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English to French: Noble Satyr by Lucinda Brant General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English The Comte De Salvan tottered in his red heels up the Grand Escalier of the palace of Versailles to the first floor, and crossed to the Hercules drawing room, bowing and waving his handkerchief to all who acknowledged him. The opulence of this large ornate marbled room was a comfort to him and he set aside the Chevalier’s warning and breathed easy. He stopped to take snuff with two cronies who lounged by a Sarrancolin marble column, and searched for his son amongst the crowd of powdered and beribboned nobles moving into the Appartement. Unsuccessful, he dismissed the moody boy from his thoughts, hoping to catch sight of the one beautiful face amongst a hundred he desired to make his own. Alas, she had yet to appear.
He was one of the last to enter the Appartement. It was crowded and he could hear the orchestra but had no chance of seeing its members from the back of the room. He spied the Duc de Richelieu, newly returned from exile in Languedoc, and close by his side, languidly fanning herself, was Madame de La Tournelle. She was resplendent in petticoats of blue damask, embroidered with large sprays of flowers, and showed a pretty wrist covered with milky strands of pearls. For a long time he did not notice the Duke of Roxton standing by his side.
“You will not find what you are looking for,” drawled the Duke of Roxton, quizzing glass fixed on Madame de La Tournelle. “That which you desire is not here.”
Salvan spun about and stared up at the impassive aquiline profile.
“Continue to gawp and I will go elsewhere,” murmured the Duke. “Mademoiselle Claude has been beckoning with her fan this past half hour. Sitting next to that frost-piece is preferable to being scrutinized by you, dearest cousin.”
Salvan snapped open a fan of painted chicken skin and fluttered it like a woman, searching gaze returning to the sea of silk and lace.
“To be abandoned for that hag would be an insult I could not endure, mon cousin. You merely startled me.”
“I repeat, your search is fruitless.”
“Ah! You see me scanning faces. I always do so. It is nothing,” Salvan said lightly. “Did you think me looking for someone in particular? No! Whom—Whom did you think I was looking for?”
Translation - French Le comte de Salvan, dans ses talons rouges, monta en titubant l’escalier des Ambassadeurs du château de Versailles pour rejoindre le premier étage et s’avança vers le salon d’Hercule, répondant à tous ceux qui le saluaient en s’inclinant et en agitant son mouchoir. L’opulence de cette grande pièce ornementée où le marbre abondait le réconfortait ; il oublia la mise en garde du chevalier et respira plus aisément. Il s’arrêta pour prendre du tabac à priser avec deux amis qui flânaient près d’une colonne en marbre de Sarrancolin et chercha son fils dans la foule de nobles poudrés et enrubannés qui s’avançaient dans le Grand Appartement. Ne le trouvant pas, il chassa ce garçon lunatique de ses pensées, espérant apercevoir le joli visage de celle, parmi des centaines, qu’il désirait faire sienne. Hélas, elle n’était pas encore apparue.
Il fut l’un des derniers à entrer dans le Grand Appartement plein à craquer. Il entendait l’orchestre, mais il lui était impossible d’en voir les musiciens du fond de la pièce. Il repéra le duc de Richelieu qui revenait tout juste d’exil dans le Languedoc et, près de lui, la marquise de La Tournelle qui s’éventait d’un geste alangui. Elle resplendissait dans ses jupons en damas bleu brodés de larges gerbes de fleurs et affichait son joli poignet entouré de rangées de perles laiteuses. Pendant un long moment, il ne remarqua pas que le duc de Roxton se tenait à côté de lui.
— Vous ne trouverez pas ce que vous cherchez, lui dit le duc de Roxton d’une voix traînante, son lorgnon tourné vers madame de La Tournelle. L’objet de vos désirs n’est pas là.
Salvan fit volte-face et leva les yeux vers son profil aquilin impassible.
— Si c’est pour que vous restiez bouche bée devant moi, je préfère aller ailleurs, murmura le duc. Mademoiselle Claude me fait signe d’approcher de son éventail depuis une demi-heure. Je préfère m’asseoir à côté de ce glaçon plutôt que de rester sous votre regard examinateur, très cher cousin.
Salvan ouvrit d’un geste sec un éventail en peau de poulet peinte et l’agita telle une femme, ses yeux inquisiteurs se tournant de nouveau vers la marée de soie et de dentelle.
— Être abandonné pour cette vieille chouette serait une insulte que je ne saurais supporter, mon cousin. Vous m’avez surpris, c’est tout.
— Je répète, votre recherche est vaine.
— Ah ! Vous me voyez seulement étudier des visages, c’est ce que je fais toujours. Ce n’est rien, dit Salvan d’un ton léger. Vous pensiez que je cherchais quelqu’un en particulier ? Pas du tout ! Qui… qui pensiez-vous que je cherchais ?
English to French: Deadly Engagement by Lucinda Brant General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English ALEC HALSEY STRODE into the cool of the wide marble hall of St. Neots House, home of his godmother the Duchess of Romney-St. Neots, and hastily struggled out of greatcoat, leather riding gloves, sash and sword. He pressed these on an attending footman then went up the curved marble staircase two steps at a time. On the first landing he paused, as if remembering his manners, and leaned over the mahogany balustrade.
“Neave?” he called out to the butler, “Tell the Duchess I’ll be with her shortly!”
“Her Grace has guests to nuncheon, sir!” Neave called up into the dome of the cavernous entrance foyer. “And Miss Emily is—” Alec Halsey’s head of black curls disappeared from view, and the butler spun around, saw two footmen juggling the visitor’s belongings between them and pointed a finger at the youngest, a freckle-faced youth with a mop of red hair. “Go after him! He’s not to disturb Miss Emily. Your job on it, boy.”
Alec was in the passageway that led to the rooms occupied by the Duchess’s granddaughter when quick breathing at his back made him turn. A young footman came scrambling towards him much in the fashion of a puppy not grown into its long legs.
From behind a set of double doors came the sounds of female chatter and laughter.
“Sir? Please, sir. No!” the young footman pleaded, coming to a dead stop in front of the tall, loose-limbed gentleman. “You can’t go in there! Mr. Neave will have m’job if you do!”
Alec paused, long fingers curled about the door handle, and stared down at the freckle-faced youth, who respectfully lowered his eyes and shuffled his feet. Something about the boy was oddly familiar and made him pause.
Translation - French Alec Halsey pénétra dans la fraîcheur du grand vestibule de marbre de St. Neots House, où habitait sa marraine la duchesse de Romney-St. Neots, et se dépêcha de se débarrasser, non sans difficultés, de son pardessus, de ses gants d’équitation en cuir, de son épée et de l’écharpe qui allait avec. Il confia le tout à un valet de pied en poste, puis il s’élança dans l’escalier incurvé en marbre, grimpant deux marches à la fois. Il s’arrêta sur le premier palier, comme s’il venait de se rappeler ses manières, et se pencha par-dessus la balustrade en acajou pour interpeller le majordome.
— Neave ? Dites à la duchesse que je la rejoindrai dans un instant.
— Sa Grâce a des invités pour le déjeuner, monsieur ! lança Neave en levant la tête vers le dôme du vestibule caverneux. Et Miss Emily est…
Les boucles noires d’Alec Halsey disparurent. Le majordome fit volte-face, aperçut deux valets de pied qui jonglaient entre eux avec les affaires du visiteur, et pointa du doigt le plus jeune des deux, un adolescent qui avait des taches de rousseur et une tignasse rousse.
— Rattrapez-le ! Il ne doit pas déranger Miss Emily. C’est votre travail qui est en jeu, mon garçon.
Alec avançait dans le couloir qui menait aux appartements occupés par la petite-fille de la duchesse quand une respiration haletante dans son dos le poussa à se retourner. Un jeune valet de pied se précipitait vers lui à la manière d’un chiot qui aurait des pattes trop longues pour lui.
Derrière une double porte, des rires et des voix féminines se firent entendre.
— M’sieur ? Je vous en prie, m’sieur. Non ! supplia le jeune valet de pied en s’arrêtant brusquement devant le grand gentleman aux membres élancés. Vous avez pas le droit d’entrer ! Mr. Neave me f’ra perdre mon travail si vous entrez !
Alec marqua une pause, ses longs doigts courbés autour de la poignée de la porte, pour baisser la tête vers le jeune au visage tacheté, qui baissa respectueusement les yeux en passant d’un pied sur l’autre. Le garçon avait quelque chose de familier qui le fit hésiter.
English to French: Sinful Confessions by Samantha Holt General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English Bang, bang, bang.
Somebody was setting off fireworks inside of Julian Cynfell’s skull. He winced, cracked open an eye and peered around. The curtains were drawn and a blanket of gloom dominated the large drawing room.
“What in the devil...?”
He eased up from the chaise longue and groaned. There it was again. No fireworks though. The flashes of bright light bursting through his skull had merely been a product of the headache plaguing him.
Julian scrubbed a hand across his face and sat fully upright. He cradled his delicate head for a few moments and closed his eyes. Apparently some mischievous elves had taken up residence in his skull and were taking tiny hammers to it. Each movement felt as though they were renewing their efforts in protest of being jostled about.
Bang, bang.
The front door. That was where the noise was coming from. Well, that made more sense than fireworks in the main drawing room of Lockwood Manor he supposed. Cursing the little creatures inside his head, he stood and squinted into the darkness. A tiny slit of light slipped through each of the three sets of curtains, spilling onto the highly polished walnut furniture, picking out the gilded highlights of the soft furnishings and emphasising the strong patterns on the carpet. Julian curled his lip in distaste. Far too much for one’s delicate eyes to see after a night of heavy indulgence.
Whoever was at the door clearly had no intention of leaving. Where was the damned butler? Or the maids? Yes, he didn’t have many of those left but he could spare one member of his household to open a damned door, surely?
Translation - French Boum, boum, boum.
On tirait un feu d’artifice dans le crâne de Julian Cynfell. Il grimaça, ouvrit doucement un œil et regarda autour de lui. Les rideaux étaient tirés et un manteau d’obscurité recouvrait le grand salon.
— Que diable… ?
Il se redressa sur la méridienne avec un grognement. C’était reparti. Mais ce n’était pas un feu d’artifice. Les éclats éblouissants de lumière qui explosaient dans sa tête n’étaient que le produit de la migraine qui l’assaillait.
Julian se passa une main sur le visage et se redressa entièrement. Il se tint délicatement la tête pendant quelques instants en fermant les yeux. Apparemment, des lutins farceurs avaient élu domicile dans son crâne et y donnaient de minuscules coups de marteau. À chaque mouvement, il avait l’impression qu’ils renouvelaient leurs efforts pour protester contre la bousculade dont ils étaient victimes.
Boum, boum.
La porte d’entrée. C’était de là que venait ce bruit. Ce qui, après tout, semblait plus logique qu’un feu d’artifice tiré dans le salon de Lockwood Manor, supposa-t-il. Maudissant les petites créatures dans sa tête, il se leva et plissa les yeux dans l’obscurité. De fines bandes de lumière s’infiltraient par les trois jeux de rideaux, se déversant sur les meubles en noyer brillant et faisant ressortir les accents dorés des tissus d’ameublement et les motifs vifs du tapis. Julian afficha une moue de dégoût. Le tout était bien trop violent pour les yeux délicats de quelqu’un qui avait baigné toute la nuit dans le vice.
La personne qui frappait à la porte, quelle que soit son identité, n’avait clairement pas l’intention de partir. Où était passé son satané majordome ? Et les bonnes ? Certes, il avait un personnel limité, mais il devait bien rester au moins un domestique disponible pour ouvrir cette fichue porte, non ?
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Translation education
Master's degree - Université d'Angers
Experience
Years of experience: 4. Registered at ProZ.com: Apr 2024.
For four years now, I've been translating historical novels for an Australian author.
After gaining some experience in this field, I now want to vary the types of texts I work on, and I'm eager to discover many different fields through translation.