti) French to Italian (Associazione Italiana Traduttori e Interpreti)
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N/A
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Adobe Acrobat, Microsoft Excel, Microsoft Word, Powerpoint, SDLX, Trados Studio
Experienced Italian freelance translator and proofreader (EN / FR > IT) since 2001, specialized in finance (around 10,000,000 translated words of prospectuses, reports, memorandums and articles of association, balance sheets, investor's documentation from 2001 to 2013); economics and marketing (15 books for Italian and U.S. publishers, several documents for international institutions, and press articles for an Italian financial newspaper); politics (European institutions) and information technologies.
EDUCATION
2007 BA and MA equivalent (Laurea + laurea specialistica) in Translation, English and French Language and Linguistics, SSLMIT (Advanced School of Modern Languages for Interpreters and Translators), Università degli Studi di Trieste, Italy.
1995 BA equivalent (Laurea) in Political Sciences, Economic and International branch, Università degli Studi di Torino, Italy.
1990 High school Certificate in Accountancy, Torino, Italy.
TRAINING AND LANGUAGE COURSES
2000 Professional certificate as "Expert in the Development and Maintenance of Websites", at Csea Employment Agency, Torino, Italy.
1997 French language course "Niveau supérieur A" (Cours de Civilisation Française), Université de la Sorbonne, Paris, France.
1994 Course in Commercial English "English in Business", The Shenker Institute, Torino, Italy.
1993-1994 First Certificate and Proficiency in English, Cambridge University, Cambridge, UK.
MAIN PROJECTS
Translation from English and French into Italian of BOOKS ON ECONOMICS, FINANCE, MARKETING for several publishers: Day Trade Online, Hops Libri; CRM at the Speed of Light, Paul Greenberg, Apogeo; Data Mining, Berry Michael J.A., Linoff Gordon S., Apogeo; The E-commerce Book, Apogeo; Internet Business Models and Strategies, Afuah/Tucci - Osborne/McGraw; Macroeconomics, Dornbusch/Fischer, MgGraw-Hill; Economics, Samuelson-Nordhaus, McGraw-Hill - 17 Edition; Technical Analysis Explained - 4 Edition, Martin J. Pring, McGraw-Hill; Microeconomics, Katz/Rosen, McGraw-Hill - 3 Edition ; Marketing for Hospitality and Tourism, Philip Kotler, McGraw-Hill; Public Finance 6 Edition, Harvey S. Rosen, McGraw-Hill ; Le marketing stratégique, II Italian Edition, Jean-Jacques Lambin, McGraw-Hill; Principles of Economics, I Italian Edition, Robert H. Frank, Ben S. Bernanke, McGraw-Hill; Mastering the Merger, David Harding, Sam Rovit, Harvard Business School Press, Bain & Company, Inc; Getting People On Board, The Results-Driven Manager Series, Harvard Business School Press.
On-going translations, proofreadings and updates (from English and French into Italian) of FINANCIAL FULL AND SHORT PROSPECTUSES, ANNUAL REPORTS, MEMORANDUMS AND ARTICLES OF ASSOCIATION, BALANCE SHEETS, INVESTOR'S DOCUMENTATION, FINANCIAL WEBSITES, PRESS RELEASES AND MAIL CORRESPONDENCE for financial institutions and mutual funds (Allianz, American Express, Axa, Barclays, Carmignac, Fortis, Gartmore, Pictet, Citigroup, Merrill Lynch, Nordea, BNP Paribas, Schoeder, Société Générale, West AM).
On-going translation and proofreading for Nokia and IBM: technical documentation, marketing materials, users' guides from English into Italian.