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Portfolio
Sample translations submitted: 2
French to English: Network of Agro-pastoral Entrepreneurs of Cameroon “NEAP-YOUTHS” General field: Science Detailed field: Agriculture
Source text - French Réseau des Entrepreneurs Agropastoraux du Cameroun « REPA-JEUNES »
STATUTS
PREAMBULE
Fort de la détermination du gouvernement Camerounais de lutter efficacement contre la pauvreté persistante ;
Face aux défit multiples qui interpellent la jeunesse Camerounaise et devant les difficultés réelles entretenues par un environnement socio-économique pas toujours favorable par rapport au niveau de vie des jeunes ;
Fort de notre attachement à notre patrie, nous, jeunes Entrepreneurs du Programme de Promotion Entrepreneuriat Agropastoral des Jeunes (PEA-JEUNES) du Cameroun ;
Conscient que l’union fait la force avions jugé utile de nous unir au sein d’un mouvement de jeunesse afin de mieux défendre nos intérêts et difficultés ;
Les jeunes entrepreneurs issus des dix régions du Cameroun prennent l’engagement de se mettre ensemble dans le cadre d’un Réseau dénommé Réseau des Entrepreneurs et Promoteurs Agropastoraux du Cameroun en abrégé « REPA-JEUNES »
TITRE I :
FORMATION - DENOMINATION - OBJET - SIEGE – DUREE
Article 1 :
Formation
Il est formé au Cameroun entre les jeunes entrepreneurs agropastoraux du PEA-Jeunes, les organisations professionnelles et les regroupements d’entreprises agropastorales remplissant les conditions ci-après définies qui adhérent ou adhéreront aux présents statuts, une association soumise aux dispositions de la loi n° 90/053 du 19 Décembre 1990 sur la liberté d’association, par les principes généraux du droit applicable aux contrats et obligations, ainsi que par les présents Statuts.
Article 2 :
Dénomination
L’association a pour dénomination « RÉSEAU DES ENTREPRENEURS ET PROMOTEURS AGROPASTORAUX DES JEUNES » en abrégé « REPA-JEUNES »
Article 3 :
Objet
Le « REPA-Jeunes » a pour objet de :
Défendre les intérêts spécifiques des jeunes entrepreneurs et servir de relais d’informations.
Assurer le plaidoyer, l’intermédiation auprès des décideurs publics, des associations, organisations du secteur privé pour la prise en compte des besoins des jeunes entrepreneurs agropastoraux dans la formulation des politiques, stratégies, plans et programmes nationaux.
Servir de laboratoire d’idées, et de force de proposition en capitalisant le vécu des jeunes praticiens dans les divers métiers agropastoraux afin d’alimenter la réflexion des organisations de jeunes telles que le Conseil National de la Jeunesse.
Gérer le label des jeunes entrepreneurs agropastoraux du Cameroun et développer des partenariats afférents tant au niveau national, qu’international
Article 4 :
Siège social
Le siège social du « REPA-JEUNES » est situé à Yaoundé.
Le présent siège peut être transféré en tout autre lieu sur résolution de l’assemblée générale extraordinaire à la suite d’une proposition du bureau exécutif ;
Le bureau Exécutif peut autoriser l’ouverture, partout en République du Cameroun, de toute délégation ou antenne du « REPA-JEUNES » ainsi que tout bureau de liaison à l’étranger.
Article 5 :
Durée
Le « REPA-JEUNES » à une durée illimitée.
TITRE II :
MEMBERSHIP
Article 6 :
Qualité de Membre
Peuvent avoir la qualité de membre du REPA-JEUNES les jeunes entrepreneurs agropastoraux formés par le PEA-Jeunes ou par tout autre programme et dont le dynamisme et l’opérationnalité sont avérés ;
Les personnes morales ci-après définies qui ont leur siège en République du Cameroun et qui satisfont aux conditions d’admission telles que définies par l’article 7 ci-après, et par le règlement intérieur :
De toute entreprise quelle que soit sa forme, personne morale, privée ou publique exerçant une activité agropastorale,
Tout Réseau associatif professionnel d’entreprises tel que les associations professionnelles, GIC, les fédérations et les syndicats professionnels affilié au secteur agropastoral.
Articles 7 :
Conditions d’adhésion
Pour être admis au titre de membre du REPA-JEUNES, tout candidat doit :
Formuler une demande écrite ;
Y joindre tout élément d’information indiqué dans le formulaire approprié ;
Produire tous les éléments nécessaires justifiant l’existence réelle de l’entreprise ou du Réseau conformément aux lois et règlements (Pour les personnes morales);
S’engager à adhérer sans réserve aux présents statuts, au règlement intérieur et au code éthique ;
Payer ses cotisations et autres droits d’adhésion,
Participer aux activités du réseau.
Peuvent faire acte de candidature :
Pour les personnes physiques, tout jeune entrepreneur agropastoral en activité, jouissant d’un dynamisme avéré dans son domaine d’activité
Pour les personnes morales, toute association, entreprise, GIC et coopérative de jeunes travaillant dans le domaine agropastoral et désireux de participer aux activités du réseau.
Le Bureau Exécutif statue sur les demandes d’admission ; il se réserve le droit d’orienter une demande de candidature vers une organisation professionnelle en fonction du profil de ladite candidature, et de l’existence ou non d’une filière appropriée.
Article 8 :
Droits et obligations des membres
Tout membre du REPA-JEUNES doit :
Participer pleinement aux activités du réseau ;
Contribuer positivement aux débats sur les problèmes se rapportant à la vie et au fonctionnement du REPA-JEUNES ;
Bénéficier de tout service et avantage que le REPA-JEUNES offre conformément aux dispositions des statuts et règlement intérieur.
Recevoir au moment de son inscription une copie des statuts et règlement intérieur.
Tout membre du REPA-JEUNES à le devoir de :
Payer régulièrement sa contribution fixée par le règlement intérieur du REPA-JEUNES ;
Se soumettre aux décisions des instances du REPA-JEUNES en cas de litige ;
S’impliquer positivement au rayonnement des activités du REPA-JEUNES.
Défendre les intérêts du REPA-JEUNES ;
Avoir un comportement Civique.
Article 9 : le règlement intérieur fixe les sanctions applicables en cas de non-respect des textes régissant le réseau
Article 10 :
Perte de la qualité de membre
La qualité de membre se perd par :
Le décès de l’adhérent personne physique
La dissolution, l’absorption, ou la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise ou du Réseau professionnel ;
La cessation d’activités, l’interdiction, la démission, la radiation prononcée par le Bureau Exécutif ;
Le manquement aux règles de bonne conduite, notamment le défaut de paiement des cotisations, en dépit des relances dûment notifiées ou le fait d’exercer des actes, ou d’adopter des comportements portant préjudice au REPA-JEUNES.
L’Assemblée Générale est tenue informée de toutes les radiations.
La procédure de radiation commence par la convocation du membre concerné pour l’entendre sur les faits qui lui sont reprochés.
Cette audience est sanctionnée par un procès-verbal signé par le Président du réseau ou son délégataire et remis au membre concerné.
Ledit membre perd son droit d’écoute en cas d’absence injustifiée à la réunion convoquée à cet effet, et le Bureau Exécutif pourra valablement statuer et proposer sa radiation.
Dans ce cas, la décision de radiation demeure sans appel.
Dans tous les cas de perte de la qualité de membre, les cotisations échues et celle de l’année en cours sont exigibles de plein droit.
La perte de la qualité de membre entraîne de plein droit la démission de son représentant dans toute fonction qu’il assume au sein des organes du réseau.
TITRE III :
ORGANISATION ET ADMINISTRATION DU RESEAU
Article 11 :
Organes du réseau
Les organes du réseau sont :
Les Assemblées Générales ;
Le Conseil des Sages ;
Le Bureau exécutif ;
Les Commissions spécialisées ;
Le Secrétariat Permanent ;
Article 12 :
Conditions de participation aux Assemblées Générales ;
L’Assemblée Générale est composée des délégués des bassins représentant tous les membres du REPA Jeunes tel que défini à l’article 6 ci-dessus.
Pour voter à l’Assemblée Générale, les délégués doivent être à jour de leurs cotisations dans les livres comptables du réseau.
À cet effet, soixante (60) jours calendaires au plus et trente (30) jours calendaires au moins avant l’Assemblée Générale, le Bureau Exécutif statue sur l’état des cotisations des membres et dresse une liste des membres à jour de leur cotisation.
Les membres n’étant pas à jour sont relancés par écrit contre décharge et peuvent régulariser leur situation au plus tard sept (07) jours calendaires avant la tenue de l’Assemblée Générale.
La liste définitive dressée par le Secrétaire Permanent et certifiée par le commissaire aux comptes est ensuite tenue disponible au siège social dix (10) jours calendaires avant la date de l’Assemblée Générale.
Article 13 :
Nombre de voix - Pouvoir de représentation
Chaque membre dispose d’une voix.
Nul ne peut représenter un membre s’il n’est lui-même membre et à jour de ses cotisations.
Nul ne peut représenter plus de deux (02) membres.
Article 14 :
Convocation de l’Assemblée Générale
L’Assemblée Générale se réunit aux jours et heures indiqués dans l’avis de convocation, au siège du Réseau, ou exceptionnellement en tout autre lieu de la ville où est situé le siège social.
Les Assemblées Générales sont convoquées par le Président du Bureau Exécutif par lettre individuelle dûment déchargée adressée à chaque membre à sa dernière adresse connue ou par avis inséré dans un journal d’annonces légales.
L’Assemblée Générale peut également, en cas de non convocation sur une période de quinze (15) mois par le Bureau Exécutif, être convoquée sur décision du quart (1/4) des membres à jour de leurs cotisations.
Elle ne peut alors valablement délibérer que si la moitié (1/2) au moins des membres du Réseau à jour de leurs cotisations sont présents ou représentés.
Le délai entre la date de la publication de l’avis de convocation, l’envoi des lettres individuelles et la date de la réunion de l’Assemblée est au moins de quinze (15) jours calendaires sur première convocation, et en cas d’absence de quorum, de sept (07) jours calendaires sur deuxième convocation.
Article 15 :
Gestion des assemblées
Seuls les membres à jour de leurs cotisations prennent part aux délibérations,
L’ordre du jour est arrêté par le Bureau Exécutif ou par les membres ayant convoqués l’Assemblée Générale.
Tout membre du Réseau peut demander l’inscription d’une question à l’ordre du jour.
Cette demande doit parvenir au siège contre décharge du Secrétariat Permanent au moins dix (10) jours calendaires avant la date de la réunion.
Le Bureau Exécutif statue sur les demandes d’inscription d’une question à l’ordre du jour formulé par les membres et informe les requérants de sa décision.
Les différentes Assemblées sont présidées par le Président du bureau exécutif ; en cas d’absence ou d’empêchement de ce dernier, par un vice-président du bureau, à défaut l’Assemblée élit elle-même en séance son président.
Le président de l’Assemblée est assisté par deux (02) scrutateurs choisis parmi les adhérents du REPA-Jeunes effectivement présents en séance, et par le Secrétaire Permanent du réseau en qualité de secrétaire de séance.
Durant l’Assemblée Générale Ordinaire Élective, le bureau de l’Assemblée est composé d’un Président et de deux (02) scrutateurs élus parmi les membres d’honneurs REPA-Jeunes présents à l’assemblée.
Article 16 :
Feuille de présence
Elle est établie pour chaque Assemblée Générale, et indique l’identité de chacune des personnes ayant participées aux travaux, l’identité de l’adhérent, de son représentant, ou le cas échéant du mandataire ayant pris part aux travaux.
Cette feuille de présence est émargée par tous les membres présents et par les mandataires des adhérents représentés.
Elle est ensuite certifiée par les membres du bureau de l’Assemblée.
À cette feuille de présence, sont annexées les procurations des adhérents représentés.
Article 17 :
Assemblées Générales Ordinaires Annuelles et électives
L’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle doit d’une manière générale, statuer sur tout objet qui n’emporte pas modification directe ou indirecte des statuts et qui n’est pas de la compétence exclusive de l'Assemblée Générale Extraordinaire.
Il s’agit entre autres de :
Statuer sur le rapport de gestion du bureau exécutif ;
Statuer sur les états financiers de synthèse ;
Décider de l’affectation des résultats ;
Nommer les commissaires aux comptes et éventuellement leur rémunération ;
Prendre acte des admissions et des radiations décidées par le Bureau exécutif ;
L’Assemblée Générale Ordinaire Élective.
Le REPA-Jeune tient en cas de besoin une Assemblée Générale Ordinaire Élective.
Elle élit les membres du bureau exécutif par scrutin de liste.
L’élection a lieu au cours de la dernière Assemblée Générale Ordinaire constatant l’expiration du mandat des membres du bureau exécutif.
Les listes en compétition sont déposées au siège du réseau, au Secrétariat Permanent du REPA-Jeune contre décharge 10 (dix) jours calendaires avant la date du scrutin.
Les membres composant les listes en compétition doivent être à jour de leurs cotisations avant le dépôt des listes.
Un membre ne peut figurer que sur une liste.
Les membres du Comité des Sages supervisent et veille au bon déroulement du vote qui doit être organisé en conformité avec les présents statuts et le règlement intérieur.
Après dépôts des candidatures par les têtes des listes, un rapport du Secrétariat Permanent certifiant la liste des membres à jour de leurs cotisations, est produit avant que le bureau exécutif arrête les listes provisoires autorisées à se présenter aux électeurs.
Ces listes sont communiquées au Conseil des Sages par le Président du Bureau Exécutif.
Le conseil des Sages s’assure de la régularité de chacune des listes, notamment la représentativité dans toutes les listes en compétition de tous les secteurs d’activités conformément à l’article 6 des présents statuts et la présence d’au moins 30% de femme dans chacune des listes.
Après avis du Conseil, le Président du bureau exécutif communique les listes définitives à l’ensemble des adhérents au plus tard Cinq (5) jours avant la date du scrutin.
Quorum
Le quorum des Assemblées Générales Ordinaires Annuelles et celui des Assemblées Générales Ordinaires Électives est de la moitié (1/2) des membres ayant droit de vote.
Pour délibérer valablement, l’Assemblée Générale Extraordinaire doit être composée de la moitié (1/2) au moins des membres du réseau titulaire du droit de vote.
À défaut de quorum, une nouvelle assemblée est convoquée dans les trente (30) jours et le quorum applicable sera le tiers (1/3) des membres titulaires du droit de vote, présents ou représentés.
Le vote est entrepris à la majorité absolue des votants.
Articles 18 :
Assemblées Générales Extraordinaires
L’Assemblée Générale Extraordinaire est convoquée par le bureau exécutif pour statuer sur toute modification des statuts du REPA-Jeune.
Les décisions de l’Assemblée Générale Extraordinaire sont prises à la majorité de deux tiers (2/3) des voix des membres présents ou représentés sur première convocation et à la moitié (1/2) sur nouvelle convocation.
Article 19 :
Le Conseil des Sages
Le Conseil des Sages est formé de 9 à 12 personnes, choisies parmi les membres d’honneurs et les représentants des sponsors et organisations partenaires.
C’est un organe consultatif qui a la latitude de formuler des recommandations au Bureau Exécutif.
Les Sages prodiguent des conseils aux membres du réseau et à son Président.
Les fonctions de membres du Conseil des Sages sont gratuites
TITRE IV :
LE BUREAU EXECUTIF
Article 20 :
Composition du bureau exécutif
Le bureau exécutif se compose de dix (10) personnes physiques représentant les membres élus par l’Assemblée Générale Élective au suffrage universel direct par scrutin majoritaire de liste pour un mandat de trois ans.
Toutefois, par voie de cooptation, le nombre des membres du bureau exécutif peut être augmenté sans pouvoir être supérieur à neuf (09).
Ces nominations sont soumises à la ratification de la prochaine Assemblée Générale.
Il se compose d’un (01) président, un (01) vice-président, Un secrétaire général (01), Un secrétaire-général adjoint (01), Un trésorier (01).
Chaque membre du bureau exécutif est tenu de participer activement aux réunions de ce dernier.
Il doit apporter son concours personnel aux travaux du bureau et faire preuve d’assiduité et de solidarité aux autres membres.
Ils sont tenus d’un devoir d’exemplarité.
Article 21 :
Conditions d’élection
La composition d’une liste de candidature au bureau exécutif devra être représentative des différentes filières du secteur agropastoral et respecter au minimum de 30 % de femmes.
Pour conduire une liste électorale, il faut avoir été adhérent du réseau sans interruption pendant au moins trois (03) ans, être à jour de ses cotisations.
Pour la première élection du bureau il faudra être en activité et avoir participé aux différentes étapes de mise en place du réseau, sur le terrain ou dans le Comité Restreint.
En cas de pluralité de listes, est élue la liste ayant obtenu la majorité absolue des voix ;
Au cas où la majorité absolue requise ne serait pas atteinte, il est procédé à un second tour entre les deux listes arrivées en tête, les membres présents ou représentés se prononçant à la majorité relative.
En cas de liste unique, celle-ci est déclarée élue lorsqu’elle obtient la majorité absolue des voix.
Au cas où la liste unique n’obtient pas la majorité absolue requise, une seconde Assemblée Générale Ordinaire Élective devant statuer à la majorité relative des membres présents ou représentés est convoquée dans un délai de trente (30) jours.
Le bureau exécutif sortant assure entre temps la gestion des affaires courantes
Article 22 :
Indisponibilité – Vacance
En cas d’indisponibilité persistante de l’un de ses membres pour quelque cause que ce soit, le bureau exécutif pourvoit à son remplacement par voie de cooptation et en informe les membres à l’Assemblée Générale qui suit.
La durée du mandat du nouveau membre est limitée à celle restant à courir pour les autres membres du Bureau Exécutif.
Article 23 :
Attributions
Le bureau exécutif est l’organe de préparation et d’exécution des décisions et résolutions de l’Assemblée générale.
À ce titre il est le garant de la vision du réseau, il définit la politique générale du REPA-Jeune dans les divers domaines de sa compétence et prend les décisions correspondantes, notamment :
Il arrête le règlement intérieur, les règles de fonctionnement des commissions et des structures spécialisées ;
Il fixe le taux des cotisations, arrête le budget annuel et valide le rapport financier à représenter à l’Assemblée Générale ;
Il statue sur l’aliénation du patrimoine immobilier du réseau et requiert, pour ce faire, l’autorisation expresse de l’assemblée générale ;
Il statue sur les admissions, suspensions et radiations des membres et informe l’Assemblée Générale.
Il assure l’exécution des décisions de l’assemblée générale
Il élabore et assure le suivi des projets et autres programme à développer par le réseau ;
Il impulse l’amendement des statuts et règlement intérieur ;
Il assure la constitution et la tenue d’un fichier des membres ;
Il propose à l’assemblée générale les commissions et autres objectifs de développement du réseau ;
Favoriser les échanges, informations et expériences.
En cas de force majeure, empêchant la convocation de l’Assemblée, et si l’urgence de la situation le justifie, le bureau exécutif peut se saisir lui-même de certaines questions qui menacent le fonctionnement ou la pérennité du réseau.
Il doit toutefois dans ce cas rendre compte à la prochaine Assemblée Générale de l’action menée.
Les fonctions de membre du bureau exécutif sont gratuites.
Toutefois, les membres peuvent prétendre au remboursement des frais exposés dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
Article 24 :
Tenue des rencontres du bureau exécutif
Le bureau exécutif se réunit une fois par trimestre.
Toutefois, il peut se réunir aussi souvent que la bonne marche du réseau l’exige.
En cas d’indisponibilité du Président, la convocation peut être faite :
Par le vice-président
Par un tiers des membres composant l’effectif du bureau exécutif.
L’ordre du jour est arrêté par le ou les auteurs de la convocation à l’exception des points que le bureau exécutif peut mettre d’office à l’ordre du jour conformément aux stipulations du règlement intérieur.
Les convocations des membres du Bureau Exécutif leur sont adressées par tout moyen, notamment par courrier électronique, au moins cinq (05) jours avant la date de la réunion.
Les réunions sont présidées par le président du Bureau Exécutif, à défaut, par un des vice- présidents, à défaut, par un des membres du conseil désigné en séance.
La présence de la moitié (1/2) au moins des membres du Bureau Exécutif est nécessaire pour la validité des délibérations.
Chaque membre du Conseil dispose d’une voix.
Les absents excusés peuvent se faire représenter par un autre membre du Conseil sur la base d’un mandat express déposé en début de séance auprès du Président.
Nul ne peut être porteur de plus d’un mandat.
Le Président peut convoquer aux réunions du bureau toute personne membre du REPA-Jeune dont la présence est jugée nécessaire, sans toutefois que la personne est droit de vote.
Il est tenu une feuille de présence aux réunions du bureau émargé lors de l’entrée en séance par les membres présents en séance tant en leur nom personnel qu’en leur qualité de mandataires de membres représentés.
À cette feuille de présence est joint la lettre mandatant un membre de représenter un autre.
Les décisions sont prises à la majorité simple des membres présents ou représentés.
En cas de partage des voix, celle du président de séance est prépondérante.
Les délibérations sont constatées par des procès-verbaux signés du Président, du rapporteur de séance (01).
Article 25 :
Rôle des différents membres du bureau exécutif
Al.
1 :
Président du bureau exécutif
Le Président du bureau exécutif préside au fonctionnement du réseau.
Il dispose des pouvoirs les plus étendus que lui donnent la loi et les statuts pour agir au nom du REPA-Jeunes vis-à-vis des tiers à l’exception des compétences exclusivement réservés au Bureau Exécutif.
Il est à cet effet le garant de la bonne marche du réseau.
À ce titre il :
Représente le réseau en justice et dans les actes de la vie civile
Assure le strict respect des objectifs du REPA-JEUNES ;
Veille à l’exécution des décisions et résolutions de l’assemblée générale ;
Facilite le bon fonctionnement et la saine gestion des ressources humaine, matérielle et financière du réseau ;
Il peut subdéléguer certains de ses pouvoirs au Secrétaire Permanent, au Vice-Président ou à certains responsables régionaux selon le cas.
Nul ne peut exercer la fonction de Président pendant une période ininterrompue excédant deux (02) mandats.
En cas de vacance du poste de Président, l’intérim est assuré par le vice-président jusqu’à la fin du mandat en cours.
Le vice-président assiste le président dans l’exercice de ses fonctions.
La prise de fonction de cette présidence intérimaire est entérinée par le bureau exécutif.
Par vacance, il faut entendre l’impossibilité définitive du Président d’exercer ses fonctions pour cause de :
Décès ;
Démission ;
Cessation des activités agropastorales ;
Longue maladie ;
Invalidité ;
Condamnation définitive dans une affaire pénale.
Article 26 :
Le conseil des sages
Il est composé des personnes ayant rendu au sein de l’organe dirigeant du réseau des services émérites, à condition d’être disponible pour continuer de servir la cause du réseau.
À cet effet, un ancien président ou des anciens membres du bureau ayant brillé par leur engagement au travail peuvent être élus au sein de ce comité.
Le mandat à un poste au sein de ce comité est proposé par le Président, et validé par élection par l’Assemblée Général aux deux tiers (2/3) des membres présents.
Les présidents, les vice-présidents et membres honoraires sont de droit membres du conseil des sages.
Article 27 :
Membre d’honneur
Le Bureau Exécutif peut compter comme membre d’honneur une personne en raison de ses compétences particulières ou de l’intérêt de son œuvre au regard des missions du Réseau.
Les membres d’honneur sont membres du conseil des sages.
Article 28 :
Secrétariat Permanent
Le REPA-Jeune est doté d’un secrétariat Permanent dirigé par un Secrétaire Permanent.
Le Secrétaire Permanent organise et coordonne le Secrétariat Permanent en vue de l’exécution concrète des missions du réseau, selon les orientations du bureau exécutif et sur instructions du Président.
Garant de l’administration du réseau, il est chargé de la préparation et de la rédaction des correspondances, procès-verbaux, des comptes rendus de réunions, des rapports d’activités, et des projets du bureau exécutif.
Il réunit classe et conserve les documents nécessaires au bon fonctionnement du réseau ;
Il assure la bonne application des statuts et règlement intérieur, le rappel des programmes d’activités ;
Il collecte les propositions d’amendement des statuts et du règlement intérieur ;
Il établit les ordres de dépenses et chèque de décaissement pour signature du président ;
Sa composition et ses attributions opérationnelles sont définies par le règlement intérieur.
Article 29 : les commissaires aux comptes sont chargés de :
Mettre à jour les registres, les fiches et toutes autres documents comptables relevant du REPA-JEUNES ;
Conserver les doubles des documents et les pièces comptables ;
Préparer le projet de budget annuel ;
Garantir la sécurité de la collecte et des dépenses des fonds du réseau et conserver les documents y afférents ;
Présenter semestriellement un rapport financier à l’assemblée générale.
Sécuriser les fonds du REPA-JEUNES.
Article 30 : le trésorier est chargé :
De la collecte des ressources financières et établit les reçus y relatifs ;
D’exécuter les opérations de dépenses ordonnées par le président ;
De respecter les intervalles de dépôt et de retrait des fonds en caisse ;
De la préparation des documents comptables qu’il est tenu de présenter à l’Assemblée Général ou à tout autre organe de contrôle reconnu par le Bureau exécutif
De tenir à jour la comptabilité du REPA-JEUNES ;
D’établir annuellement à l’intention de l’assemblée générale un rapport financier général.
Article 31 :
Le censeur est chargé d’assurer durant les séances l’ordre.
Il assure la discipline ; le respect des règles d’éthiques.
Article 32 :
Les membres du conseil des sages
Ils veillent à ce que le bureau exécutif respecte les statuts et règlements intérieur ; Ils donnent leurs avis sur toutes les questions importantes pouvant affecter la vie du REPA-JEUNES
Article 33 :
Commissions
Les commissions sont constituées pour soutenir et relayer la force de proposition du réseau.
Elles sont créées et mises en place par le bureau exécutif qui en détermine le nombre et l’objet sur proposition du Président.
Elles ont pour principale mission de réfléchir sur les préoccupations des membres du réseau, sur l’environnement général des affaires, de contribuer à préparer les politiques à moyen terme et à long terme du réseau, et de proposer au bureau exécutif des prises de position ou actions dans leur domaine de compétence.
Le Règlement Intérieur définit les règles de fonctionnement des commissions.
Article 34 :
L’organisation du réseau au niveau régional et départemental
Ce sont les GIC et autres organisations locales membres du réseau.
À cet effet, le réseau crée au niveau régional et départemental des représentations qui agissent en son nom, même si elles ne jouissent pas d’une autonomie administrative et financière.
Les bureaux au plan départemental et régional sont composés de membres élus.
Le réseau pourra avoir à l’étranger des bureaux de liaison.
Article 35 :
Le conseil des sages
Al.
1 :
Composition
Il est constitué des personnes ci-après :
Les membres du bureau exécutif ;
Les anciens membres de l’organe dirigeant ayant brillé par leurs sens du devoir et leurs engagements ;
Les anciens présidents ayant justifié d’une bonne gestion les membres d’honneur ;
Le mandat des membres du Conseil de sage est indéfiniment renouvelable.
Al.
2 :
Attributions
Le Conseil des sages est l’organe de réflexion et de proposition pour le développement du réseau.
Il appuie le Bureau Exécutif dans les actions de lobbying.
Il propose les dispositions et moyens à même d’améliorer les performances du réseau.
Il Supervise et veille au bon déroulement des élections des membres du bureau exécutif ;
Il Arbitre les différends entre les membres et l’association et entre les membres entre eux ;
Le conseil des sages se réunit au moins une fois par semestre mais sur convocation du président du bureau exécutif aussi souvent que la marche du réseau l’exige se réunir.
Les réunions du conseil des sages sont sanctionnées par un procès-verbal et des recommandations
Il présente un rapport sur ses activités à chaque Assemblée Générale appelée à statuer sur les activités du réseau.
TITRE III :
EXERCICE COMPTABLE - RESSOURCES - BUDGET - COMPTABILITE - CONTROLE - FONDS DE RESERVE
Chapitre 1 :
Exercice comptable et Gestion des ressources
Article 36 :
Exercice comptable
L’exercice comptable de l’année commence le 1er Janvier de l’année et se s’achève le 31 Décembre de la même année.
La comptabilité du réseau est tenue selon les dispositions du droit et du système comptable OHADA.
Les comptes annuels sont établis à la fin de chaque exercice selon les mêmes méthodes d’évaluation que les années précédentes, sauf si un changement significatif est survenu dans la situation du REPA-Jeunes ou dans les normes comptables ayant cours au Cameroun.
Dans ce dernier cas, toute modification doit être décrite et justifiée en annexes et doit être également signalée dans le rapport de gestion du bureau exécutif.
Le bureau exécutif approuve chaque année le budget du réseau.
Il révise s’il y a lieu le taux des cotisations.
Le bureau exécutif arrête les états financiers de synthèse à la suite des travaux de contrôle du commissaire aux comptes.
Articles 37 :
Ressources
Les ressources du REPA-Jeunes sont notamment constituées par :
Les droits d’adhésion ;
Les cotisations annuelles des membres ;
Les produits des prestations qu’il dispense au profit de ses membres ou des manifestations qu’il organise ;
Tous produits financiers et tous produits des locations immobilières ;
Le cas échéant, les subventions et les dons ;
Et plus généralement, toutes autres ressources autorisées par la loi auxquelles le bureau exécutif décide de faire appel.
Chapitre 2 :
Commissariat aux comptes et fonds de réserves
Articles 38 :
Contrôle - Commissaire aux comptes
Al.1 :
Désignation du commissaire au compte
Le contrôle des comptes du réseau est exercé par un ou deux commissaires aux comptes.
La fonction de Commissaire aux comptes du réseau est exercée par des personnes physiques Experts comptables ou par des sociétés d’expertise comptable inscrites au tableau de l’Ordre National des Experts Comptables du Cameroun (ONECCA).
Sur proposition du bureau exécutif, l’Assemblée Générale Ordinaire désigne un ou plusieurs commissaires aux comptes titulaires et un ou plusieurs commissaires aux comptes suppléants.
Le mandat de commissaire aux comptes est de trois (03) ans renouvelable une fois.
Al.2 :
Rôle du commissaire au compte
Le commissaire aux comptes est chargé du contrôle des comptes, de la vérification des rapports financiers et des opérations comptables et financières de toute nature effectuées par le REPA -Jeunes.
À ce titre,
Il vérifie la situation des cotisations de chaque membre et annexe à son rapport annuel, l’état récapitulatif pour l’ensemble des membres ;
Il vérifie que les états financiers de synthèse sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi que de la situation financière et du patrimoine du réseau pour cet exercice ;
Il vérifie les valeurs et les documents comptables du REPA-Jeunes ;
Il contrôle la conformité de la comptabilité du réseau par rapport aux règles en vigueur ;
Il procède aux vérifications spécifiques par la loi et les règlements en vigueur,
Il rend compte à l’Assemblée Générale de l’exécution de son mandat et signale toute irrégularité ou inexactitude qu’il a pu relever après avoir fait toute vérification et constatation nécessaire.
Article 39 :
Fonds de Reserve
Le fonds de réserve est constitué de l’excédent des produits sur les charges de chaque exercice non affecté en rapport à nouveau ou à l’imputation sur les pertes antérieures.
Il est employé suivant les décisions de l’Assemblée Générale sur proposition du Bureau exécutif.
TITRE IV :
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 40 :
le présent statut est complété par le règlement intérieur ; il fera l’objet d’un débat en assemblée générale pour adoption.
Article 41 : un compte bancaire du REPA-JEUNES sera ouvert dans une institution financière.
Il fonctionnera à l’aide de trois signatures dont celle du président, du trésorier et du commissaire aux comptes N°1 ; les décaissements de fonds peuvent y être effectués au moyens des deux de ces trois signatures dont nécessairement celle du président.
Article 42 : aussi bien les statuts que le règlement intérieur peuvent faire l’objet d’une révision ; la révision est effectuée après débat en assemblée générale.
Translation - English Network of Agro-pastoral Entrepreneurs of Cameroon “NEAP-YOUTHS”
STATUTES
PREAMBLE
With the determination of the Cameroonian government to fight effectively against persistent poverty;
Faced with the multiple challenges that the Cameroonian youth is confronted with and the real difficulties fostered by a social and economic environment which is not always favourable compared to the standard of living of youths;
With our strong commitment to our homeland, we, young Entrepreneurs of the Youth Agro-pastoral Entrepreneurship Programme (AEP-Youth) of Cameroon;
Conscious of the fact that unity is strength, we thought it would be useful to unite ourselves in a youth movement to better defend our interests and difficulties;
Young entrepreneurs from the ten regions of Cameroon make a commitment to put themselves together within the framework of a network called the Cameroon Network of Entrepreneurs and Agro-pastoral Promoters abbreviated “NEAP-YOUTHS”
TITLE I:
TRAINING - NAME - PURPOSE- HEAD OFFICE - DURATION
Article 1:
Training
In Cameroon, young agro-pastoral entrepreneurs of the AEP-Youth, professional organizations and agro-pastoral groups of enterprises, fulfilling the conditions defined below which adhere or will adhere to the present statutes, have formed an association subjected to the provisions of Law No. 90/053 of 19 December 1990 on the freedom of association,in accordance with the general principles of the law governing contracts and obligations, as well as in accordance with the present Statutes.
Article 2:
Name
The association’s name is “NETWORK OF ENTREPRENEURS AND AGROPASTORAL PROMOTERS OF YOUTHS” abbreviated “NEAP-YOUTH”
Article 3:
Purpose
The purpose of the “NEAP-Youth” is to:
Defend the specific interests of young entrepreneurs and act as a relay of information.
Advocate and intermediate with public decision-makers, associations, private sector organizations to take into account the needs of young agro-pastoral entrepreneurs while developing national policies, strategies, plans and programmes.
Serve as a laboratory of ideas, and as a source of proposals by building on the experience of young practitioners in various agro-pastoral professions in order to feed the reflection of youth organizations such as the National Youth Council.
Manage the label of young agro-pastoral entrepreneurs from Cameroon and develop related partnerships both at national and international level
Article 4:
The head office
The head office of “NEAP-YOUTH” is located in Yaoundé.
This head office may be transferred to any other place by resolution of the extraordinary General Meeting following a proposal by the executive bureau;
The Executive bureau may authorise the opening of any delegation or branch of the “NEAP-YOUTH” throughout the Republic of Cameroon as well as any liaison office abroad.
Article 5:
Duration
“NEAP-YOUTH” has an unlimited duration.
TITLE II:
MEMBERSHIP
Article 6:
Membership
Young agro-pastoral entrepreneurs trained by the AEP-Youth or any other programme and whose dynamism and operability are proven may be members of the NEAP-YOUTH;
Corporate bodies defined below which have their head office in the Republic of Cameroon and which fulfil the admission conditions as defined by Article 7 below, and by the internal rules and regulations:
Any enterprise whatever its form, corporate body, private or public practising an agropastoral activity,
Any professional association network of enterprises such as professional associations, CIGs, Federations and Trade unions affiliated to the agro-pastoral sector.
Articles 7:
Membership conditions
To be eligible for NEAP-YOUTH membership, all candidates must:
Draft a written request;
Include any information provided in the appropriate form;
Produce all the necessary elements justifying the real existence of the enterprise or the Network in accordance with the laws and regulations (For corporate bodies);
Undertake to be a member without reserve to the present statutes, internal rules and regulations and the code of ethics;
Pay your dues and other membership fees,
Participate in network activities.
Can apply:
For individuals, any young agro-pastoral entrepreneur in activity, enjoying a proven dynamism in his field of activity
For corporate bodies, any association, enterprise, CIG and cooperative of young people working in the agro-pastoral field and wishing to participate in the activities of the network.
The Executive Bureau decides on applications for admission; it reserves the right to direct a request for application to a professional organization according to the profile of the said application, and the existence or non existence of an appropriate channel.
Article 8:
Rights and duties of members
Every member of NEAP-YOUTH must:
Fully participate in network activities
Contribute positively to the debates on problems related to the life and functioning of NEAP-YOUTH;
Benefit from any service and advantage that NEAP-YOUTH offers in accordance with the provisions of the statutes and internal rules and regulations.
Receive a copy of the statutes and rules and regulations upon registration.
Any member of NEAP-YOUTH has the duty to:
Regularly pay his/her contribution fixed by the internal rules and regulations of NEAP-YOUTH;
Submit to the decisions of NEAP-YOUTH in case of dispute;
Be positively involved in the outreach of NEAP-YOUTH activities.
Defend the interests of NEAP-YOUTH;
Behave in a civic manner.
Article 9: the internal rules and regulations fix the sanctions applicable in case of non-compliance with the texts governing the network
Article 10:
Loss of member status
Membership is lost by:
The death of the individual member
The dissolution, absorption or compulsory liquidation of the enterprise or the Professional Network;
The cessation of activities, the ban, the resignation, the cancellation pronounced by the Executive Bureau;
Failure to comply with the rules of good conduct, including non-payment of contributions, despite duly notified reminders or acts, or behaviour that is detrimental to NEAP-YOUTH.
The General Assembly is informed of all delistings.
The delisting procedure begins with the summoning of the member concerned to hear him on the facts alleged against him.
This hearing is sanctioned by a report signed by the President of the network or his delegate and given to the member concerned.
The member loses his right to be heard in case of unjustified absence at the meeting convened for this purpose, and the Executive Bureau may validly rule and propose his delisting.
In this case, the delisting decision remains final.
In all cases of loss of membership, the late contributions and that of the current year are payable by rights.
The loss of membership automatically entails the resignation of his representative in any function he assumes in the bodies of the network.
TITLE III:
ORGANIZATION AND ADMINISTRATION OF THE NETWORK
Article 11:
Network bodies
The bodies of the network are:
General assemblies;
The Council of Wise Men;
The Executive Bureau;
Specialised commissions;
The Permanent Secretariat;
Article 12:
Conditions of participation at General Assembly;
The General Assembly is composed of pool delegates representing all members of the NEAP Youth as defined in article 6 above.
In order to vote at the General Assembly, the delegates must be up to date with their contributions in the accounting books of the network.
In this regard, sixty (60) calendar days and not more than thirty (30) calendar days before the General Assembly, the Executive Bureau decides on the status of membership dues and draws up a list of members who are up to date with their dues.
Members who are not up to date are notified by writing against receipt and can therefore regularize their situation no later than seven (07) calendar days before the General Assembly.
The final list drawn up by the Permanent Secretary and certified by the External auditor is then kept available at the head office ten (10) calendar days before the date of the General Assembly.
Article 13:
Number of votes - Power of representation
Each member has a vote.
No one can represent a member if he is not himself a member and up to date with his dues.
No one can represent more than two (02) members.
Article 14:
Convocation of the General Assembly
The General Assembly meets on the days and at the times indicated in the notice of meeting, at the Network’s head office, or exceptionally at any other place in the city where the head office is located.
General Meetings are convened by the President of the Executive Bureau by individual letter duly discharged addressed to each member at his last known address or by notice inserted in a newspaper for legal notices.
The General Assembly may also, in the event of non-convocation over a period of fifteen (15) months by the Executive Bureau, be convened by decision of one quarter (1/4) of the members who are up to date with their dues.
It can then validly deliberate only if at least half (1/2) of the members of the Network who are up to date with their dues are present or represented.
The period between the date of publication of the notice of meeting, the sending of individual letters and the date of the meeting of the Meeting shall be at least fifteen (15) calendar days on the first convocation, and in case of absence of quorum, of seven (07) calendar days on second convocation.
Article 15:
Meeting Management
Only members who are up-to-date with their dues take part in the deliberations,
The agenda is decided by the Executive Bureau or by the members who convened the General Meeting.
Any member of the Network may request the inclusion of an item on the agenda.
This request must reach the head office against receipt from the Permanent Secretariat at least ten (10) calendar days before the date of the meeting.
The Executive Bureau decides on the requests for inclusion of an item on the agenda formulated by the members and informs the applicants of their decision.
The different Meetings are chaired by the President of the Executive Bureau; if the latter is absent or unable to attend, the meeting is chaired by a Vice-President of the Bureau, otherwise, the Assembly itself elects its President.
The President of the Assembly is assisted by two (02) scrutineers chosen among the NEAP-Youth members who are actually present at the meeting, and by the Permanent Secretary of the network as secretary of the meeting.
During the Elective Ordinary General Assembly, the Bureau of the Assembly is made up of a President and two (02) scrutineers elected among honorary members of NEAP-Youth honours present at the assembly.
Article 16:
Attendance sheet
It is established for each General Assembly, and it indicates the identity of each person who took part in the deliberations, the identity of the member, his representative or, where applicable, the representative who took part in the deliberations.
This attendance sheet is signed by all the members present and by the representatives of the represented members.
It is then certified by the members of the Bureau of the Assembly.
Attached to this attendance sheet are the proxies of the represented members.
Article 17:
Annual General and Elective General Meetings
The Ordinary General Shareholders’ Meeting must, in general, rule on any issue that does not entail direct or indirect modification of the articles of association and which does not fall within the exclusive competence of the Extraordinary General Meeting.
These include amongst others:
To approve the management report of the executive bureau;
To approve the summary financial statements;
To decide on the allocation of profits;
To appoint auditors and possibly their remuneration;
To take note of the admissions and delistings decided by the Executive Bureau;
The Elective Ordinary General Assembly.
The NEAP-Youth holds an Elective Ordinary General Assembly if necessary.
It elects the members of the executive bureau by list vote.
The election takes place during the last Ordinary General Assembly, when the term of office of the members of the Executive bureau expires.
The lists in competition are deposited at the head office of the network, at the Permanent Secretariat of NEAP-Youth against a receipts of 10 (ten) calendar days before the voting date.
The members on the competition lists must be up to date with their dues before the lists are deposited.
A member can only appear on one list.
The members of the Committee of Wise men supervise and ensure the proper conduct of the vote, which must be organized in accordance with the present statutes and the internal rules and regulations.
After applications have been submitted by the heads of the lists, a report from the Permanent Secretariat certifying the list of the members who have paid their dues is produced before the executive bureau decides on the provisional lists authorised to present to the electors.
These lists are communicated to the Committee of Wise men by the President of the Executive Bureau.
The Committee of Wise men ensures the regularity of each list, in particular the representativity in all the lists in competition of all the sectors of activities in accordance with article 6 of the present statutes and each list should be made up of at least 30% of women.
After consulting the Committee, the President of the Executive Bureau communicates the final lists to all members no later than Five (5) days before the voting date.
Quorum
The quorum for Annual Ordinary General Meetings and Elective Ordinary General Meetings is half (1/2) of the voting members.
To deliberate validly, the Extraordinary General Assembly must include at least half (1/2) of the members of the network with voting rights.
In the absence of a quorum, a new meeting shall be convened within thirty (30) days and the applicable quorum shall be one-third (1/3) of the voting members present or represented.
Voting is done by an absolute majority of the voters.
Articles 18:
Extraordinary General Assembly
The Extraordinary General Assembly is convened by the executive bureau to rule on any amendment to the NEAP-Youth statutes.
The decisions of the Extraordinary General Assembly are taken by a majority of two-thirds (2/3) of the votes of the members present or represented on first convocation and half (1/2) on new convocation.
Article 19:
The Committee of Wise men
The Committee of Wise men is made up of 9 to 12 people, chosen from honorary members and representatives of sponsors and partner organizations.
It is an advisory body that has the latitude to make recommendations to the Executive Bureau.
The Wise Men provide counsel to network members and its President.
The tasks of members of the Committee of Wise men shall be free of charge
TITLE IV:
THE EXECUTIVE BUREAU
Article 20:
Composition of the executive bureau
The executive bureau is made up of (10) individuals representing the members directly elected by the Elective General Assembly by a majority vote of the list for a three-year term.
However, by co-optation, the number of executive bureau members may be increased but may not exceed nine (09).
These nominations are subject to ratification by the next General Assembly.
It consists of a (01) president, a (01) vice-president, a secretary general (01), an assistant secretary-general (01), a treasurer (01).
Each member of the Executive bureau is required to actively participate in the meetings of the Executive bureau.
They must give their personal assistance to the work of the office and show diligence and solidarity to the other members.
They are bound to be an example.
Article 21:
Election conditions
The list of candidates for the executive bureau must include people from the various sectors of the agro-pastoral sector and it should have at least 30% of women.
To draw up a list of electors, you must have been a member of the network without interruption for at least three (03) years and you must be up to date with your dues.
For the first election of the office, you must participate in activity and you must have participated in the various stages of setting up the network, in the field or in the Restricted Committee.*************************Laura ended here!
In case of plurality of lists, the list which has the absolute majority of the votes is elected;
In the event that the required absolute majority is not attained, a second round shall be held between the two lists which come first, the members present or represented will vote by a relative majority.
In the case of a single list, this list is elected when it obtains the absolute majority of the votes.
In the case where the single list does not obtain the required absolute majority, a second Elective Ordinary General Meeting which will decide by a relative majority of the members present or represented shall be convened within thirty (30) days.
In the meantime, the outgoing executive bureau ensures the management of day-to-day affairs
Article 22:
Unavailability - Vacancy
In case of persistent unavailability of one of its members for any reason whatsoever, the executive bureau chooses their replacement by co-optation and informs the members at the next General Meeting.
The term of office of the new member is limited to that remaining for the other members of the Executive Bureau.
Article 23:
Attributions
The executive bureau is the preparation and execution body of the decisions and resolutions of the General Assembly.
In this capacity, it is the guarantor of the network’s vision, it defines the general policy of NEAP-Youth in the various areas of his competence and takes corresponding decisions, such as:
It lays down the internal rules and regulations, the operating rules of commissions and specialised structures;
It sets the rate of contributions, sets the annual budget and validates the financial report to be presented at the General Assembly;
It rules on the alienation of the network’s real estate assets of the network and to do so, it needs the express authorisation of the general meeting for this purpose;
It rules on the admissions, suspensions and delistings of members and informs the General Assembly.
It ensures the execution of the decisions of the general assembly
It develops and monitors projects and other programmes to be developed by the network;
It provides the impetus for the amendment of the statutes and internal rules and regulations;
It ensures the constitution and the holding of members’ file;
It proposes commissions and other objectives of developing the network to the general assembly;
It promotes exchange of information and experiences.
In the event of force majeure hindering the convening of the meeting, and if the urgency of the situation os justified, the executive bureau can handle some of the issues which jeopardise the running or the durability of the network.
In this case, however, the bureau must give account to the next General Assembly on the action taken.
The tasks of members of the Executive bureau shall be free of charge
However, members shall be entitled to receive a refund of expenses incurred in the performance of their duties.
Article 24:
Holding Executive Bureau Meetings
The Executive Bureau meets once a quarter.
However, it can meet as often as the proper functioning of the network requires.
In case of unavailability of the President, the meeting can be convened:
By the Vice President
By a third of the members of the executive bureau staff.
The agenda is defined by those who convened the meeting, with the exception of the items that the executive bureau may automatically put on the agenda in accordance with the stipulations of the internal rules and regulations.
Convocations of the Executive Bureau members are sent to them by any means, especially by e-mail, at least five (05) days before the date of the meeting.
Meetings are chaired by the President of the Executive Bureau, in his absence, by one of the Vice-Presidents, in his absence, by one of the members of the Bureau appointed at the meeting.
The presence of at least half (1/2) of the members of the Executive Bureau is necessary for the deliberations to be valid.
Each member of the committee has one vote.
Excused absentees may be represented by another member of the Board on the basis of a written mandate given at the beginning of the meeting to the President.
No one may carry more than one mandate.
The President may convene to Bureau meetings any person who is a member of the NEAP-Youth and whose presence is deemed necessary. However, the person is not entitled to vote.
An attendance sheet shall be kept at the Bureau meetings which shall be signed by the members attending the meeting upon their entry, both on their own behalf and as representatives of the members represented.
On this attendance sheet is attached the letter mandating one member to represent another.
Decisions are taken by a simple majority of the members present or represented.
In the event of a tie, the chairperson of the meeting shall have the casting vote.
The deliberations are recorded in minutes signed by the Chairman, the reporter of the meeting (01).
Article 25:
Role of the different members of the executive bureau
Al.
1:
President of the Executive bureau
The President of the Executive bureau chairs the running of the network.
He possesses the most extensive powers bestowed on him by the law and statutes to act on behalf of NEAP-Youth vis-à-vis third parties with the exception of the powers reserved exclusively for the Executive Bureau.
He is, for this purpose, the guarantor of the smooth running of the network.
In this capacity, he:
Represents the network in justice and in acts of civil life
Ensures the strict respect of the objectives of NEAP-YOUTH;
Ensures the execution of decisions and resolutions of the general assembly;
Facilitates the proper functioning and sound management of the human, material and financial resources of the network;
He may sub-delegate some of his powers to the Permanent Secretary, the Vice-President or to certain regional officials as the case may be.
No one may exercise the role of President for an uninterrupted period exceeding two (2) terms.
In the event of the vacancy of the post of President, the interim is ensured by the vice-president until the end of the current mandate.
The Vice-President assists the President in the performance of his duties.
The inauguration of this interim presidency is ratified by the executive bureau.
Vacancy means the final impossibility of the President to perform his duties because of:
Death;
Resignation;
Cessation of agro-pastoral activities;
Long illness;
Disability;
Final conviction in a criminal case.
Article 26:
The Committee of Wise Men
It is made up of persons who have rendered distinguished services within the governing body of the network, provided that they are available to continue to work in favour of the network.
To this end, a former president or former members of the board who stand out by their commitment to work can be elected to this committee.
The mandate for a position in this committee is proposed by the President, and validated through election by the General Assembly by two thirds (2/3) of the members present.
Presidents, Vice-Presidents and Honorary Members are ex-officio members of the committee of wise men.
Article 27:
Honorary Member
The Executive Bureau can consider a person as an honorary member because of his particular skills or the interest of his work with regard to the missions of the Network.
Honorary members are members of the Committee of Wise Men.
Article 28:
Permanent Secretariat
NEAP-Youth has a Permanent Secretariat headed by a Permanent Secretary.
The Permanent Secretary organizes and coordinates the Permanent Secretariat for the concrete execution of the network’s missions, according to the orientations of the executive bureau and on the instructions of the President.
Guarantor of the administration of the network, he is in charge of preparing and drafting correspondences, minutes, reports of meetings, activity reports, and projects of the executive bureau.
He gathers, classifies and keeps the documents necessary for the proper functioning of the network;
He ensures the proper application of the statutes and internal rules and regulations and he reminds people of the programmes of activities;
He collects proposals for amendment of statutes and internal rules and regulations;
He drafts expense orders and disbursement check to be signed by the president;
The composition and operational responsibilities of the permanent secretariat are defined by the internal rules and regulations.
Article 29: The auditors are in charge of:
Updating registers, records and other accounting documents of NEAP-YOUTH;
Keeping duplicate documents and accounting documents;
Preparing the draft annual budget;
Guaranteeing the security of collection and expenditures of network funds and keeping related documents;
Presenting a financial report every six months to the general assembly.
Securing NEAP-YOUTH funds.
Article 30: The treasurer is responsible for:
Collecting financial resources and preparing receipts for them;
Executing the expenditure operations ordered by the president;
Respecting the intervals for depositing and withdrawing cash on hand;
preparing accounting documents which he has to submit to the General Assembly or any other supervisory body recognised by the Executive Bureau
Keeping the accounts of NEAP-YOUTH up to date;
Annually preparing a general financial report for the General Assembly.
Article 31:
The censor is in charge of ensuring order during the sessions.
He ensures discipline; and ensures the respect of ethical rules.
Article 32:
The members of the committee of wise men
They ensure that the executive board complies with the statutes and internal rules and regulations; They give their opinions on all important issues that may affect the life of NEAP-YOUTH
Section 33:
Commissions
Commissions are formed to support and relay the strength of the proposal of the network.
They are created and put in place by the executive bureau, which determines their number and purpose on the proposal of the President.
Their main mission is to reflect on the concerns of the members of the network, on the general business environment, to help prepare medium-term and long-term network policies, and to propose actions to the executive bureau in their area of competence.
The Internal Rules and Regulations define the operating rules of the commissions.
Article 34:
Network organization at regional and divisional level
These are CIGs and other local organizations which are members of the network.
To this end, the network creates representations at the regional and divisional level that act on its behalf, even if they do not benefit from administrative and financial autonomy.
Offices at the divisional and regional levels are composed of elected members.
The network may have liaison offices abroad.
Article 35:
The Committee of Wise Men
Al.
1.
Composition
It is made up of the following persons:
Members of the executive board;
Former members of the governing body who stand out with their sense of duty and commitment;
Former Presidents having shown proof of good management, honorary members;
The mandate of the members of the Committee of Wise Men is indefinitely renewable.
Al.
2.
Attributions
The Committee of Wise Men is the body responsible for thinking and making proposals for the development of the network.
It supports the Executive Bureau in lobbying actions.
It proposes provisions and means to improve network performance.
It supervises and ensures the smooth conduct of elections of members of the executive bureau;
It arbitrates disputes between the members and the association and between the members themselves;
The Committee of Wise men meets at least once a semester but on convocation of the President of the Executive Bureau as often as the network requires it to meet.
The meetings of the committee of wise men are sanctioned by minutes and recommendations
It presents a report on its activities to each General Assembly convened to rule on the activities of the network.
TITLE III:
FISCAL YEAR - RESOURCES - BUDGET - ACCOUNTING - CONTROL - RESERVE FUNDS
Chapter 1:
Fiscal Year and Resource Management
Article 36:
Fiscal year
The fiscal year begins on 1st January of the year and ends on 31st December of the same year.
The accounting of the network is held according to the provisions of the OHADA law and accounting system.
The annual accounts are drawn up at the end of each fiscal year using the same valuation methods as in previous years, unless a significant change has occurred in the situation of the NEAP-Youth or in the accounting standards in force in Cameroon.
In the latter case, any modification must be described and justified in appendices and must also be indicated in the management report of the executive bureau.
The Executive bureau approves the network budget annually.
It revises the rate of contributions, if applicable.
The executive dues decides on the summary financial statements as a result of the control work of the auditor.
Articles 37:
Resources
The resources of the NEAP-Youth consist in particular of:
Membership dues;
Annual membership dues;
The income of the services it provides to the benefit of its members or the events it organizes;
All financial income and all income of real estate rentals;
Where applicable, grants and donations;
And more generally, any other resources authorised by law to which the executive bureau decides to use.
Chapter 2:
External auditors and reserve funds
Articles 38:
Control - External Auditor
Al.1:
Appointing an external auditor
The auditing of the network accounts is carried out by one or two auditors.
The audit function of the network is performed by individuals, chartered accountants or by accounting firms registered on the roll of the National Association of Chartered Accountants of Cameroon (ONECCA).
On the proposal of the executive bureau, the Ordinary General Meeting appoints one or more external auditors and one or more alternate auditors.
The external auditor’s mandate is three (03) years renewable once.
Al.2:
Role of the external auditor
The external auditor is responsible for auditing the accounts, auditing financial reports and accounting and financial operations of all kinds carried out by NEAP-Youth.
In this capacity,
He checks the status of the contributions of each member and appendices to his annual report, the summary statement for all members;
He verifies that the summary financial statements are regular and fair and gives a true and fair view of the results of the operations of the past fiscal year, as well as the financial situation and the network assets for that fiscal year;
He checks the values and accounting documents of NEAP-Youth;
He checks the compliance of the network’s accounting system with the rules in force;
He carries out the specific verifications by the law and the regulations in force,
He reports to the General Assembly on the execution of his mandate and points out any irregularity or inaccuracy he may have encountered after having made any necessary verification and finding.
Article 39:
Reserve Funds
The reserve fund consists of the excess of revenue over the expenses of each unallocated fiscal year relating to the re-reporting or the allocation to past losses.
It is used according to the decisions of the General Assembly on proposal of the Executive Bureau.
TITLE IV:
MISCELLANEOUS AND SUNDRY PROVISIONS
Article 40:
this statute is completed by the internal rules and regulations; it will be debated at the General Meeting for adoption.
Article 41: A NEAP-YOUTH bank account will be opened in a financial institution.
It will operate with three signatures including that of the President, the Treasurer and the External Auditor No. 1; disbursements of funds can be made by means of two of these three signatures, including inevitably that of the president.
Article 42: the statutes and the internal rules and regulations procedure may be revised; the revision is carried out after debate in general assembly.
French to English: ETUDE DOCUMENTAIRE SUR LA DYNAMIQUE DE LA CONSOMMATION DES PROTEINES ET LEURS POTENTIELS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT DANS LE BASSIN DU CONGO General field: Science Detailed field: Livestock / Animal Husbandry
Source text - French ETUDE DOCUMENTAIRE SUR LA DYNAMIQUE DE LA CONSOMMATION DES PROTEINES ET LEURS POTENTIELS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT DANS LE BASSIN DU CONGO
Another vision of Africa
Rapport final
Septembre 2019
Table des matières
RESUME EXECUTIF
Dans le Bassin du Congo, le gibier fournit une part importante des protéines consommées par les ménages ruraux.
Dans un contexte d’urbanisation croissante, une bonne connaissance de la consommation de viande de brousse par les ménages urbains est indispensable, tant pour traiter les questions de sécurité alimentaire que pour développer des stratégies de conservation de la biodiversité.
La problématique de la viande de brousse est donc aujourd’hui placée au centre de la gestion durable des ressources naturelles dans le Bassin du Congo.
La chasse procure environ cinq millions de tonnes de gibiers chaque année dans le bassin du Congo, ce qui pose des problèmes écologiques évidents, notamment pour les espèces les plus vulnérables.
C’est ainsi que WWF a initié la présente étude pour synthétiser sur la base des études, le niveau de connaissances actuelles des tendances de production et de consommation des protéines en général et de la viande de brousse particulier.
Cet aperçu présente en outre les impacts environnementaux, socio-économiques et nutritionnels ainsi que les menaces de la production et de la consommation de protéines.
Sur la base des rapports d’études réalisées et des interviews des informateurs clés il ressort que:
La viande de chasse constitue une des principales sources de protéines animales pour l’alimentation des ménages dans le bassin du Congo.
Ce mode d’alimentation est ancré dans les habitudes alimentaires de la population, quelles que soient les caractéristiques socioculturelles.
Les mammifères représentent environ 90 %, les reptiles 6 % et les oiseaux 3 % des captures réalisées.
Parmi ces mammifères, les rongeurs et les ongulés constituent plus de 2/3 des carcasses.
Trois espèces à elles seules représentent près de 70 % du gibier vendu sur tous les marchés d’Afrique Centrale : le céphalophe bleu (Cephalophus monticola), l’Athérure africain (Atherurus africanus) et le singe hocheur (Cercopithecus nictitans).
Les principaux facteurs qui orientent le ciblage des espèces sont :
(i) la disponibilité et /ou l’abondance de l’espèce, (ii) le types d’équipement du chasseur (pièges, armes à feu), (iii) des considérations culturelles comme les tabous, les interdits alimentaires, le totémisme, (iv) l’offre et la demande sur le marché, (v) les habitudes alimentaires et le goût recherché.
Les sources alternatives de protéines animales (le bovin, les Ovins, les caprins, les porcins, la volaille, l’élevage non conventionnel, la pêche artisanale continentale et l’apiculture) et protéines végétales (l’arachide, les graines de courge ou concombre et le haricot) sont produits et consommés en Afrique centrale.
Dans les 30 prochaines années, plusieurs scénarios de changement de production et de consommation des protéines de brousses sont possibles et les principaux facteurs pouvant influencer ces changements sont :
(i) la rapide expansion de la population humaine, (ii) la perte de la forêt due à une utilisation des terres pour l'agriculture, (iii) l’ouverture de zones jusque-là inaccessibles, (iv) la surexploitation de la faune, (v) la faible production du bétail domestique pour combler le vide créé par la diminution des ressources fauniques.
Si la consommation de la viande de brousse est locale, il n'y aura pas de problème d'autant plus que les espèces sont prolifiques.
Cependant, les installations des chantiers dans ces zones, notamment la construction des routes, l'exploitation des ressources naturelles et minières et bien d'autres font favoriser l’accès à la forêt et on pourra noter une perturbation du potentiel faunique et une disparition de certaines espèces.
Aussi, la perturbation du développement démographique pourra accroître la consommation des espèces interdites comme les chimpanzés et les gorilles.
La disparition de la faune dans les forêts du bassin du Congo pourrait mettre sérieusement en péril l’identité culturelle et spirituelle de plusieurs communautés autochtones et locales et autres communautés qui dépendent de la forêt.
La gestion durable des ressources fauniques doit donc prendre en compte cette connaissance dans le cadre de la mise en place des activités alternatives durables et génératrices des revenus.
Malgré l’attention particulière portée sur la problématique « viande de brousse », l’information disponible sur la chasse et le commerce est encore fragmentaire et les leçons apprises sont difficiles à capitaliser.
La faune et la viande de brousse ne sont pas encore incluses de façon explicite dans les données actuellement collectées par l’Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale (OFAC).
Pour contribuer à la lutter contre le braconnage et la préservation de la biodiversité, Il nous paraît capital de :
Discuter avec l’ensemble des acteurs de la chaine de valeurs de la viande de brousse pour comprendre le niveau d’implication et de dépendance de chacun de ces acteurs dans la chaîne, afin de définir avec eux les stratégies de réduction de la pression de cette ressource et les alternatives disponibles et viables par zone.
Réaliser une étude de la chaîne de valeur de la viande de brousse avec un point d’or sur la compréhension des acteurs locaux (profil des acteurs précisant les possibilités de reconversion) des zones de production qui permettrait de mieux apprendre de la chaine et limiter les considérations généralistes qui globalisent les actions à mener pour contribuer à la conservation ou à la gestion durable de la faune sauvage.
LISTE DES ABREVIATIONS
ACEFA :
Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales
CIFOR :
Centre de recherche forestière internationale
CIRAD :
Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
COMIFAC
Commission des Forêts d’Afrique Centrale
DDADER :
Délégation Départementale de l’Agriculture et du Développement Rural
DDEDIA :
Délégation Départementale de l’Elevage des pêches et des industries Animales
DRADER :
Délégation Régionale de l’Agriculture et du Développement Rural)
FAO :
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
MINFOF :
Ministère des forêts et de la faune
OFAC :
Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale
OFAC :
Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale
ONG :
Organisation non Gouvernementale
PACA :
Projet d’Amélioration de la Compétitivité Agricole
PDFP :
Programme de Développement de la Filière Porcine
RCA :
République Centrafricaine
SODEFOR :
Société de développement forestier
TNS :
Trinational de la Sangha
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinational_de_la_Sangha
TRIDOM :
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
Tri-National Dja-Odzala-Minkébé
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
VIH :
Virus Immunodéficience Humain
VIS :
Virus Immunodéficitaire Simien
WCS :
Wildlide Conservation Society
WWF :
World Wildlife Fund
I. RAPPELS SUR LES TERMES DE REFERENCES
I.1.
Contexte et justification de l’étude
Les systèmes alimentaires des peuples du bassin du Congo sont liés à leur environnement et proviennent de l’agriculture (principalement de subsistance), la chasse et la pêche constituant une source importante d’apport protéiques clés, à savoir les protéines animales et végétales.
La viande de brousse, par exemple, représente une source importante de protéines animales pour une plus grande proportion de cette population.
La consommation de la viande de brousse est en train de devenir une menace majeure pour la faune sauvage et on s'inquiète de plus en plus des risques qu'elle pose pour la santé publique par la transmission des virus zoonotiques.
Cela est évident avec les épidémies récentes de la maladie à virus Ebola dans certains pays africains.
Selon des études antérieures au Cameroun, la viande de brousse constituait un régime important pour de nombreux Camerounais urbains et ruraux et fournissait environ 70 à 80 % de protéines animales, en particulier dans la région du Sud.
Il n’est pas certain que cette tendance évolue, en particulier avec l’augmentation de la population et l’urbanisation accrue autour de certaines des zones d’approvisionnement (zones protégées, concessions forestières, etc.) telles que Yokadouma, Djoum, Sangmelina, Abongbang, Lomie, etc.
Le WWF a mené des études sur la faune sauvage et la viande de brousse, notamment une sur le commerce de la faune sauvage à Campo et dans les villes environnantes telles que Kribi en 2012, une enquête sur la viande de brousse autour du parc national de Lobeke en 2015 et une autre sur la typologie de la viande de brousse et la lutte contre sa consommation illégale commercialisée à Yaoundé en 2012.
Cependant, ces différentes études n’ont pas beaucoup mis l’accent sur la question de l’analyse de la relation entre la viande de brousse et les protéines.
Le WWF, dans la plupart des paysages qu’il exploite au Cameroun, a collaboré avec les communautés locales pour promouvoir des solutions de remplacement de la viande de brousse par des protéines animales et végétales provenant de la viande de porc, volaille et des légumes, en particulier dans la plupart des cas, ce type de braconnage étant également associé au trafic d'espèces sauvages.
I.2.
Objectifs de l’étude
Cette étude a pour objectifs de faire une synthèse documentaire actualisée de :
La dynamique de la consommation de protéines (viandes de brousse, viandes d’élevage, protéines végétales).
Cet aperçu comprendra les impacts environnementaux, socio-économiques et nutritionnels et les menaces de de la consommation de protéines autour des aires protégées d’Afrique centrale,
La consommation des protéines dans l’espace TRIDOM du bassin du Congo: quelles espèces sont ciblées, quels facteurs culturels, économiques ou nutritionnels déterminent la consommation et quels sont les impacts environnementaux de la consommation,
La manière dont les produits protéiques sont actuellement produits et consommés dans le paysage.
(caractérisation et quantification des impacts nutritionnels, sur les moyens de subsistance et environnementaux.
Tout en mettant en évidence les facteurs socio-économiques ou géographiques des différences de résultats,
Les alternatives aux viandes de brousse et l'évolution de la consommation en produits protéiques dans les 30 à 50 prochaines années.
Identification de 3 à 5 moteurs de changement sur la production et la consommation de protéines, les impacts environnementaux, nutritionnels et sur les moyens de subsistance dans le pays (processus, direction et ampleur du changement).
L’étude des manifestations attendues ou possibles de ce changement à l'échelle infranationale (évolution de la disponibilité de la viande de brousse, changements démographiques, revenus et le changement climatique),
Le résumé des sections précédentes en mettant l'accent sur les domaines de consensus et de désaccord et sur les anomalies ou les dynamiques uniques, avec la mise en évidence, si elle existe et pertinente, une politique claire pour une production / consommation plus durable de protéines,
Présenter un aperçu de la qualité des données et des lacunes à l’échelle infranationale.
II.
MÉTHODOLOGIE
II.1.
Collecte et traitement des données
Les principales méthodes de collecte de données utilisées pour la présente étude sont:
La revue documentaire en se basant sur de sources internationales, régionales et nationales, de la littérature universitaire, etc.
Les interviews ou entretiens structurés pour collecter les données auprès du personnel WWF et ses partenaires et auprès des projets et programmes travaillant pour la même logique tout en excluant tous ceux qui pourraient nécessiter un déplacement hors de Yaoundé.
Nos propres analyses ou jugements pour des avis sur certains questionnements.
De cette orientation méthodologique, il ressort le besoin de deux sources de données: données primaires et données secondaires.
Pour les données primaires, il s’est agi d’une lecture synthétique des documents collectés dans le but de faire ressortir les éléments intéressants pour l’étude tels que :
(i) la situation actualisée de la consommation de protéines, (ii) les tendances de consommation des protéines basées sur les différentes études du WWF et d’autres sources de données, (iii) les impacts environnementaux, socio-économiques et nutritionnels, (iv) les menaces de la production et de la consommation de ces protéines animales, ainsi que (v) les menaces potentielles pour la production de facteurs environnementaux tels que le changement climatique.
Cette analyse documentaire a contribué aussi à l’évaluation des changements de consommation et de production des protéines dans les 30 à 50 années à venir, en présentant, les facteurs, l’ampleur, le processus de ce changement, sans oublier la direction du changement et les impacts environnementaux, nutritionnels et sur les moyens de subsistance du changement.
Pour les données secondaires issues des interviews, elles ont nécessité une analyse qualitative et quantitative.
Ces données ont permis de présenter selon les personnes interviewées, les sources et types de protéines, les espèces concernées, les facteurs orientant ce choix, les sources de remplacements existantes et /ou possibles.
Elles ont aussi permis de présenter selon ces personnes, le changement pressenti dans les 30 à 50 années à venir, les facteurs de ces changements et leurs impacts potentiels sur l’environnement, la nutrition et sur les moyens de subsistance des populations.
Elle nous permettra enfin d’avoir selon les personnes interrogées une analyse de la mise en œuvre des projets de protection de la faune sauvage, des améliorations possibles ou nécessaires pour ce type de projets et l’impact que ces améliorations pourront avoir sur l’avenir de la protection de la faune.
Les personnes ayant participées à la collecte des données primaires travaillent entre autres dans les ONG ci-après :
WWF,
Rainforest alliance,
Fondation Tri-national de la Sangha,
Observatoire des forêts de l’Afrique Centrale
COMIFAC,
Université de Yaoundé 1 et CRESA Forêt -bois
II.2.
Présentation de la zone d’étude de cas
Selon les TdRs, l’étude doit se faire dans au moins deux des trois paysages de l’espace d’intervention de WWF dans le bassin du Congo.
L’étude devra prendre en compte le Cameroun et au moins un autre pays du bassin du Congo.
Le tableau ci-après présente ces différents espaces.
Paysage
TNS – Aires protégées
Campo Ma’an
TRIDOM
Zone constituant l’aire protégée
Dzanga Sangha – RCA
Lobéké – Cameroun
Nouabale Ndoki – Congo
Compo et Ma’a au Cameroun
Cameroon
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/cameroon/
Gabon
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/gabon/
Republic of Congo
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/republic_of_congo/
TRIDOM:
Tri-National Dja-Odzala-Minkébé (Minkebe NP in Gabon, Odzala-Kokoua NP in Congo, and Nki NP in Cameroon)
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
La zone d’étude choisie et validée par l’équipe de suivi de l’étude se présente comme suit:
Paysage
TNS – Aires protégées
Campo Ma’an
Zone constituant l’aire protégée
Dzanga Sangha – RCA
Lobéké – Cameroun
Nouabale Ndoki – Congo
Compo et Ma’an au Cameroun
Il s’est agi donc d’une collecte dans 3 pays du Bassin du Congo que sont le Cameroun (Campo - Ma’an et Lobéké) ; le Congo (Nouabale Ndoki) et la RCA (Dzanga Sangha).
La Région du Sud dans laquelle est logée le parc national de Campo et Ma’an, abrite une gamme variée d’espèces animales terrestres et aquatiques composée de mammifères, de reptiles, d’amphibiens, d’oiseaux et de poissons.
On dénombre globalement 132 espèces de mammifères issues de treize (13) ordres dont certaines sont menacées d’extinction ou en danger, notamment les gorilles, les chimpanzés, les éléphants de forêt gros porteurs de pointes, les panthères, etc. La faune aviaire très variée, est constituée de trois cent deux (302) espèces dont deux (02) espèces endémiques (le Malimbe de Rachel et l’Hirondelle de forêt).
La faune aquatique quant à elle est constituée de 249 espèces de poissons dont quatre (04) espèces endémiques connues.
On note également, quatre-vingt (80) espèces d’amphibiens dans la Région dont la grenouille Goliath (Conraua goliath).
Dans cette zone se pratique l’agriculture itinérante sur brûlis qui alterne essartage (défrichage), mise en culture et jachères selon des combinaisons complexes et variables.
Selon le rapport annuel 2006 du MINFOF, cette agriculture présente la base calorique du régime alimentaire tandis que les ressources sauvages en fournissent la part protéique.
La culture de base est constituée du manioc, de la banane plantain, de l’igname et du macabo.
À ces cultures de base s’ajoutent partout le maïs, la patate douce, la canne à sucre ainsi que des plantes fruitières et légumières.
Le cacao et la courge sont les principales cultures de rente.
Le parc national de Lobéké, principalement constitué de forêt équatoriale, fait partie du bassin du Congo à l’extrême sud-est du Cameroun.
Il couvre une superficie de 217 854 ha (2 178,5 km2).
Le parc s’inscrit dans le cadre de l’initiative de conservation transfrontalière, connue sous le nom de Trinational de la Sangha (TNS).
C’est un paysage prioritaire de conservation de la biodiversité qui regroupe, en plus du parc national de Lobéké, la réserve spéciale de Dzangha-Sangha (RCA) et le Parc national de Nouabalé-Ndoki (Congo-Brazzaville).
Lobéké dispose d’un réseau de clairières marécageuses en particulier sur le flanc oriental du parc (Wikipedia, 2018).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassin_du_Congo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cameroun
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinational_de_la_Sangha
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversité
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Réserve_spéciale_de_Dzangha-Sangha&action=edit&redlink=1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Nouabalé-Ndoki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Congo-Brazzaville
Le site internet de la réserve de Dzanga-Sangha liste 103 espèces de mammifères visibles dans le paysage de la Sangha, dont 16 espèces de singes, 13 espèces de carnivore, le groupe le plus représenté est celui des rongeurs avec 33 espèces.
Parmi les espèces emblématiques on trouve l'éléphant de forêt, le Gorille des plaines, les Chimpanzés, les Colobes localement appelés "Magistrats", les Bongos, les grandes antilopes, les Buffles de forêt, les Potamochères et Hylochères deux genres de sangliers africains, les petites antilopes du genre Céphalophe (6 espèces), l'Oryctérope du Cap, deux espèces de Pangolins et pour finir par les carnivores, les loutres à joues blanches et les Panthères.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodentia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Éléphant_de_forêt_d'Afrique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorilla_gorilla_gorilla
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chimpanzé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Colobus_guereza
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bongo_(animal)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Buffle_nain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Potamochères
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hylochoerus_meinertzhageni
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cephalophus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oryctérope_du_Cap
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnivora
II.3.
Limites de l’étude ou données complémentaires à rechercher
Entre autres limites pour l’étude, nous notons que :
Les données sont collectées uniquement de deux sources (revue de la littérature et les interviews), il aurait été important d’adjoindre une autre source (la cible ou population locale des zones d’intervention) pour la triangulation des informations,
Le fait que la majeure partie des données capitales pour l’étude sont des données datant de plus de 5 années alors le contexte dans ces zones évoluent rapidement avec la demande urbaine, la démographie et les changements climatiques,
La limitation de l’étude à seulement un seul maillon de la chaîne de valeurs (consommation) alors que pour mieux trouver des alternatives, il faut s'intéresser à tous les maillons de la chaine de valeurs (Production, transformation, commercialisation et consommation).
III.
RESULTATS DE L’ETUDE
La ration alimentaire est la quantité et la nature d'aliments qu'une personne doit consommer en un jour afin de subvenir aux besoins de son corps Florence (2010).
Elle correspond à l'ensemble des repas et des collations d'une journée.
La répartition des apports énergétiques et des nutriments fait référence à la fragmentation de cette ration en différentes prises alimentaires.
Il est intéressant d’établir l'équilibre alimentaire sur la semaine plutôt que sur une journée.
Un repas équilibré est le reflet d'un régime qui couvre les trois principaux groupes d'aliments.
Comme le montre cette assiette optimale, les proportions sont : un quart de protéines, un quart de glucides et une moitié de légumes.
Les protéines encore appelés aliments bâtisseurs ont deux grandes sources d’approvisionnement : la source animale et la source végétale.
Dans la source animale, nous distinguons, la viande de brousse, les viandes issues des animaux d’élevage (y compris aquaculture) et le poisson de mer.
La présente étude s'intéresse à toutes les trois sources (viande de brousse, viande d’élevage et protéines végétales) afin de nous éclairer pour une prise de décision de développement (sur tous les maillons de la chaîne de valeur) de certaines sources ou de préservation d’autre dans l’option réduction de l’impact de leurs utilisation (production et consommation) sur la biodiversité, l’environnement et le changement climatique.
III.1.
Tendances de consommation de protéines autour des aires protégées du bassin du Congo
L’importance de la viande de brousse en Afrique centrale et plus particulièrement dans le bassin du Congo pour les ménages ruraux qui la consomment ou la vendent se traduit par la sécurité alimentaire et les bénéfices financiers et économiques dans ces zones.
La viande des animaux sauvages a toujours été un aliment de base dans les régimes alimentaires des peuples des forêts tropicales.
Elle est à la disposition de tous ceux qui peuvent chasser ou piéger.
En effet, les populations d’Afrique Centrale, comme les peuples d’autres régions du monde, ont toujours pratiqué la chasse pour obtenir leur ration protéique.
Selon Vansina (1990), les populations locales ont apprécié les animaux sauvages pour leur nourriture, leur spiritualité et usages médicinaux depuis les premiers récits de l’habitation humaine dans le bassin du Congo.
Des estimations sur la consommation de la viande de brousse dans le bassin du Congo vont de 1 million (Wilkie et Carpenter, 1999) à 5 millions de tonnes (Fa et al., 2003) et le taux d’exploitation est de 23 à 897 kg/km2/an (Nasi et al., 2008).
Starkey en 2004, a estimé qu’un total de 161 tonnes de viande brousse était vendu annuellement sur 5 marchés du Gabon.
Les travaux de Shannon (2016) ont montré que le marché de viande de brousse est florissant et ouvert à Yaoundé et fait circuler environ 660 - 1 320 tonnes.
En effet, les populations du bassin du Congo ont toujours pratiqué une chasse coutumière d’autosubsistance.
Celle-ci occupe une place importante au sein de l’organisation économique et culturelle (Wright et al., 2010).
De ce fait, la vulnérabilité potentielle des ménages les plus pauvres doit être prise en compte dans les processus de tentatives de réglementation de l’activité de chasse.
Quoique fournissant des revenus importants, la chasse reste une activité économiquement peu ou pas rentable si on tient compte du temps passé et des risques encourus.
Dans de nombreuses zones rurales, on pourrait sans doute réduire significativement la pression de chasse en proposant des activités alternatives adaptées aux besoins actuels des chasseurs (notamment en termes de flux monétaires à court terme), tout en développant d’autres sources de protéines animales répondant aux demandes locales.
III.2.
Tendances de consommation des protéines selon la littérature dans l’espace d’étude
L’utilisation durable de la biodiversité pour l'alimentation et l'agriculture fournit une gamme d’avantages simultanés pour les humains et la santé de l'écosystème.
Pour le secteur de la santé, c’est une opportunité de promouvoir la diversité alimentaire, la nourriture traditionnelle et à élever le niveau de nutrition tout en luttant contre les carences en micronutriments et la réduction de la charge globale des maladies non transmissibles et infectieuses, y compris les maladies d'origine alimentaire.
L’humain a chassé de la viande dans les forêts d’Afrique centrale depuis des millénaires.
La «crise de la viande de brousse» dans la région découle du fait que cette chasse est maintenant largement considérée comme non durable dans de nombreuses régions et pour de nombreuses espèces.
Kumpel (2006), présentait trois principales raisons de l’augmentation de la chasse à la viande de brousse:
(1) la demande croissante des consommateurs, populations humaines et un manque de sources alternatives de protéines, (2) une plus grande efficacité de la chasse, en raison de l'accès plus facile aux zones sources de la faune et des types d'engins plus efficaces et (3) l'augmentation du nombre de chasseurs en milieu rural et de l’absence de moyens de subsistance alternatifs en milieu rural réduisant les coûts d'opportunité.
La viande provenant d’animaux sauvages terrestres ou semi-terrestres encore appelée viande de brousse est une importante source de protéines animales pour les populations des pays d’Afrique centrale, et une composante essentielle de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance dans les zones rurales.
Des estimations sur la consommation de viande de brousse à travers le bassin du Congo sont en moyenne de 5 millions de tonnes (Fa et al., 2003) et les taux d’exploitation de 23 à 897 Kg/km2/an (Nasi et al., 2008).
Les espèces couramment consommées, appartiennent aux Ordres des Artiodactyles, des Rongeurs et des Primates.
Une étude réalisée par Semeki et al.
(2014) pour identifier les principaux aliments d’origine animale consommés par les habitants de la concession 039/11 de la Société de développement forestier (SODEFOR) en République démocratique du Congo, a montré que la viande de brousse représente 72,00 % du nombre de repas suivi du poisson (24,00 %) et enfin des produits de l'élevage (3,10 %).
III.2.1.
Tendance de consommation de protéines des brousses
Suivant les endroits, la consommation de la viande de brousse peut s’expliquer par des raisons multiples : l’absence d’autres sources de protéines, les prix élevés des viandes issues d’élevage, des cultures et des traditions très ancrées à la fois chez les consommateurs ruraux et urbains, une préférence pour son goût.
Le plus souvent il n’existe pas de ligne bien claire entre la consommation à des fins alimentaires ou autres, certaines espèces étant consommées pour leurs propriétés toniques.
III.2.1.1.
Espèces ciblées
Dans le bassin du Congo, les mammifères représentent la majorité des captures (environ 90 % des espèces connues), par rapport aux oiseaux (3 %) et aux reptiles (6 %) (Van Vliet, 2016).
Parmi ces mammifères, les rongeurs et les ongulés représentent habituellement plus des 2/3 des carcasses vendues sur les marchés urbains.
Dans la zone de Campo et Ma’an, selon Mouakoale (2000), les gibiers les plus présents sur la place des marchés sont : le céphalophe bleu, l’athérure, les singes, l’antilope, le rat de gambie, les biches, le céphalophe à bande dorsale noire, le potamochère, l’aulacode et le python.
Ces résultats corroborent ceux de Van Vliet (2016) qui relèvent que les espèces les plus fréquemment chassées sont celles dont le poids varie entre 2 et 22 kg, parmi lesquelles l’athérure (Atherurus africanus), le céphalophe bleu (Cephalophus monticola) et le céphalophe rouge (autre Cephalophus spp), celles-ci constituant la majorité des prises dans la plupart des zones forestières.
Selon le rapport de WCS (2000), autour du Sanctuaire de Bayang-Mbo, les céphalophes représentent environ 36 % de tous les animaux trouvés entre les mains des chasseurs, les rongeurs représentent 13 % et les primates représentent 10 %.
Les reptiles sont aussi fortement présent (14,18 %) avec une représentativité de 3,92 % pour le Python (Python regius), 4,52 %, pour le Varan (Varanus ornatus), 4,07 % pour le Vipère (Bitis nasicornis) et 1,66 % pour le Crocodile nain (Osteolamus tetraspis).
Une forte pression est donc exercée sur les céphalophes.
Le céphalophe bleu à lui seul peut représenter environ un tiers des captures (Kümpel, 2006 ; van Vliet, 2008).
Selon Bahuchet (2000), trois espèces à elles seules représentent près de 70 % du gibier vendu sur tous les marchés d’Afrique Centrale : le céphalophe bleu (Cephalophus monticola), l’Athérure africain (Atherurus africanus) et le singe hocheur (Cercopithecus nictitans).
Ce groupe de tête est suivi par les autres céphalophes, principalement le céphalophe de peters (Cephalophus callipygus), le céphalophe bai (Cephalophus dorsalis), le céphalophe à ventre blanc (Cephalophus leucogaster) et le céphalophe à front noir (Cephalophus nigrifrons).
L’étude de marché réalisé par Dame et Fiala (2012) révèle que dans la Région du Sud, les restaurants offrent majoritairement à leurs clients du céphalophe bleu (30,47 %), de l’athérure (19,16 %), du pangolin (7,09 %), des singes et des Céphalophes rouges.
Selon Shannon (2016), plus de 24 taxons ont été répertoriés sur le marché primaire, y compris les rongeurs (31 % des carcasses), les ongulés (17 %), les primates (13 %), les fourmis squameuses (12 %) et les reptiles (11 %).
À l’exception du rat roux, toutes les espèces les plus vendues valaient plus cher dans l’état frais ou fumé.
III.2.1.2.
Facteurs orientant le ciblage des espèces
Toutes les populations rurales sans exception dans le bassin du Congo sont concernées par la fourniture des protéines animales de la faune sauvage.
La chasse et la pêche constituent leurs principales sources de protéines.
Pour la chasse, les équipements se présentent comme un élément orientant le ciblage des espèces, c’est ainsi que les céphalophes qui sont les espèces les plus chassées sont en majorité pris par les pièges alors que les singes sont chassés par les balles.
Cette compréhension nous ferait penser que la chasse aux singes aurait directement une visée économique.
L’exemple de l’arbalète qui est utilisée uniquement pour les espèces qui vivent dans les arbres, vient aussi justifier le fait que l’utilisation de certaines méthodes de chasse comme élément de ciblage des espèces.
Selon Kumpel (2006), l’un des facteurs le plus important qui oriente le ciblage des espèces à chasser ou consommer est la disponibilité et /ou l’abondance aussi bien sur le marché que dans les forêts d’espèce.
Ce facteur influençant directement sur le prix d'acquisition.
Ceci est confirmé par Dame et Fiala (2012) dans une étude de marché réalisée dans la zone de Campo et Ma’an qui montre que les espèces les plus chassées sont consommées dans les tournes-dos (petits restaurants du quartier) et les restaurants pour les personnes aux revenus moyens dont les prix par plats varient autour de 300 francs.
Sur le plan culturel, certaines considérations rendent la chasse plus sélective en ce sens qu’il ne faut pas chasser les animaux qui font l’objet d’interdiction (éléphants, rhinocéros).
En effet, dans le cadre des tabous, des interdits alimentaires, le totémisme.
La société a des rapports socio-religieux avec certaines espèces animales qui sont vénérées et culturellement protégées.
Selon les informateurs clés rencontrés, on peut prendre l’exemple de la vipère qui en général est une viande précieuse, normalement consommée dans les communautés par des personnes qui ont une certaine autorité et avec des personnes pour qui on a de l'estime.
On note aussi que les espèces tels que les babouins, les gorilles, les éléphants ne sont pas consommées en raison de la considération de totem et de gardien de la tradition.
Sur le plan économique, Il faut également noter que certaines espèces sont plus demandées sur le marché par rapport à d’autres, ce qui entraîne souvent une hausse de prix pour ces dernières.
La stratification par prix au kg et groupe taxonomique, présente les rongeurs (par exemple, le porc-épic) et les fourmiliers écailleux (par exemple, le pangolin) comme les taxons onéreux vendus rapportant environ 7 USD (4 585 FCFA) par kg.
La viande la moins chère achetée est les ongulés fumés (par exemple, céphalophe bleu) à environ 2 USD (1 310 FCFA) par kg (Shannon, 2016).
Cet auteur dans la même étude montre que les bénéfices sont considérables dans les échanges d’articles à haut risque, tels que le crocodile qui se fait les acheteurs de haut niveau.
Une méthode d’échantillonnage systématique de 30 ménages sélectionnés sur 4 sites réalisée en RDC, dans une concession forestière a fait l’objet d’un suivi quotidien pour avoir les raisons qui guident le choix de la consommation d’une espèce de gibier.
Il est ressorti que la disponibilité (56,72 %), le goût recherché (22, 55 %), l’habitude alimentaire (20,13 %,) et le prix (0,61 %) sont les principales raisons du ciblage.
III.2.2.
Tendance de la consommation d’autres protéines
III.2.2.1.
Autres protéines (animales et végétales) consommées dans les zones cibles
III.2.2.1.1.
Protéines autres de type animal
Les autres sources principales de protéines d’animaux provenant des forêts tropicales du bassin du Congo sont le poisson et les invertébrés.
Les poissons d’eau douce sont d’importantes sources de protéines pour les habitants des forêts tropicales.
À titre d’exemple, les ressources de poisson représentent entre 20 à 50 % de l’alimentation globale dans les pays de l’Afrique centrale (Watson et Brashares, 2004).
Les animaux tels que les escargots et les chenilles jouent un rôle important, soit en tant que filet de sécurité pour la population lors des années de stress environnemental ou en tant que source régulière d’alimentation et de revenu (Vantomme et al., 2004).
Les mêmes auteurs ont observé que les populations comptent davantage sur les chenilles et les autres insectes existants lorsque la saison des pluies diminue l’approvisionnement en viande de brousse et en poissons.
L’élevage de bétails domestiques et de volaille constitue également une autre source importante de protéines.
D’après les données de la DDEDIA (Délégation Départementale de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales) Boumba et Ngoko qui est le département qui loge le Parc de Lobéké, les principales autres sources de protéines animales venant des animaux élevés sont :
(1) le bovin, (3) les Ovins, (3) les caprins, (4) les porcins, (5) la volaille, (6) l’élevage non conventionnel, (7) la pêche artisanale continentale et l’apiculture.
Le niveau de production et consommation de ces espèces dans cette zone se présente comme suit:
1) Le Bovin:
Ce type d’élevage n’est pas pratiqué dans le département, les produits vendus et consommés viennent des autres départements de la région et de l’Adamaoua.
Ce département se présente comme le dernier de la région de l’Est de ce type d’élevage en raison de son écologie totalement forestière.
Au cours des années 2016 et 2017, il a été abattu respectivement 1 412 et 1 460 têtes de bovins.
Les animaux abattus sont essentiellement des Castré (400), Taureau (300), Vache (250).
En ce qui concerne le lait qui devrait être une autre source protéique non négligeable, sa production est nulle.
Ici le prix de kilo viande varie entre 1600 et 2200 F CFA.
2) Les Ovins:
Les ovins sont en majorité élevés en divagation, en claustration chez certains producteurs et au piquet chez d’autres dans la région.
Avec des mises-bas parfois gémellaires, les races des ovins ici sont très prolifiques.
Ces animaux constituent une épargne mobilisable à tout moment pour plusieurs ménages.
Les opportunités restent nombreuses car l’offre est de loin inférieure à la demande.
Cependant des difficultés de plusieurs ordres persistent notamment le système d’élevage en divagation qui expose les animaux à diverses pathologies, favorise la propagation des autres maladies et la récurrence des conflits agro-pastoraux.
Le tableau ci-après présente la Boumba et Ngoko, les productions des différents éléments constituant cette classe.
Animal
Béliers
Brebis
Agneaux
TOTAL 2017
TOTAL 2016
Nombre
1612
2896
1139
5667
6 550
Les statistiques au niveau de l’abattage qui est en relation avec la consommation locale montre pour 2017, 193 animaux de tout type contre 228 en 2016.
Ceci montre à suffisance que les ovins ne sont produits majoritairement que pour la commercialisation et non pour la consommation locale.
Ici le prix moyen au kg est de 2 500 F CFA.
3) Les caprins:
L’élevage des caprins est assez pratiquée en raison des habitudes alimentaires des hommes, de la rusticité des animaux et de leur prolificité avec des rendements carcasse/viande très élevés et des portées gémellaires et triplaires.
On note ici, un déficit en soins contre les maladies.
Le mode d’élevage le plus courant est l’élevage extensif avec quelques variantes en fonction des saisons et surtout quand commence les semis.
Les principales contraintes de cet élevage sont entre autres le risque élevé d’accidents de la route et les conflits agropastoraux.
La mortalité reste élevée à cause de l’exposition aux intempéries, aux vols, aux morsures de serpents et aux attaques de fauves résultant eux même du manque en habitat approprié.
Les statistiques de production par types d'animaux constituant cette classe se présente dans le tableau ci-après :
Animal
Boucs
Chèvres
Castrés
Chevreaux
TOTAL 2017
TOTAL 2016
Nombre
2 682
5107
1585
1011
9035
10 710
Le nombre d’animaux abattu de façon contrôlée dans ce département a été de 90 en 2016 et de 68 en 2017.
Le poids moyen de la carcasse d’un animal varie entre 20 et 25 kg.
4) L’élevage porcin, Il est très pratiqué dans la zone et tient sa popularité du caractère omnivore des sujets qui peuvent se contenter de tous les types d’aliments.
Bien qu’ayant connu une nette amélioration avec l’appui institutionnel, matériel et financier du Programme de Développement de la Filière Porcine (PDFP), du Projet d’Amélioration de la Compétitivité Agricole (PACA) et du Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales (ACEFA) et bien d’autres, avec des infrastructures plus ou moins fait en matériaux définitifs autour des centres urbains, il se caractérise davantage par la prédominance de système de production artisanal.
Toutefois, les opportunités offertes par cette filière sont nombreuses à l’instar de la forte demande que la production actuelle n’arrive pas à satisfaire.
Qualité
Verrats
Truies
Castrés
Porcelets
Total 2017
Total 2016
Nombre
487
1 861
59
743
3 150
3 542
L’abattage contrôlé pouvant donner des indications sur la consommation locale, montre que seulement 35 bêtes abattues en 2017 contre 110 en 2016.
Ceci confirme la déclaration de Fargeot (2004) et Semeki et al.
(2014), selon laquelle les produits d’élevage dans les communautés forestières rurales, sont plus réservés à des usages sociaux et festifs (visites d’hôtes de marque, mariage et versement de dots), mais aussi comme réserve monétaire en cas d’urgence (maladies, frais scolaires des enfants).
La masse moyenne des carcasses d’un porc dans la zone est de l’ordre de 50 kg et le prix au kg moyen est de 2000 F CFA.
5) L’aviculture dans la Région de l’Est est dominée par le secteur traditionnel où environ 2/3 des familles possèdent de la volaille qui déambule sans aucune attention particulière autour des cases à la recherche des restes de cuisines, des insectes et lombrics qui constituent leur pitance journalière.
A côté de ce type d’élevage, plusieurs fermes de production de poulets de chair ou d’œufs de consommation de plus de 3000 sujets côtoient une pléthore d’unités dont les effectifs varient entre 200 et 1 500 sujets.
Le secteur de la production des aliments qui était soumis à un monopole exercé par les grands groupes nationaux, s’est ouvert à la concurrence avec l’apparition de broyeurs mélangeurs de moyenne capacité.
Malheureusement, plusieurs opérateurs exercent dans la clandestinité faisant ainsi courir de grands risques aux consommateurs de ces provendes.
L’acquisition des jeunes sujets reste l’une des plus grandes contraintes de ce secteur vu que les producteurs distribuent à la commande à partir des trois grandes villes (Douala, Yaoundé et Bafoussam.
La situation statistique de la volaille en 2017 était la suivante:
Type
Nombre d’animaux
Vente sur pied
Production des œufs
P.U (en FCFA/tête)
Effectif abattus
Poulets de chair
715
715
3 000
715
Poules pondeuses
1 033
85 500
Poules réformées
1 033
Poulets villageois
52 333
40 310
5 020
4 000
15 000
Canards
5 672
1 805
4 000
Pigeons
410
210
500
Pintades
5
Dindes
8
Oies
7
TOTAL
60 183
43 030
90 520
-
15 715
Le prix de vente moyen d’un œuf est de 75 FCFA.
Environ ¼ de la volaille produite dans la zone est consommé localement à en croire les statistiques de l’abattage contrôlé.
Pour être plus précis sur les consommations locales, l’étude du marché ou spécifiquement du circuit de distribution ou globalement de la chaîne de valeur permettrait d’avoir plus d’informations spécifiques.
6) Les élevages non conventionnels participent à une diversification mal évaluée des sources de protéines animales car la distribution et la consommation des viandes issues de ces élevages échappent d’autant plus aux contrôles, qu’elles constituent plutôt des délicatesses qui se dégustent en famille et font l’objet d’une vente ambulante.
La rentrée progressive des œufs de cailles dans l’alimentation des hommes constitue une des opportunités de cet élevage malgré la faiblesse des effectifs et les menaces que sont : les attaques de fourmis et la forte mortalité dans les élevages confinés, la non maîtrise des itinéraires techniques, le manque de financements, l’indisponibilité et le coût élevé des géniteurs, les maladies et enfin la consanguinité.
Une évaluation des habitudes de consommation des produits de ce type d’agriculture permettrait de mesurer son utilisation comme source de protéine alternative à la viande brousse.
7) La pêche artisanale continentale et l’apiculture.
La pêche est effectuée dans la zone par les camerounais et les Centrafricains avec pour effectifs respectif en 2017 de 41 et 45.
Les prix des poissons issus de la pêche varient en fonction des espèces et suivant les départements, allant de 1 200 à 1 500 FCFA pour le tilapia frais et de 2000 à 3000 FCFA pour les fumés de silure, carpe, Hétérobranchus, Hétérotis, poisson vipère.
Le tableau ci- après présente la production en 2017 selon le DDAPIA de la Boumba et Ngoko.
Espèce
Poisson vipère
Tilapia
Silures
Capitaines
Carpes
Nez galeux
Production (tonne)
0,525
1
1,79
14,5
2,1
0,335
Pour la pisciculture, il a été recensé 987 étangs/bacs/ cages actifs qui occupaient 493,5 ha produisant 170,71 tonnes de produits.
Le prix moyen au kg est de 2000 Francs.
Les principales espèces élevées ici sont le Clarias (silure), le poisson vipère et le tilapia.
III.2.2.1.2.
Protéines autres, de type végétal
Les produits végétaux constituent aussi une importante source de protéines pour les populations.
Les zones de forêts du Centre et de l’Est, et la forêt dense et humide du Sud et de l’Est sont de typologie caractéristique du bassin du Congo et se définissent par une végétation dense, un vaste réseau hydrographique et un climat chaud et humide aux précipitations abondantes.
Cette région est propice à la culture du cacao, du café, du palmier à huile, racines et tubercules (prioritairement du manioc), du maïs et de la banane.
A côté de ces cultures, il existe bien d’autres quoique souvent peu présentés et qui sont d’une importance capitale pour l’alimentation à l’instar de l’arachide et des produits maraîchers.
Les aliments existants dans le bassin du Congo ci-après font partie des produits végétaux les plus riches en protéines (Anonyme1, 2019) :
Les noix (15 g pour 100 g) :
Comme l’amande, la noisette sont une très bonne source d’omega-3.
Les graines de courge (19 g pour 100 g): sont riches en protéines, en antioxydants, en vitamines, en minéraux (magnésium, calcium, fer...) et en fibres alimentaires.
Elles possèdent un index glycémique bas (25) et leur richesse en acide oléique permet d’augmenter le bon cholestérol.
Les graines de chia (20 g pour 100 g) :
Très riches en fibres, les graines de chia favorisent le transit intestinal et aident à la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et du diabète de type 2.
Elles contiennent environ 20 % de protéines et sont aussi une bonne source de vitamines B9, de calcium, de magnésium, d’antioxydants et de minéraux.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/graines-chia-bienfaits.html
Les haricots rouges (22 g pour 100 g) :
Les haricots rouges sont une très bonne source de protéines végétales et sont particulièrement appréciés des végétariens.
Ils sont également riches en composés antioxydants, en fer et en cuivre.
Les amandes (22 g pour 100 g):
L’amande est l’un des fruits oléagineux les plus riches en protéines.
Elle possède de nombreuses vertus et permet notamment de prévenir les maladies cardiovasculaires.
Excellente source de magnésium, l’amande participe à la relaxation musculaire, à la transmission nerveuse et au bon fonctionnement du système immunitaire.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/bienfaits-amandes.html
Les arachides (26 g pour 100 g) :
L’arachide est une excellente source de protéines végétales.
Elle fournit également des « bons gras » monoinsaturés et polyinsaturés.
Elle contient également des phytostérols, des composés qui ont une action bénéfique pour la santé cardiovasculaire.
Le soja (36 g pour 100 g):
Le soja contient environ 40 % de protéines, 35 % de glucides, 20 % de lipides et 5 % de minéraux.
Ses lipides sont particulièrement intéressants : faible en acides gras saturés, le soja est riche en acides gras monoinsaturés et polyinsaturés (dont les oméga 3 et oméga 6).
Dans l’espace TNS, plus spécifiquement dans la Boumba et Ngoko, les principales protéines végétales cultivés ou consommées sont: l’arachide, les graines de courge ou concombre et le haricot qui est fourni en grande partie par les dons.
Selon les statistiques du DRADER (Délégation Régionale de l’Agriculture et du Développement Rural) de l’Est, de tableau ci-après présente pour les années 2015 à 2017, les superficies emblavées pour ces cultures (ha), les productions (tonnes), le pourcentage de la production consommée et le pourcentage vendu.
N°
Spéculation
2015
2016
2017
% de production autoconsommée /don
% de production vendue
Superficie
production
Superficie
production
Superficie
production
1
Arachide
5787,4
9577,9
6481,9
10727,2
6501,3
10759,4
50
50
2
Concombre
7469
6621,9
8365,3
7416,5
8390,4
7438,8
30
70
3
Haricot (don)
30
70
Haricot (Kadey)
96,4
165
108,0
184,8
108,3
185,4
Sources :
Rapport d’activités DRADER 2015 - 2017
L’alternative protéine végétale la plus adaptée pour cette zone serait l’arachide.
A côté de ces végétaux sources protéiques, il rencontre aussi les aliments ci-dessous qui sont des sources non négligeables.
La spiruline: algue (65 g de protéines pour 100 g) :
La spiruline est l’aliment qui possède le plus fort taux de protéines végétales.
Selon la variété, elle en contient entre 60 et 70 %.
Ses protéines sont complètes, c'est-à-dire qu’elles sont composées des 8 acides aminés essentiels.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/spiruline.html
le champignon est composé à 80-90 % d'eau ce qui lui confère une valeur calorique très basse.
Riche en fibres solubles, il permet d'avoir un meilleur transit intestinal. il est plus riche en protéines que la plupart des légumes frais : sa teneur varie entre 2,1 et 3,3 %.
Ces protéines sont mieux pourvues acides aminés soufrés - méthionine et cystine - que les protéines des végétaux frais.
Mais leur valeur biologique reste inférieure à celle des protéines d'origine animale.
Elles sont en effet déficitaires en certains acides aminés indispensables (en particulier en tryptophane).
C'est pourquoi en dépit de leur bonne réputation protéique, les champignons ne peuvent pas remplacer la viande dans l'alimentation (Figaro, 2019).
III.2.2.2.
Facteurs orientant ou influençant le choix de la source de protéines
Au cours de ces dernières décennies, l’importance de la chasse dans les pays d’Afrique centrale s’est développée en raison de multiples facteurs, notamment économiques (effondrement des cultures de rentes, diminution des emplois urbains, augmentation de la valeur de la viande de brousse tant comme source alimentaire que financière…).
Associées à des valeurs culturelles fortement ancrées, et évoluant dans un contexte de développement de la pauvreté, du chômage, d’insécurité alimentaire, des conflits armés, de la pression démographique, la crise économique de l’Afrique centrale et l’urbanisation auraient ainsi contribué à l’expansion des prélèvements de la faune sauvage et au développement d’une filière lucrative et très mal encadrée par les lois peu adaptées : le commerce de la viande de brousse.
Pour les plus pauvres, la chasse ou le commerce de la viande de brousse sont en effet une, voire la seule source de revenus permettant de satisfaire leurs besoins vitaux.
Le développement d’infrastructures au travers de l’exploitation forestière a pu faciliter l’accès aux forêts vers des ressources jusque-là inexploitées.
La chasse commerciale pour une consommation urbaine croissante est souvent citée comme le principal facteur explicatif de l’augmentation de la pression de chasse en Afrique Centrale (Davies, 2002).
Cependant, pour la plupart des chasseurs, la distinction entre chasse commerciale et chasse de subsistance est obsolète étant donné que la chasse procure du gibier qui est aussi bien une source d’alimentation qu’une source de revenus.
Seule une minorité de chasseurs spécialisés exercent leur activité dans un but essentiellement commercial.
L’accroissement du secteur forestier, et plus particulièrement celui des compagnies qui opèrent sans plan d’aménagement durable, est également un des facteurs importants à prendre en compte dans la problématique du commerce de viande de brousse (source de protéines animales).
En effet, ces compagnies forestières peuvent contribuer à la destruction ou à la perturbation de certains habitats au cours de leur activité d’extraction, mais aussi faciliter la chasse à travers l’ouverture de routes et l’implantation de campements forestiers dans des zones autrefois isolées.
La perte de contrôle par les communautés locales de leurs territoires traditionnels de chasse et des règles traditionnelles d’accès à la ressource, facilitent un accès libre et une augmentation de la pression de chasse qui conduit à une perte de durabilité de la ressource (Poulsen et al., 2009).
Le déplacement de populations rurales à grande échelle, comme le résultat de conflits, amène aussi une pression croissante sur la faune sauvage comme source de protéines.
Enfin, l’insécurité qui règne dans certains pays du bassin du Congo (RCA et Cameroun), la présence de milices armées dans les forêts protégées, la faible gouvernance, le manque de moyens pour appliquer la loi ont, d’une façon ou d’une autre, contribué à créer les conditions favorables à la surexploitation de la faune sauvage.
III.2.3.
Impacts économiques et environnementaux de la consommation de la viande de brousse
Shannon (2016), sur une étude réalisée à Yaoundé sur la viande de brousse montre que la distribution de cette denrée génère 4,4 à 8,8 millions de dollars US par an revenus bruts pour environ 1 320 tonnes de produit.
Le chiffre d’affaire lié à cette filière est estimé à 96 millions d’euros, ainsi, elle contribue autant que le secteur minier au PIB camerounais (Lescuyer & Nasi, 2016).
Les maladies infectieuses sont une manifestation des interactions parmi les espèces.
En tant que tels, les changements dans l'abondance et la composition de la biodiversité peut affecter l'exposition humaine à la transmission des maladies infectieuses.
Plusieurs études ont examiné le rôle multiforme de la biodiversité dans la transmission d'agents pathogènes; elle peut augmenter ou diminuer la maladie transmise en affectant l'abondance, le comportement ou l’état des hôtes ou des vecteurs (Ostfeld et al., 2008 ; Wood & Lafferty, 2013).
La viande de brousse est connue pour être un réservoir d’éléments pathogènes infectieux, y compris le VIH (qui provient du VIS ou Virus immunodéficitaire Simien), le virus Ebola et le virus de la variole du singe.
Il est possible également que les risques d’infections parasitaires et bactériennes liés à la consommation de viande de brousse soient importants à cause des mauvaises conditions sanitaires pendant le transport et le stockage.
L’augmentation de la population et de la demande en viande de brousse, l’utilisation de moyens plus performants (armes à feu, câbles métalliques, lampes frontales, etc.), l’amélioration des infrastructures routières, et l’incapacité de certains États à fournir des alternatives financières efficaces à la viande de brousse (Wright et al., 2007) sont les principaux facteurs contribuant à la décadence de la faune sauvage.
C’est pourquoi, de nombreux auteurs à l’instar de Nasi et al.
(2008) s’accordent aujourd’hui pour parler de crise de la viande de brousse ("bushmeat crisis").
Les conséquences de l’extraction de viande de brousse sur les populations animales sont multiples : certaines espèces voient leurs effectifs diminuer, d’autres sont peu ou pas impactées tandis que quelques-unes présenteraient plus d’individus dans les zones chassées, ces disparités étant liées à l’écologie et la biomasse des espèces (Nasi et al., 2011).
Selon Bini (1983), le recours à certaines méthodes de chasse est dévastateur pour la faune à l’instar de l’utilisation des fosses servant de pièges et les feux de brousse.
Malgré ceci, ces méthodes continuent à être utilisées.
III.2.4.
Protéines de remplacement possibles et facteurs culturels, environnementaux, nutritionnels pouvant influencer cette tendance
En fonction des goûts et des préférences culturelles, il peut être difficile de remplacer la viande de brousse par de la viande d’animaux domestiques.
La capacité des sources alternatives de protéines à devenir un produit de remplacement de la viande de brousse devrait être examinée attentivement et au cas par cas (van Vliet et Mbazza, 2011).
Une bonne connaissance des préférences des consommateurs (préférences déclarées ou réelles) en termes d’habitudes, de goût, de préférences culturelles et de valeur symbolique associés à la faune sauvage et aux sources alternatives de protéines est nécessaire, avant de prendre des mesures pour développer les sources alternatives de protéines.
Des stratégies visant à orienter les consommateurs vers d’autres sources de protéines, ou mieux, la mise en place d’activités agricoles sont envisagées.
Les élevages locaux d’espèces traditionnelles de volailles, des petits ruminants, de porcs, de bovins, sans oublier de la pisciculture sont développés.
Par ailleurs, les risques écologiques liés à une expansion de l’élevage d’animaux domestiques doivent être davantage étudiés, car ces espèces peuvent devenir envahissantes dans les écosystèmes avoisinants.
L’élevage d’animaux domestiques dans des espaces ouverts tel que fait dans notre zone d’étude, peut aboutir à plusieurs problèmes écologiques pour la faune sauvage.
Lorsque des animaux domestiques s’échappent dans l’environnement, leur potentiel de reproduction élevé, conjugué aux habitudes omnivores des cochons, aboutissent à une augmentation et à une propagation rapide de leurs populations, entraînant des incidences défavorables sur l’environnement.
Ces incidences comprennent des changements dans les caractéristiques de la végétation et des sols, une propagation des maladies et une pollution génétique (Nogueira-Filho et al., 2009).
Une autre source alternative de protéines concerne les espèces invertébrées (telles que les chenilles, les escargots et les vers), qui constitue une habitude alimentaire traditionnelle importante; cependant, il s’agit généralement d’une source de protéines saisonnière, qui ne peut pas remplacer complètement la viande de brousse ou le poisson sauvage.
Dans les zones forestières, principalement en RDC Congo selon Semeki et al.
(2014), la pêche reste traditionnelle et elle est confrontée à certaines contraintes notamment l’absence de matériel, le manque d’encadrement et de microcrédit.
Les produits d’élevage sont plus réservés à des usages sociaux et festifs (visites d’hôtes de marque, mariage et versement de dots), mais aussi comme réserve monétaire en cas d’urgence (maladies, frais scolaires des enfants).
Ceci va dans le même sens que Fargeot (2004) qui indiquait qu’en milieu rural, les animaux domestiques sont vus principalement comme des assurances plutôt que comme des sources de protéines.
Certains aliments en dépit de leur bonne réputation protéique, comme les champignons ne peuvent pas remplacer la viande dans l'alimentation car, ils sont en effet déficitaires en certains acides aminés indispensables (en particulier en tryptophane) (Figaro, 2019).
III.3.
Changement de la consommation dans 30 à 50 années à venir dans l’espace TRIDOM
Le bassin du Congo abrite une population de l’ordre de 150 millions de personnes dont 20 à 30 millions vivent en forêt ou à proximité.
Cette population relativement peu dense devrait être multipliée par un facteur 2,5 à l’horizon 2050 (COMIFAC, 2019).
Les principales menaces pour la biodiversité dans la région sont le changement climatique, la déforestation et la chasse de la faune sauvage (Abernethy et al., 2016).
Les scénarios possibles de production et consommation dans les époques à venir peuvent être:
L’évolution avec une faible implication de changement des habitudes, ce qui produira un dérèglement de l’environnement (faune, flore et changement climatique).
Mise en place des stratégies de changement de comportements avec des effets visibles sur les habitudes de consommation avec acceptation des sources alternatives de protéines.
Evolution naturelle sans implication raisonnée de l’homme avec espérance d’auto régulation des espaces et espèces déstabilisés.
III.3.1.
Facteurs de changement
Les principaux facteurs pouvant influencer le changement sont :
(i) la rapide expansion de la population humaine,
(ii) la perte de la forêt due à une utilisation des terres pour l'agriculture,
(iii) l’ouverture de zones jusque-là inaccessibles,
(iv) la surexploitation de la faune,
(v) la faible production du bétail domestique pour combler le vide créé par la diminution des ressources fauniques.
III.3.2.
Processus, direction et ampleur du changement
Pour ce qui est de la consommation de la viande brousse, en 1995 - 1996 dans quatre principaux marchés de Yaoundé, la capitale du Cameroun il avait été estimé les ventes des viandes de brousse entre 840 et 1080 tonnes par an (Bahuchet et Loveva, 1999).
20 ans après, Shannon (2016), estime qu’il circule environ 660 - 1 320.
Dans cette ville en 2006, Edderai et Dame avait recensé 15 marchés et 145 restaurants.
En 2016 (10 ans après), Shannon recense 13 marchés de vente de viande de brousse et 211 restaurants.
Sur le 13 marchés il a dénombré en moyenne 54 vendeurs quotidiens.
En espérant que la vitesse de consommation de la viande ne s'accroît pas au fil du temps, on peut estimer une augmentation de la consommation de 12 tonnes / an dans la seule ville de Yaoundé.
Selon Nasi et al.
(2008), le taux d’exploitation de la faune sauvage est de 23 à 897 kg/km2/an.
En suivant cette logique, ce taux d’exploitation atteindra un maximum de 44,85 tonnes/ Km2/an en 50 ans.
Les espèces hautement spécialisées ou qui présentent de faibles densités de population, une masse corporelle importante et/ou un faible taux de reproduction sont plus vulnérables à une pression de chasse grandissante que des espèces généralistes, qui présentent de forte densités de population, sont plus petites et/ou possèdent un fort taux de reproduction (Abernethy et al., 2013).
Il s’en suit un déséquilibre dans les chaînes trophiques et un dérèglement des écosystèmes : la disparition des animaux disperseurs de graines impacte la majorité des populations d’arbres des forêts d’Afrique centrale, près de 60 % d’entre eux étant des espèces zoochores (Abernethy et al., 2013).
La diversité des forêts du bassin du Congo n’est donc parfois qu’une illusion, des forêts à premières vue intactes peuvent être fortement défaunées.
Ces conséquences sont à l’origine du phénomène insidieux appelé « empty forests » (« forêt vides » en français) indétectable par les méthodes actuelles de télédétection (Abernethy et al., 2016).
La chasse de la viande de brousse a un impact dommageable pour les forêts tropicales et pourrait engendrer dans un avenir proche le changement climatique (Abernethy et al., 2013).
Les espèces les plus résilientes sont souvent capables de s'adapter à la pression de la chasse, soit en modifiant leurs paramètres biologiques et leur écologie, soit en occupant la place laissée vide par les espèces les plus vulnérables.
Malgré une exploitation intensive longue et ininterrompue, certaines espèces sauvages chassées pour leur viande continuent à prospérer dans des habitats naturels et modifiés.
De nombreuses études démontrent que l'atherure et le céphalophe bleu sont très résilients à la chasse.
Par conséquent, l'exploitation intensive d'une de ces espèces ne devrait pas être systématiquement assimilée à l'extinction de celle-ci au niveau local.
Par ailleurs, même si elles ne représentent pas un pourcentage élevé des prises des chasseurs, de nombreuses espèces vulnérables, telles que les éléphants et les grands singes, ont vu leurs effectifs décliner ou réduits dans certaines zones à cause de la chasse.
De plus, les connaissances sont encore très limitées en ce qui concerne la majorité des autres espèces qui sont en partie ou totalement protégées en Afrique centrale (Van Vliet et al., 2010).
https://www.researchgate.net/profile/Nathalie_Vliet
L’exploitation des ressources fauniques avec la même vitesse qu'aujourd'hui peut se faire jusqu'à atteindre un niveau non soutenable où l'effort d'obtention ou de chasse soit plus grand que celui de production d'autres sources en raison de la rareté des gibiers, la distance à parcourir pour rejoindre la zone où la chasse est encore propice.
Ceci obligerait les populations locales à se concentrer sur la production des sources alternatives comme le hérisson, la production extensive de la volaille, porc et chèvre.
Pour la consommation, les sources alternatives comme les poissons et poulets importés sont déjà en introduction dans les zones où la viande de brousse n'est plus assez disponible.
Ce changement de comportement peut s'avérer assez intéressant pour la conservation ou la chasse durable et la consomma
Translation - English DOCUMENTARY STUDY ON THE DYNAMICS OF PROTEIN CONSUMPTION AND THEIR POTENTIAL IMPACTS ON THE ENVIRONMENT IN THE CONGO BASIN
Another vision of Africa
Final Report
September 2019
Table of Contents
Executive summary
In the Congo Basin, game provides a significant share of the protein consumed by rural households.
In a context of increasing urbanisation, a good understanding of bushmeat consumption by urban households is essential to address food security issues as well as to develop biodiversity conservation strategies.
The issue of bushmeat is now at the centre of the sustainable management of natural resources in the Congo Basin.
Hunting provides about five million tons of game each year in the Congo Basin, which poses obvious ecological problems, especially for the most vulnerable species.
For example, WWF initiated this study to synthesise, on the basis of the studies, the current level of knowledge of trends in production and consumption of proteins, in general, and bushmeat in particular.
This overview also presents the environmental, socio-economic and nutritional impacts as well as the threats to protein production and consumption.
Based on the reports of studies carried out and key informant interviews, it is clear that:
Meat is one of the main sources of animal protein for household food in the Congo Basin.
This mode of feeding is anchored in the eating habits of the population, regardless of socio-cultural characteristics.
Mammals account for about 90%, reptiles 6% and birds 3% of the catches.
Of these mammals, rodents and ungulates make up more than 2/3 of the carcasses.
Three species alone account for nearly 70% of the game sold in all markets in Central Africa: the blue duiker (Cephalophus monticola), the African brush-tailed porcupine (Atherurus africanus) and the Greater spot-nosed monkey (Cercopithecus nictitans).
The main factors influencing the targeting of species are:
(i) the availability and / or abundance of the species, (ii) the types of hunters' equipment (traps, firearms), (iii) cultural considerations such as taboos, dietary prohibitions, totemism (iv) supply and demand in the market; (v) eating habits and taste.
Alternative sources of animal protein (cattle, sheep, goats, pigs, poultry, unconventional livestock, continental non-industrial fisheries and beekeeping) and vegetable proteins (groundnut, pumpkin or cucumber seeds and beans) are produced and consumed in Central Africa.
In the next 30 years, several scenarios of change in production and consumption of bush protein are possible and the main factors that can influence these changes are:
(i) the rapid growth of the human population, (ii) the loss of forest due to land use for agriculture, (iii) the opening up of previously inaccessible areas, (iv) overexploitation of the wildlife, (v) the low production of domestic livestock to fill the gap created by dwindling wildlife resources.
If the consumption of bushmeat is local, there will be no problem especially as the species are prolific.
However, site facilities in these areas, including road construction, the exploitation of natural resource, mining, and many others, provide access to the forest, and a disturbance of the wildlife potential and loss of some species.
Also, the disruption of population growth may increase the consumption of prohibited species such as chimpanzees and gorillas.
The loss of wildlife in the forests of the Congo Basin could seriously jeopardize the cultural and spiritual identity of many indigenous and local communities and other forest -dependent communities.
The sustainable management of wildlife resources must therefore take into account this knowledge in the context of the establishment of sustainable alternative and income -generating activities.
Despite the special focus on the "bushmeat" issue, the information available on hunting and trade is still fragmented and lessons learned are difficult to capitalise on.
Wildlife and bushmeat are not yet explicitly included in the data currently collected by the Central African Forests Observatory (CAFO).
To contribute to the fight against poaching and the preservation of biodiversity, we believe it is essential to:
Discuss with all actors in the bushmeat value chain to understand the level of involvement and dependence of each of these actors in the chain, in order to define with them the strategies for reducing the pressure of this resource and alternatives available and viable by zone.
Conduct a study of the bushmeat value chain with particular emphasis on the understanding of the local actors (profile of the actors specifying the possibilities of switching to other alternatives) of the production zones which would make it possible to learn better from the chain and to limit the general considerations that globalise actions to contribute to the conservation or sustainable management of wildlife.
LIST OF ABBREVIATIONS
ACEFA:
Programme for the Improvement of the competitiveness of Family Agropastoral Farms (ACEFA)
CIFOR:
International Forestry Research Centre
CIRAD:
Centre for International Cooperation in Agricultural Research for Development
COMIFAC
Central African Forest Commission
DDADER:
Divisional Delegation of Agriculture and Rural Development
DDEDIA:
Divisional Delegation of Livestock, Fisheries and Animal Industries
DRADER:
Regional Delegation of Agriculture and Rural Development
FAO:
United Nations Food and Agriculture Organization
MINFOF:
Ministry of Forestry and Wildlife
CAFO:
Central African Forest Observatory
CAFO:
Central African Forest Observatory
NGO:
Non-Governmental Organization
PACA:
Project for the Improvement of Agricultural Competitiveness
PDFP:
Development Programme of the Pig Industry
CAR:
Central African Republic
SODEFOR:
Forest Development Company
TNS:
Sangha Trinational
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinational_de_la_Sangha
TRIDOM:
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
Dja-Odzala-Minkébé Tri - national
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
HIV:
Human Immunodeficiency Virus
SIV:
Simian Immunodeficiency Virus
WCS:
Wildlife Conservation Society
WWF:
World Wildlife Fund
I. REMINDERS ABOUT TERMS OF REFERENCES
I.1.
Background and rationale for the study
The food systems of the people of the Congo Basin are linked to their environment and come from agriculture (mainly subsistence), hunting and fishing being an important source of key protein intake, namely animal and plant proteins.
Bushmeat, for example, is a major source of animal protein for a larger proportion of this population.
The consumption of bushmeat is becoming a major threat to wildlife and there is growing concern about the risks to public health posed by the transmission of zoonotic viruses.
This is evident with the recent outbreaks of Ebola in some African countries.
According to previous studies in Cameroon, bushmeat was an important diet for many urban and rural Cameroonians and provided about 70-80% of animal protein, especially in the South region.
It is not certain that this trend is changing, especially with the increase in population and increased urbanisation around some of the supply areas (protected areas, logging concessions, etc.) such as Yokadouma, Djoum, Sangmelina , Abongbang, Lomie, etc.
WWF has conducted studies on wildlife and bushmeat, including one on wildlife trade in Campo and surrounding towns such as Kribi in 2012, a survey of bushmeat around the Lobeke National Park in 2015 and another on the typology of bushmeat and the fight against its illegal consumption marketed in Yaoundé in 2012.
However, these different studies have not focused much on the issue of analysing the relationship between bushmeat and protein.
WWF, in most of its landscapes in Cameroon, has worked with local communities to promote alternatives to bushmeat with animal and plant protein from pork, poultry and vegetables, in particular, in most cases this type of poaching is also associated with wildlife trafficking.
I.2.
Objectives of the study
This study aims to make an updated documentary synthesis of:
The dynamics of protein consumption (bushmeat, meat from livestock, plant protein).
This overview will include the environmental, socio-economic and nutritional impacts and threats to protein consumption around protected areas of Central Africa,
The consumption of proteins in the TRIDOM area of the Congo Basin: what species are targeted, what cultural, economic or nutritional factors determine consumption and what are the environmental impacts of consumption,
The way protein products are currently produced and consumed in the landscape.
(Characterisation and quantification of nutritional, livelihood and environmental impacts.
While highlighting the socio-economic or geographical factors of the differences in results,
Alternatives to bushmeat and changing consumption of protein products in the next 30 to 50 years.
Identification of 3 to 5 drivers of change in protein production and consumption, environmental, nutritional and livelihood impacts in the country (process, direction and magnitude of change).
The study of expected or potential manifestations of this change at the subnational level (evolution of bushmeat availability, demographic changes, incomes and climate change),
The summary of previous sections focusing on the areas of consensus and disagreement and on unique anomalies or dynamics, with highlighting, if it exists and relevant, a clear policy for more sustainable production / consumption of protein,
Provide an overview of data quality and gaps at the sub-national level.
II.
METHODOLOGY
II.1.
Collection and processing of data
The main data collection methods used for this study are:
Documentary review based on international, regional and national sources, academic literature, etc.
Interviews or structured interviews to collect data from WWF staff and partners and from projects and programmes working for the same logic while excluding all those who may have to travel outside Yaounde.
Our own analyses or judgements for opinions on certain questions.
From this methodological orientation, there is a need for two sources of data: primary data and secondary data.
The primary data was collected through a synthetic reading of collected documents in order to highlight the elements interesting for the study such as:
(i) the current status of protein consumption, (ii) protein consumption trends based on various WWF studies and other data sources, (iii) environmental, socio-economic and nutritional impacts, ( (iv) threats to the production and consumption of animal proteins, as well as (v) potential threats to the environment such as climate change.
This literature review also contributed to the assessment of changes in protein consumption and production in the next 30 to 50 years, presenting the factors, the magnitude, the process of this change, and the direction of change and the environmental, nutritional and livelihood impacts of the change.
Secondary data from interviews required qualitative and quantitative analysis.
These data made it possible to present, according to the interviewees, the sources and types of proteins, the species concerned, the factors guiding this choice, the sources of existing and / or possible replacements.
They also helped to present, according to these people, the anticipated change in the next 30 to 50 years, the factors of these changes and their potential impacts on the environment, nutrition and the livelihoods of the people.
It will finally allow us to have, according to the interviewees, an analysis of the implementation of wildlife protection projects, possible or necessary improvements for this type of project and the impact that these improvements may have on the future wildlife protection.
The people who participated in the collection of primary data work, among others, in the following NGOs:
WWF,
Rainforest alliance,
Sangha Tri-National Foundation,
Central African Forest Observatory
COMIFAC
University of Yaoundé 1 and CRESA Forest-Wood
II.2.
Presentation of the case study area
According to the ToRs, the study must be done in at least two of the three landscapes of the WWF intervention area in the Congo Basin.
The study should take into account Cameroon and at least one other country in the Congo Basin.
The table below shows these different areas.
Landscape
TNS - Protected Areas
Campo Ma'an
TRIDOM
Protected area
Dzanga Sangha - CAR
Lobéké - Cameroon
Nouabale Ndoki - Congo
Compo and Ma'a in Cameroon
Cameroon
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/cameroon/
Gabon
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/gabon/
Republic of Congo
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/republic_of_congo/
TRIDOM
Dja-Odzala-Minkébé Tri-National (Minkebe NP in Gabon, Odzala-Kokoua NP in Congo, and Nki NP in Cameroon)
http://www.wwf-congobasin.org/where_we_work/tridom___tri_national_dja_odzala_minkebe/
The study area chosen and validated by the study monitoring team is as follows:
Landscape
TNS - Protected Areas
Campo Ma'an
Protected area
Dzanga Sangha - CAR
Lobéké - Cameroon
Nouabale Ndoki - Congo
Compo and Ma'a in Cameroon
A group of 3 countries of the Congo Basin were therefore chosen; Cameroon (Campo - Ma'an and Lobéké); Congo (Nouabale Ndoki) and the CAR (Dzanga Sangha).
The Southern Region where the Campo and Ma'an National Park is found, is home to a diverse range of terrestrial and aquatic animal species consisting of mammals, reptiles, amphibians, birds and fish.
There are 132 species of mammals from thirteen (13) orders, some of which are threatened with extinction or endangered, including gorillas, chimpanzees, forest elephants with large spearheads, panthers, etc. The bird fauna is very varied, consisting of three hundred and two (302) species including two (02) endemic species (the Rachel's Malimbe and the forest swallow).
The aquatic fauna consists of 249 species of fish including four (04) known endemic species.
There are also eighty (80) amphibian species in the Region including the Goliath frog (Conraua goliath).
In this zone slash and burn agriculture is practised which alternates clearing (clearing), cultivation and fallows in complex and variable combinations.
According to the 2006 MINFOF annual report, this agriculture presents the caloric basis of the diet while wild resources provide the protein content.
The staple crop is cassava, plantain, yam and cocoyam.
To these basic crops are added corn, sweet potatoes, sugar cane and fruit and vegetable plants.
Cocoa and pumpkin are the main cash crops.
The Lobeke National Park, mainly made up of equatorial forest, is part of theCongo Basin at the extreme south-east of Cameroon.
It covers an area of 217,854 ha (2,178.5 km2).
The park is part of the Transboundary Conservation Initiative, known as the Sangha Trinational (TNS).
It is a priority biodiversity conservation landscape that includes, in addition to the Lobéké National Park, the Dzangha-Sangha Special Reserve (CAR) and the Nouabalé-Ndoki National Park (Congo-Brazzaville).
Lobéké has a network of marshy clearings especially on the eastern flank of the park (Wikipedia, 2018).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassin_du_Congo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cameroun
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinational_de_la_Sangha
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversité
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Réserve_spéciale_de_Dzangha-Sangha&action=edit&redlink=1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Nouabalé-Ndoki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Congo-Brazzaville
The website of the Dzanga-Sangha Reserve lists 103 mammal species visible in the Sangha landscape, including 16 species of monkeys, 13 species of carnivore, the group most represented is that of rodents with 33 species.
Among the emblematic species are theforest elephant, the gorilla of the plains, Chimpanzees, the Colobus locally called "Magistrates", the Bongos,the great antelopes, the Forest Buffaloes, bushpigs and the giant forest hog two kinds of African boars, the small antelopes of the Duiker genus (6 species), thethe Cape Aardvark, two species of Pangolins and finally the carnivores, the white-cheeked otters and the panthers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodentia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Éléphant_de_forêt_d'Afrique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorilla_gorilla_gorilla
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chimpanzé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Colobus_guereza
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bongo_(animal)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Buffle_nain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Potamochères
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hylochoerus_meinertzhageni
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cephalophus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oryctérope_du_Cap
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnivora
II.3.
Limitations of the study or additional data to be provided
Among other limitations for the study, we note that:
The data are collected only from two sources (literature review and interviews), it would have been important to add another source (the target or local population of the intervention areas) for the triangulation of information,
The fact that most of the critical data for the study is data older than 5 years, so the context in these areas is changing rapidly with urban demand, demographics and climate change,
The limitation of the study to only one link in the value chain (consumption) whereas to better find alternatives, we must look at all links in the value chain (production, processing, marketing and consumption) .
III.
RESULTS OF THE STUDY
Food ration is the amount and nature of food that a person needs to consume in one day in order to support their body, Florence (2010).
It corresponds to all the meals and snacks of a day.
The distribution of energy intake and nutrients refers to the fragmentation of this ration into different meal times.
It is interesting to establish the food balance per week rather than per day.
A balanced meal is a reflection of a diet that covers the three main food groups.
As this optimal plate shows, the proportions are: a quarter of protein, a quarter of carbohydrates and half of vegetables.
Proteins, also called food-builders, have two main sources of supply: the animal source and the plant source.
In the animal source, we distinguish between bushmeat, meat from farm animals (including aquaculture) and sea fish.
This study focuses on all three sources (bushmeat, meat from livestock and plant proteins) in order to give us some clarity so that we may better take decisions regarding the creation (on all links in the value chain) of certain sources or the preservation of others in order to reduce the impact they have, due to their use, (production and consumption) on biodiversity, the environment and climate change.
III.1.
Trends in protein consumption around protected areas in the Congo Basin
The importance of bushmeat in Central Africa and especially in the Congo Basin for rural households who consume or sell it is reflected by food security and financial and economic benefits in these areas.
Meat of wild animals has always been a staple food in the diets of tropical forest peoples.
It is available to anyone who can hunt or trap.
In fact, the people of Central Africa, like the people of other regions of the world, have always hunted to obtain their protein ration.
According to Vansina (1990), local people used wild animals for their food, spirituality and medicinal uses since the earliest accounts of human habitation in the Congo Basin.
Bushmeat consumption in the Congo Basin is estimated at 1 million (Wilkie and Carpenter, 1999) to 5 million tonnes (Fa et al., 2003) and the exploitation rate is 23 to 897 kg / km2 / year (Nasi et al., 2008).
Starkey in 2004 estimated that a total of 161 tonnes of bushmeat was sold annually in 5 markets in Gabon.
Shannon’s works (2016) revealed that the bushmeat market is flourishing and open in Yaoundé and it circulates around 660-1 320 tonnes.
In fact, the populations of the Congo Basin have always practised a customary hunting of self-subsistence.
It occupies an important place within the economic and cultural organization (Wright et al., 2010).
As a result, the potential vulnerability of the poorest households must be taken into account in attempts to regulate hunting.
Although providing significant income, hunting remains an economically unprofitable or non lucrative business, taking into account the time spent and the risks involved.
In many rural areas, hunting pressure could be significantly reduced by providing alternative activities adapted to the current needs of hunters (particularly in terms of short-term cash flows), while developing other sources of animal protein that respond to hunger to local requests.
III.2.
Trends in protein consumption according to the literature in the study area
The sustainable use of biodiversity for food and agriculture provides a range of simultaneous benefits for humans and for the health of the ecosystem.
For the health sector, it is an opportunity to promote dietary diversity and traditional food, and raise the level of nutrition while fighting against micronutrient deficiencies and reducing the overall burden of non-communicable and infectious diseases, including food borne diseases.
Humans have been hunting meat in Central African forests for millennia.
The "bushmeat crisis" in the region stems from the fact hunting is now widely considered unsustainable in many areas and for many species.
Kumpel (2006), presented three main reasons for the increase in bushmeat hunting:
(1) growing demand of consumers, human populations and a lack of alternative sources of protein, (2) increased hunting efficiency, due to easier access to wildlife source areas and more efficient types of equipment and (3) the increase in the number of hunters in rural areas and the lack of alternative livelihoods in rural areas reducing opportunity costs.
Meat from terrestrial or semi-terrestrial wild animals, also referred to as bushmeat, is an important source of animal protein for people in Central African countries, and an essential component of food security and livelihoods in areas rural.
Bushmeat consumption across the Congo Basin is estimated at about 5 million tonnes on average (Fa et al., 2003) and exploitation rates of 23 to 897 kg / km2 / year (Nasi et al. ., 2008).
The commonly consumed species belong to the Orders of the Artiodactyls, Rodents and Primates.
A study carried out by Semeki et al.
(2014) to identify the main animal foods consumed by residents of Forest Development Corporation (SODEFOR) concession 039/11 in the Democratic Republic of Congo, showed that bushmeat represents 72.00% of total number of meals followed by fish (24.00%) and finally livestock products (3.10%).
III.2.1.
Trend of consumption of bushmeat proteins
Depending on the location, the consumption of bushmeat can be explained by multiple reasons: the absence of other sources of protein, the high prices of farmed meats, cultures and traditions rooted in both rural and urban consumers, a preference for its taste.
Most often there is no clear line between consumption for food or other purposes, some species are consumed for their tonic properties.
III.2.1.1.
Target species
In the Congo Basin, mammals account for the majority of catches (about 90% of known species), compared to birds (3%) and reptiles (6%) (Van Vliet, 2016).
Of these mammals, rodents and ungulates usually account for more than 2/3 of carcasses sold in urban markets.
In the area of Campo and Ma'an, according to Mouakoale (2000), the game which are most present in the market place are: blue duiker, atherurus, monkeys, antelope, gambia rat, deers, black-backed duiker, bush pig, grasscutter and python.
These results corroborate those of Van Vliet (2016) who point out that the most frequently hunted species are those whose weight varies between 2 and 22 kg, among which atherurus (Atherurus africanus), blue duiker (Cephalophus monticola) and red duiker (other Cephalophus spp.), the latter constituting the majority of catches in most forest areas.
According to the WCS (2000) report, around the Bayang-Mbo Sanctuary, duikers account for about 36% of all animals found in the hands of hunters, rodents account for 13% and primates account for 10%.
Reptiles are also strongly present (14.18%) with a representativeness of 3.92% for Python (Python regius), 4.52%, for Varan (Varanus ornatus), 4.07% for Viper (Bitis nasicornis) and 1.66% for the dwarf crocodile (Osteolamus tetraspis).
Strong pressure is exerted on the duikers.
The blue duiker alone may account for about one-third of the catches (Kümpel 2006, van Vliet 2008).
According to Bahuchet (2000), three species alone account for nearly 70% of the game sold in all Central African markets: the blue duiker (Cephalophus monticola), the African Atherurus (Atherurus africanus) and the monkey (Cercopithecus nictitans).
This group is followed by the other duikers, mainly Peter’s duiker (Cephalophus callipygus), bale duiker (Cephalophus dorsalis), white-bellied duiker (Cephalophus leucogaster) and black-fronted duiker (Cephalophus nigrifrons).
The market study conducted by Dame and Fiala (2012) reveals that in the Southern Region, restaurants mainly offer their customers blue duiker (30.47%), atherurus (19.16%), pangolin (7.09%), monkeys and red duikers.
According to Shannon (2016), more than 24 taxons were recorded on the primary market, including rodents (31% of carcasses), ungulates (17%), primates (13%), squamous ants (12%) and reptiles (11%).
With the exception of the red rat, all the best-selling species were worth more in the fresh or smoked state.
III.2.1.2.
Factors guiding the targeting of species
All rural populations without exception in the Congo Basin are affected by the supply of animal protein from wildlife.
Hunting and fishing are their main sources of protein.
For hunting, the equipment is like an element guiding the targeting of the species, thus the duikers that are the most hunted species are mostly trapped while the monkeys are hunted by bullets.
This understanding would make us think that the hunt for monkeys would have an economic purpose.
The example of the crossbow that is used only for species that live in trees, also justifies the fact that the use of certain hunting methods as a species targeting element.
According to Kumpel (2006), one of the most important factors guiding the targeting of species to hunt or consume is availability and / or abundance in both the market and the species forests.
This factor directly influences the purchase price.
This is confirmed by Dame and Fiala (2012) in a market study conducted in the Campo and Ma'an area which shows that the most hunted species are consumed in tournes-dos (small restaurants in the area) and in restaurants for people with average incomes whose prices per dish is about 300 francs.
In terms of culture, some considerations make hunting more selective in that animals that are prohibited (elephants, rhinoceros) must not be hunted.
especially in the context of taboos, dietary prohibitions, totemism.
Society has socio-religious relationships with certain animal species that are venerated and culturally protected.
According to the key informants interviewed, one can take the example of the viper, which is usually a precious meat, normally consumed in communities by people who have some authority and by people who are valued.
We also note that species such as baboons, gorillas, elephants are not eaten because they are considered as a totem and guardian of the tradition.
Economically, it should also be noted that some species are more in demand in the market than others, which often results in higher prices for them.
Stratification by price per kg and taxonomic group, presents rodents (eg, porcupine) and scaly anteaters (eg, pangolin) as expensive taxons sold for about USD 7 (4,585 FCFA) per kg.
The cheapest meat purchased is smoked ungulates (eg, blue duiker) at around USD 2 (FCFA 1,310) per kg (Shannon, 2016).
This author in the same study shows that the profits are considerable in the trade of high-risk items, such as the crocodile which is bought by high-level buyers.
A systematic sampling method of 30 selected households at 4 sites in the DRC, in a forest concession, was monitored daily for the reasons that guide the choice of consumption of a game species.
It revealed that availability (56.72%), taste (22.55%), eating habits (20.13%) and price (0.61%) are the main reasons for targeting.
III.2.2.
Trend of consumption of other proteins
III.2.2.1.
Other proteins (animal and plant) consumed in target areas
III.2.2.1.1.
Other animal type proteins
The other major sources of animal protein from tropical forests in the Congo Basin are fish and invertebrates.
Freshwater fish are important sources of protein for tropical forest dwellers.
For example, fish resources account for between 20-50% of total food in Central African countries (Watson and Brashares, 2004).
Animals such as snails and caterpillars play an important role, either as a safety net for the population during years of environmental stress or as a regular source of food and income (Vantomme et al., 2004).
The same authors observed that populations rely more on caterpillars and other existing insects when the rainy season decreases the supply of bushmeat and fish.
Domestic and poultry breeding is another important source of protein.
According to data from the DDEDIA (Departmental Delegation of Livestock Farming and Animal Industries) Boumba and Ngoko which is the division that houses the Lobéké Park, the main other sources of animal protein from animals raised are:
(1) cattle, (3) sheep, (3) goats, (4) pigs, (5) poultry, (6) non-conventional livestock, (7) inland artisanal fisheries and beekeeping .
The level of production and consumption of these species in this area is as follows:
1) Cattle:
This type of breeding is not practised in the division, the products sold and consumed come from other divisions of the region and from Adamaoua.
In the East region, this division is the last in this type of farming because of its totally forest ecology.
During the years 2016 and 2017, 1,412 and 1,460 head of cattle were slaughtered respectively.
The slaughtered animals are essentially Castrated (400), Bull (300), Cow (250).
As for milk, which should be another important source of protein, its production is zero.
Here the price of one kilogramme of meat varies between 1600 and 2200 F CFA.
2) Sheep:
While most breeders raise their sheep by wandering, some raise by confinement and in other regions, sheep are bred in a piquet.
Sheep are very prolific due to their very gemallary parturition.
These animals are used as savings that can be mobilised at any time for several households.
The opportunities remain numerous because the supply is far below the demand.
However difficulties of several kinds persist especially the system of breeding in rambling which exposes the animals to various pathologies, favours the propagation of the other diseases and the recurrence of agro-pastoral conflicts.
The table below presents Boumba and Ngoko, the productions of the different elements constituting this class.
Animal
Rams
Sheep
Lambs
TOTAL 2017
TOTAL 2016
Number
1612
2896
1139
5667
6,550
Statistics on the level of slaughter that is related to local consumption shows for 2017, 193 animals of any type against 228 in 2016.
This shows that sheep are mainly produced for marketing purposes and not for local consumption.
Here the average price per kg is 2500 CFA francs.
3) Goats:
Goat rearing is fairly common because of human dietary habits, animal hardiness and prolificacy with very high carcass / meat yields and twin and triple litters.
We note here, a deficit in care against diseases.
The most common breeding method is extensive breeding with some variations depending on the season and especially when sowing begins.
The main constraints of this breeding are among others the high risk of road accidents and agropastoral conflicts.
Mortality remains high due to exposure to bad weather, theft, snake bites and wildcat attacks resulting from lack of suitable habitat.
The production statistics by type of animals in this class are shown in the table below:
Animal
He-goats
She-goats
Castrated
Kids
TOTAL 2017
TOTAL 2016
Number
2,682
5107
1585
1011
9035
10,710
The number of animals slaughtered in a controlled manner in this division was 90 in 2016 and 68 in 2017.
The average carcass weight of an animal varies between 20 and 25 kg.
4) Pig farming, It is widely practised in the area and it is popular in that its subjects are omnivorous who can eat all types of food.
Although there has been a clear improvement with the institutional, material and financial support of the Development Programme of the Pig Industry (PDFP), the Project for the Improvement of Agricultural Competitiveness (PACA) and the Programme for the Improvement of the competitiveness of Family Agropastoral Farms (ACEFA) and many others, with infrastructure more or less made of permanent materials around urban centres, pig farming is characterised more by the predominance of artisanal production system.
However, the opportunities offered by this sector are numerous, such as the strong demand that current production can not meet.
Quality
Boars
Sows
Castrated
Piglets
Total 2017
Total 2016
Number
487
1,861
59
743
3,150
3,542
Controlled slaughter, which can give indications of local consumption, shows that only 35 animals slaughtered in 2017 compared to 110 in 2016.
This confirms the statement of Fargeot (2004) and Semeki et al.
(2014), according to which livestock products in rural forest communities, are more reserved for social and festive purposes (visits of distinguished guests, weddings and dowry), but also as a monetary reserve in the event of emergency (diseases, children's school fees).
The average carcass weight of a pig in the zone is of the order of 50 kg and the average price per kg is 2000 F CFA.
5) Poultry farming in the East Region is dominated by the traditional sector, where about 2/3 of families have poultry that roams without any particular attention around the huts in search of kitchen remains, insects and earthworms which served as their food.
In addition to this type of breeding, several poultries producing broilers or eggs for consumption of more than 3,000 subjects have several units with subjects ranging from 200 to 1,500.
The food production sector, which was monopolised by large national groups, opened up to competition with the emergence of medium-capacity grinder-mixers.
Unfortunately, several operators are carry out their activities in hiding, thus posing great risks to consumers of these feeds.
The acquisition of young subjects remains one of the biggest constraints in this sector as producers distribute as per order from the three major cities (Douala, Yaoundé and Bafoussam).
The statistical situation of poultry in 2017 was as follows:
Type
Number of animals
Advance booking
Egg production
U.P. (in FCFA / head)
Number slaughtered
Broilers
715
715
3,000
715
Layers
1,033
85,500
Old layer
1,033
Local fowls
52,333
40,310
5,020
4,000
15,000
Ducks
5,672
1,805
4,000
Pigeons
410
210
500
Guinea fowl
5
Turkeys
8
Geese
7
TOTAL
60,183
43,030
90,520
-
15,715
The average selling price of an egg is 75 FCFA.
About ¼ of the poultry produced in the area is consumed locally according to statistics of controlled slaughter.
To be more precise about local consumption, the study of the market or, specifically, of the distribution channel or, generally, of the value chain would allow for more specific information.
6) Unconventional livestock farming contributes to a miscalculated diversification of animal protein sources because the distribution and consumption of meat from these farms are all the more out of control because they are rather delicacies that can be eaten in households and can be street traded.
The gradual re-entry of quail eggs into the diet of men is one of the opportunities of this breeding despite the small numbers and the threats that include: attacks of ants and the high mortality in the confined farms, the non control of the technical itineraries, lack of funding, unavailability and high cost of breeding stock, diseases and consanguinity.
An evaluation of the consumption habits of products of this type of agriculture would make it possible to measure its use as a of alternative source of protein to bushmeat.
7) Continental artisanal fishing and beekeeping.
Fishing is carried out in the area by Cameroonians and Central Africans with respective strengths in 2017 of 41 and 45.
The prices of fish from fishing vary according to the species and according to the divisions, ranging from 1,200 to 1,500 FCFA for fresh tilapia and from 2000 to 3000 FCFA for smoked catfish, carp, Heterobranchus, Heterotis, viper fish .
The table below presents the production in 2017 according to the DDAPIA of Boumba and Ngoko.
Species
Viper fish
Tilapia
Catfish
Captains
Carpes
Nez galeux
Production (tonne)
0.525
1
1.79
14.5
2.1
0.335
For fish farming, there were 987 ponds / bins / active cages that occupied 493.5 ha producing 170.71 tons of products.
The average price per kg is 2000 Francs.
The main species raised here are clarias (catfish), viper fish and tilapia.
III.2.2.1.2.
Other Proteins, of plant type
Plant products are also an important source of protein for people.
The Centre and East forest zones, and the dense and humid forests of the South and East are typical of the Congo Basin and are defined by dense vegetation, a vast hydrographic network and a warm climate wet with abundant rainfall.
This region is conducive to the cultivation of cocoa, coffee, oil palm, roots and tubers (mainly cassava), corn and banana.
In addition to these crops, there are many others that are often poorly presented and are of paramount importance for food, such as groundnuts and market garden produce.
The following foods in the Congo Basin are some of the most protein-rich plant products (Anonymous1, 2019):
Nuts (15 g for 100 g):
Like almond, hazelnut is a very good source of omega-3.
Pumpkin seeds (19 g per 100 g): are rich in proteins, antioxidants, vitamins, minerals (magnesium, calcium, iron ...) and dietary fibre.
They have a low glycemic index (25) and their high oleic acid makes it possible to increase the good cholesterol.
Chia seeds (20 g per 100 g):
High in fibre,chia seeds facilitate intestinal transit and help prevent cardiovascular diseases, some cancers and type 2 diabetes.
They contain about 20% protein and are also a good source of B9 vitamins, calcium, magnesium, antioxidants and minerals.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/graines-chia-bienfaits.html
Red beans (22 g per 100 g):
Red beans are a very good source of plant protein and are particularly eaten by vegetarians.
They are also rich in antioxidant compounds, iron and copper.
Almonds (22 g per 100 g):
Almond is one of the most protein-rich oleaginous fruits.
It has many virtues and in particular helps prevent cardiovascular disease.
As an excellent source of magnesium, almond helps in in muscle relaxation, nerve transmission and proper functioning of the immune system.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/bienfaits-amandes.html
Groundnuts (26 g per 100 g):
Groundnut is an excellent source of plant protein.
It also provides monounsaturated and polyunsaturated "good fats".
It also contains phytosterols, compounds that have a beneficial effect on cardiovascular health.
Soy (36 g per 100 g):
Soy contains about 40% protein, 35% carbohydrates, 20% fat and 5% minerals.
Its lipids are particularly interesting: low in saturated fatty acids, soy is rich in monounsaturated and polyunsaturated fatty acids (including omega 3 and omega 6).
In the TNS area, more specifically in Boumba and Ngoko, the main plant proteins grown or consumed are: groundnut, pumpkin or cucumber seeds, and beans, which are largely supplied by donations.
According to the statistics of the DRADER (Regional Delegation for Agriculture and Rural Development) of the East, the table below presents for the years 2015 to 2017, the areas where these crops were planted (ha), the productions (tonnes), the percentage of production consumed and the percentage sold.
No.
Crop
2015
2016
2017
% of self-consumed production / donations
% of production sold
Surface area
Production
Surface area
Production
Surface area
Production
1
Groundnut
5787.4
9577.9
6481.9
10,727.2
6501.3
10,759.4
50
50
2
Cucumber
7469
6621.9
8365.3
7416.5
8390.4
7438.8
30
70
3
Bean (donation)
30
70
Bean (Kadey)
96.4
165
108.0
184.8
108.3
185.4
Sources:
2015 - 2017 DRADER annual activity report
The most suitable plant protein alternative for this area would be groundnut.
In addition to these plant protein sources, the foods below are equally significant sources.
Spirulina: seaweed (65 g protein per 100 g):
Spirulina is the food that has the highest level of plant protein.
Depending on the variety, it contains between 60 and 70%.
Its proteins are complete, that is to say that they are composed of the 8 essential amino acids.
https://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/spiruline.html
Mushroom is 80-90% water which gives it a very low caloric value.
Rich in soluble fibre, it enables a better intestinal transit. It is richer in protein than most fresh vegetables: its content varies between 2.1 and 3.3%.
These proteins are better endowed with sulfur amino acids - methionine and cystine - than fresh plant proteins.
But their biological value remains lower than that of animal proteins.
They are indeed deficient in certain essential amino acids (in particular in tryptophan).
That's why despite their good protein reputation, mushrooms can not replace meat in food (Figaro, 2019).
III.2.2.2.
Factors guiding or influencing the choice of protein source
Over the last few decades, the importance of hunting in Central African countries has grown due to many factors, including economic factors (crumbling cash crops, declining urban employment, increase in the value of bush meat both as a food source and a financial source ...).
Associated with deeply rooted cultural values, and evolving in the context of increasing poverty, unemployment, food insecurity, armed conflicts, demographic pressure, the economic crisis of Central Africa and urbanisation would have contributed to the expansion of wildlife harvesting and the development of a lucrative sector that is poorly regulated by the unsuitable laws: bushmeat trade.
For the poorest, hunting or trade of bushmeat is indeed one or even the only source of income to meet their vital needs.
Infrastructure development through logging has facilitated access to forests for previously untapped resources.
Commercial hunting for increasing urban consumption is often cited as the main factor explaining the increase in hunting pressure in Central Africa (Davies, 2002).
However, for most hunters, the distinction between commercial and subsistence hunting is obsolete as hunting provides game that is both a source of food and a source of income.
Only a minority of specialised hunters operate essentially for commercial purposes.
The growth of the forest sector, and more particularly, that of companies operating without a sustainable management plan, is also one of the important factors to be taken into account in the problem of bushmeat trade (source of animal protein).
Indeed, these forest companies can contribute to the destruction or disturbance of certain habitats during their extraction activity, but also facilitate hunting through the opening of roads and the establishment of forest camps in areas formerly isolated.
The loss of control by local communities of their traditional hunting territories and traditional rules of access to the resource, facilitates open access and increased hunting pressure which leads to a loss of sustainability of the resource (Poulsen and al., 2009).
The displacement of large-scale rural populations, as a result of conflict, is also increasing pressure on wildlife as a source of protein.
Finally, insecurity in some countries of the Congo Basin (CAR and Cameroon), the presence of armed militias in protected forests, weak governance, lack of means to enforce the law have, in one way or another, helped to create conditions which promote overexploitation of wildlife.
III.2.3.
Economic and environmental impacts of bushmeat consumption
Shannon (2016), based on a study in Yaoundé on bushmeat, shows that the distribution of this commodity generates US $ 4.4 to 8.8 million a year in gross revenues for about 1,320 tons of product.
This sector has a turnover estimated at 96 million euros, thus, it contributes as much as the mining sector to Cameroon's GDP (Lescuyer & Nasi, 2016).
Infectious diseases are a manifestation of interactions among species.
As such, changes in the abundance and composition of biodiversity can affect human exposure to the transmission of infectious diseases.
Several studies have examined the multifaceted role of biodiversity in the transmission of pathogens; it can increase or decrease the transmitted disease by affecting the abundance, behaviour or state of hosts or vectors (Ostfeld et al., 2008, Wood & Lafferty, 2013).
Bushmeat is known to be a reservoir of infectious pathogens, including HIV (which is derived from SIV or Simian Immune Deficiency Virus), Ebola virus, and the monkey pox virus.
It is also possible that the risk of parasitic and bacterial infections related to bushmeat consumption is high because of poor sanitary conditions during transportation and storage.
The increase in the population and the demand for bushmeat, the use of more efficient means (firearms, wire ropes, headlamps, etc.), the improvement of road infrastructures, and the incapacity of some States to provide effective financial alternatives to bushmeat (Wright et al., 2007) are the main factors contributing to the decadence of wildlife.
This is why many authors, like Nasi et al.
(2008) agree today to talk about bushmeat crisis.
The consequences of bushmeat extraction on animal populations are manifold: some species decrease in number, others are little or not impacted, while some of them have more individuals in the areas hunted, these disparities being related to the ecology and biomass of species (Nasi et al., 2011).
According to Bini (1983), the use of certain hunting methods is devastating for wildlife, such as the use of trap pits and bush fires.
Despite this, these methods continue to be used.
III.2.4.
Potential protein substitutes and cultural, environmental, and nutritional factors that may influence this trend
Depending on cultural tastes and preferences, it may be difficult to replace bushmeat with meat from domestic animals.
The ability of alternative sources of protein to become a substitute for bushmeat should be carefully considered on a case-by-case basis (van Vliet and Mbazza, 2011).
A good knowledge of consumer preferences (declared or actual preferences) in terms of habits, taste, cultural preferences and symbolic value associated with wildlife and alternative sources of protein is necessary before taking steps to develop alternative sources of protein.
Strategies to direct consumers to other sources of protein, or better, the establishment of agricultural activities are being considered.
Local farms of traditional species of poultry, small ruminants, pigs, cattle, not to mention fish farming are developed.
In addition, the ecological risks of expanding domestic animal husbandry need to be further explored as these species can become invasive in neighbouring ecosystems.
The raising of domestic animals in open spaces as done in our study area, can lead to several ecological problems for wildlife.
When domestic animals escape into the environment, their high reproductive potential, coupled with the omnivorous habits of pigs, leads to an increase and rapid spread of their populations, with adverse environmental impacts.
These impacts include changes in vegetation and soil characteristics, spread of disease, and genetic pollution (Nogueira-Filho et al., 2009).
Another alternative source of protein is invertebrate species (such as caterpillars, snails and worms), which is an important traditional food habit; however, it is usually a seasonal source of protein that can not completely replace bushmeat or wild fish.
In forest areas, mainly in DRC Congo according to Semeki et al.
(2014), fishing remains traditional and it faces certain constraints including lack of equipment, lack of supervision and microcredit.
Livestock products are more reserved for social and festive purposes (visits of distinguished guests, weddings and the payment of dowry), but also as a monetary reserve in case of emergency (diseases, children's school fees).
This is in line with Fargeot (2004), who said that in rural areas, domestic animals are seen primarily as insurance rather than as sources of protein.
Some foods despite their good protein reputation, such as mushrooms can not replace meat in the diet because they are indeed deficient in some essential amino acids (especially tryptophan) (Figaro, 2019).
III.3.
Change in consumption over the next 30 to 50 years in TRIDOM space
The Congo Basin has a population of about 150 million people, 20 to 30 million of whom live in or near the forest.
This relatively sparse population is expected to multiply by a factor of 2.5 by 2050 (COMIFAC, 2019).
The main threats to biodiversity in the region are climate change, deforestation and wildlife hunting (Abernethy et al., 2016).
Possible scenarios of production and consumption in future eras can be:
Evolution with a weak implication of change of habits, which will lead to a deterioration of the environment (fauna, flora and climate change).
Implementation of behaviour change strategies with visible effects on consumption habits with acceptance of alternative sources of protein.
Natural evolution without reasoned implication of man with hope to self regulation of destabilised spaces and species.
III.3.1.
Factors of change
The main factors that can influence change are:
(i) the rapid expansion of the human population,
(ii) loss of forest due to land use for agriculture,
(iii) the opening of previously inaccessible areas,
(iv) overexploitation of wildlife,
(v) the low production of domestic livestock to fill the gap created by dwindling wildlife resources.
III.3.2.
Process, direction and magnitude of change
As for the consumption of bushmeat, in 1995 - 1996 in four main markets of Yaoundé, the capital of Cameroon, bush meat sales were estimated at between 840 and 1080 tons per year (Bahuchet and Loveva, 1999).
20 years later, Shannon (2016) estimates that it circulates about 660 - 1,320.
In this city in 2006, Edderai and Dame had identified 15 markets and 145 restaurants.
In 2016 (10 years later), Shannon has 13 bushmeat markets and 211 restaurants.
In the 13 markets he counted an average of 54 sellers daily.
Hoping that the speed of consumption of meat does not increase over time, we can estimate an increase in consumption of 12 tonnes / year in the city of Yaounde alone.
According to Nasi et al.
(2008), the exploitation rate of wildlife is 23 to 897 kg / km2 / year.
Following this logic, this exploitation rate will reach a maximum of 44.85 tonnes / km2 / year in 50 years.
Highly specialised species or species with low population densities, high body mass and / or low reproductive rate are more vulnerable to increasing hunting pressure than generalist species with high population densities and smaller densities and / or have a high reproductive rate (Abernethy et al., 2013).
This results in an imbalance in the trophic chains and a disruption of the ecosystems: the disappearance of the seed-dispersing animals impacts the majority of tree populations of Central African forests, nearly 60% of them being species zoochores (Abernethy et al., 2013).
The diversity of the forests of the Congo Basin is therefore sometimes an illusion, forests at first glance can be greatly misleading.
These consequences are at the origin of the insidious phenomenon called "empty forests" (undetectable by the current methods of remote sensing (Abernethy et al., 2016).
Bushmeat hunting has a damaging impact on tropical forests and could lead to climate change in the near future (Abernethy et al., 2013).
The most resilient species are often able to adapt to hunting pressure, either by changing their biological parameters and ecology, or by occupying the space left vacant by the most vulnerable species.
Despite long and uninterrupted intensive exploitation, some wild species hunted for their meat continue to thrive in natural and modified habitats.
Numerous studies have shown that atherurus and duiker are very resilient to hunting.
Therefore, the intensive exploitation of one of these species should not be systematically equated with the extinction of this species at the local level.
On the other hand, even though they do not represent a high percentage of hunters' catches, many vulnerable species, such as elephants and great apes, have seen their numbers decline or reduce in some areas due to hunting.
In addition, knowledge is still very limited for the majority of other species that are partially or fully protected in Central Africa (Van Vliet et al., 2010).
https://www.researchgate.net/profile/Nathalie_Vliet
The exploitation of wildlife resources with the same speed as today can be achieved until reaching an unsustainable level where the effort of obtaining or hunting is greater than that of production from other sources because of the rarity of game, the distance to go to reach the area where hunting is still auspicious.
This would force local people to focus on the production of alternative sources such as hedgehogs, the extensive production of poultry, pork and goat.
For consumption, alternative sources such as imported fish and chickens are already introduced in areas where bushmeat is no longer available.
This behaviour change can be quite interesting for conservation or sustainable hunting and consumption if availability is ensured.
III.3.3.
Environmental, Nutritional and Livelihood Impacts of Change
The problem of food security and livelihoods for many people in the Congo Basin is linked to the depletion of wildlife resources.
The majority of these people, living in or dependent on forests, have few sources of protein and alternative income within their reach.
If these wildlife resources were to be completely depleted, these dependent populations would be affected, they would also suffer in case of total prohibition of hunting and trade of bushmeat if alternatives are not proposed.
In terms of the environment, the informal trade in bushmeat, the income from it and the high demand for it, especially in the big cities of Central Africa, are the main threats for many species of wild mammals.
According to Mbete (2012), for sustainable management of wildlife in the Congo Basin, the establishment of agricultural activities, Game farming and Game ranching should be considered and / or promoted.
III.3.4.
Place and impact of proteins substitutes in change
In order to regularly supply urban markets with animal protein and thus divert hunters from their anarchic hunt, other complementary activities should be envisaged for rural areas.
To do this, raising conventional short-cycle species would ensure regular income that can stimulate the family economy.
Local farms of traditional species of poultry, small ruminants, pigs, cattle, not to mention fish farming, are to be developed and promoted.
The results of the interviews addressed to some WWF officials during this study classify hen, sheep, snail, shrimp, pork, beef, goat, bean, corn, peanut, mushroom, fish (freshwater and imported), cassava leaves as other sources of protein substitutes.
Most people think that the change will be very difficult for the rural population in the next 30 to 50 years because of the fact that the consumption of bushmeat is part of their culture.
Also, they mean that there will be no problem if the consumption is local especially as the species are prolific, on the other hand, they think that with the current installation of sites in these areas including road construction, natural resource and mining development and many more, there will be access to the forest and there will be disturbance of the wildlife potential of the area and loss of some species.
They also believe that this disruption of population growth may lead to the consumption of prohibited species such as chimpanzees and gorillas.
Indeed, according to them, for there to be an effective change, it would be necessary for the hunt to reach a threshold where the hunted species are rare.
In the livestock sector, economic data on world meat consumption (FAO, 1998) show that pork, with over 40% of total consumption, is with poultry, a species on which we can rely support to increase meat production and cope with a growing protein deficit (Ndébi et al., 2004).
According to officials interviewed at the WWF, for the populations of the TRIDOM and TNS zone, pigs and goats are eaten during important traditional ceremonies such as weddings.
In principle, for these populations, these animals should not be consumed merely to satisfy cravings or in the same way as bush animals.
The results of this work revealed that pork is one of the meat products consumed in the study area, although it is most often consumed at certain special ceremonies such as weddings.
The breeding of pork is to be promoted because the product is appreciated for the substantial benefits that it brings back to the breeders and for the quality of its meat, although it causes many inconveniences, in particular by the degradations of cultures when is at liberty.
Also, the market for pork and its derivatives has significant advantages because of the strong domestic demand.
Although bushmeat is an important source of protein for people in these areas, it is imperative that they change their eating habits in the next 30 to 50 years.
The cultivation of high-protein plants such as groundnuts, soybeans, beans, cereals (maize, sorghum ...) are to be promoted in these areas.
III.4.
Summary of views on possible changes in the TRIDOM space
In Central Africa, wild meat (a source of animal protein) is part of the informal economy, but plays an important role in the local economy.
They provide employment opportunities for hunters and women, most of whom are distribution agents, and make affordable food available in rural and sometimes urban settings (Fraser et al., 2014).
III.4.1.
Consensus Points
Given the importance of bushmeat in the diet of rural and even urban populations, in order to integrate participatory wildlife management into sustainable food strategies in Central Africa, the current regulatory framework needs to be revised in order to include the possibility of adaptive management that allows and regulates the sale of surpluses by local communities.
In addition, there is a need to improve national and local governance to ensure that the territorial rights of local communities are respected and that the use of wild meat remains at sustainable limits.
According to FAO / CIFOR / CIRAD (2017), for bushmeat to be an integral part of current food security policies in Central African countries, several prerequisites are needed:
(1) The bushmeat sector must come out of illegality.
Bushmeat hunting and trade must be regulated to promote trade in resilient species while ensuring the full protection of protected species (Wilkie et al., 2016);
(2) The sector should receive technical support to improve traceability and compliance with sanitary rules to reduce zoonoses associated with the use of bushmeat;
(3) Hunting for bushmeat must be organized at the local level to ensure sustainable use systems.
III.4.2.
Points of disagreement
Several studies have shown that the contribution of bushmeat in terms of protein intake has been widely proven for various bushmeat species in Central Africa (Roger et al., 2012, Niyi, 2014).
In addition, bushmeat also contributes to dietary diversity (van Vliet et al., 2014) and is often preferred because it is perceived as a local, natural and healthy food compared to meat of domestic origin, mainly industrial or imported (van Vliet and Mbazza, 2011).
However, some studies have shown that wild meat is no longer an indispensable source of protein in many rural settings where competitively priced industrial or domestic animal protein is available (Véga et al., 2013), the nutritional quality of these alternative meats at low prices are not equivalent to those of bushmeat.
The nutritional benefits of bushmeat would depend on the cleaning, transportation, conservation practices used by hunters and sellers of this meat, as well as the quality of the materials used for their preparation.
Van Vliet et al.
(2010), found that in Gabon, bushmeat originated from 23 partially protected species and 24 totally protected species.
However, rare and vulnerable species (eg great apes, elephants, okapis) generally account for a small proportion (often less than 5%) of total catches, a finding supported by Abernethy & Ndong Obiang (2010) that hunting for bushmeat could not lead to the disappearance of species.
Many authors including Fa et al.
(2000), Cowlishaw et al.
(2005) disagreed with the overexploitation of wildlife, believing that far from being rare, large quantities of bushmeat are still flooded in the forests of West and Central Africa, and a trip into any market in the region might suggest that the bushmeat trade is prosperous, at least on the surface.
III.4.3.
Unique anomalies or dynamics
The social and symbolic meanings of the Cameroonian fauna seem to differ considerably from those of the Western countries or those of the organizations of nature protection and legal frameworks.
Because, well-intentioned, but poorly adapted conservation efforts and policies can even exacerbate trade.
Various actors (the European Commission, cooperation agencies, FAO, CIRAD, international non-governmental organizations, public authorities, ...) are currently implementing in the Congo Basin countries various studies and projects to evaluate and / or or mitigate the current pressure on wildlife.
In this context, one of the major challenges remains to design biodiversity preservation and management policies that will enable the population to exploit the resource without jeopardising its renewal.
According to Van Vielt (2010), despite growing international attention to the problem of bushmeat, the information available on its exploitation and trade is still incomplete and understanding of the complex interactions between its ecological, socio-economic and cultural aspects remains limited.
To promote wildlife resources at the national level, it is also desirable to develop and promote hunting tourism and ecotourism, which are potentially very lucrative activities and therefore likely to generate substantial revenues for the national economy.
Hunting tourism is however only feasible on the basis of a very restrictive list of species authorised for hunting, and on the basis of very strict sales quotas per person per day.
Beyond these technical actions, a work of sensitisation of the populations and the different actors by a participative approach in the management of the natural resources is also necessary.
III.5.
Analysis of production policies / sustainable consumption of proteins
It is recognised that many people derive most of their animal protein and income from wildlife.
To reconcile the satisfaction of people's needs and the preservation of wildlife, several actions must be taken.
According to Ngama (2015), populations must be helped to increase their purchasing power through development projects that would enable them to appropriate and become accustomed to farmed meat while improving their potential in local breeding.
About increasing purchasing power, it is classically about jobs, increasing income or exempting products.
For the rural populations who are usually the first to be concerned, the implementation of lucrative and development projects (e.g. development of poultry production units) seems more appropriate.
Vermeulen et al.
(2009) propose the establishment of a community management of game resource.
Community-based wildlife management is a conservation and development approach that recognises the rights of local people to manage and benefit from the management and use of wildlife.
This involves transferring rights of access and use to communities, giving them decentralised rights and responsibilities for management, building capacity and building partnerships with public and private sector actors to develop programmes on the sustainable use of various natural resources (WWF, 2016).
In any case, the problem concerning the rights of use of fauna involves as many actors as allocations of the lands concerned and should therefore be approached in consultation with conservation organizations, forest managers, the administration of water and forests and village communities.
III.6.
Evaluation of the data obtained
Despite the special focus on the "bushmeat" issue, the information available on hunting and trade is still fragmented and lessons learn
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Experience
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