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Sample translations submitted: 2
French to English: David Miles: Tales of modern life. General field: Art/Literary Detailed field: Art, Arts & Crafts, Painting
Source text - French Denis Lessard
David Miles. Contes de la vie moderne
A l'automne 2008, l'artiste britannique David Miles est venu à Montréal dans le but d'amorcer son projet pour articule : il a placé une petite annonce dans les hebdos Voir et Mirror, il a distribué de porte en porte des cartes avec des reproductions de ses aquarelles dans les quartiers du Mile End et du Plateau Mont-Royal, invitant la population à lui transmettre des histoires personnelles. À partir de ces histoires et de ses propres observations sur la ville, David a produit des dessins, des affiches, des œuvres murales et des mobiles en carton découpé.
Les découpages de David Miles font preuve d'une grande dextérité : leur délicatesse s'allie à la légèreté du matériau humble pour donner, paradoxalement, un caractère flottant à la gravité des événements auxquels il est fait allusion. Sur le plan stylistique, les images de David Miles sont informées par l'impact du dessin au trait et du cadrage photographique; à l'occasion, elles rappellent les dessins au pochoirs peints à l'aérosol sur les murs de la ville1. Les ombres projetées par les éléments découpés prolongent et animent les œuvres suspendues. La forme du mobile donne lieu à une narrativité éclatée, rappelant les rébus : les chevauchements et les superpositions d'histoires sont représentés formellement par le va-et-vient des composantes animées soudainement par un courant d'air. Il s'ensuit un jeu entre présence et absence, entre fiction et réalité, entre silence et parole (puisque les histoires sont ici racontées en images). Les titres donnent quelques indices, mais on dirait même que les récits sont devenus muets, comme s'ils devaient être racontés de nouveau verbalement.
Historiquement, les découpages de David Miles évoquent les silhouettes en papier noir faisant office de portraits au xviiie siècle, silhouettes que l'artiste afro-américaine Kara Walker a reprises avec des intentions politiques. Au cœur du xxe siècle, Alexander Calder s'est fait le défenseur du mobile, auquel il prêtait des formes abstraites. Rosalind Krauss a écrit ce qui suit à propos du mobile : « Parce qu'il décrit certains aspects du corps, parce que son mouvement est intermittent au lieu d'obéir à un mécanisme continu, parce qu'on est poussé à le mettre en mouvement pour qu'il “tienne son rôle” (qu'il remplisse et habite sa propre spatialité), le mobile se donne à la fois comme une sculpture et comme une sorte d'acteur2. » En 1982, Raymonde April découpait ses propres photographies pour créer la série Personnages au Lac Bleu, parcourue d'ombres et de silhouettes : « Modulé en cassation visuelle, le travail sur papier de certaines images (dessin, découpage, bricolage) alimente la métaphore sur la lumière et sur son absence3. »
Sur le plan des contenus et des émotions, l'accidentel et la mélancolie prédominent, appelés peut-être en partie par les dessins des cartes distribuées l'automne dernier; il règne souvent une atmosphère de film noir que l'on retrouve dans le livre d'artiste Forest (2007): sous la voûte sombre des arbres, se jouent des petits drames ambigus. Les bois sont peuplés d'animaux réels et mythiques. Les rencontres funestes se succèdent au fil des pages : ici, on tombe sur une bouteille cassée, là, une main sectionnée ou une vipère; au détour, c'est la macabre découverte d'un corps percé de flèches, tandis qu'ailleurs, un homme appuyé sur une pelle se tient près d'un monticule de terre et d'une femme. Est-il en train de... creuser une tombe?? Et là-bas, est-ce Hansel qui se morfond dans la cage de la sorcière? Et cet attroupement de silhouettes encagoulées? L'imagination dérape...
Il est toujours intéressant de voir ce qu'un visiteur étranger va choisir d'une autre culture, parmi ce qui le frappe dans ce qu'il vit et perçoit. À la suite de son premier séjour à Montréal, David Miles a également produit une série de dessins à l'encre et à l'aquarelle, des réinterprétations d'affiches annonçant des chats perdus, que l'on retrouve placardées sur les poteaux et les palissades, un peu partout à travers la ville. En fait, l'artiste a retenu ces affiches parce qu'elles lui rappelaient un quartier de Brighton où il a déjà habité. Ces images qui disent la perte basculent étrangement du côté de l'art, tout en demeurant parfaitement réelles, en ce sens que les renseignements demeurent inchangés, et que l'on peut encore espérer retrouver ces chers félins...
En 2007, David Miles réalisait une commande pour la galerie d'art du Lowry Centre de Salford, à Manchester. S'inspirant d'une peinture de Laurence Stephen Lowry intitulée An Accident (1926), il a recréé une foule d'environ 300 personnages en carton découpé, sous la forme d'un grand mobile4. Il a également recueilli les histoires d'un groupe de femmes de l'endroit, ce qui l'a amené à travailler avec la parole comme matériau pour ses œuvres. Cette pratique nous ramène à la question des interventions plastiques qui prolongent et célèbrent la parole anonyme. On pensera notamment aux projets de Caroline Boileau pour Mémoire vive (2002) et dans le cadre de sa résidence au 3e impérial de Granby (2006), projets pour lesquels elle a sollicité les témoignages des passants ou des aînés, qui allaient servir de matière première à des vidéos, des dessins et des mots découpés sur carton5.
Le psychanalyste Bruno Bettelheim a parlé de l'importance des contes de fées pour stimuler l'imaginaire de l'enfant et le préparer à la vie adulte. Dans Psychanalyse des contes de fées, il écrit : « Toute expérience, quelle qu'elle soit, affecte toujours les divers aspects de la personnalité d'une façon plus globale. Et l'ensemble de la personnalité, pour pouvoir affronter les tâches de la vie, a besoin d'être soutenue par une riche imagination mêlée à un conscient solide et à une compréhension claire de la réalité. [...]
Cette vie imaginative, riche et variée, est fournie à l'enfant par les contes de fées qui peuvent éviter à son imagination de se laisser emprisonner dans les limites étroites de quelques rêves éveillés axés sur des préoccupations sans envergure6. »
Pour David Miles, la possibilité d'amener dans l'espace de l'art contemporain, grâce à leurs histoires, des gens qui ne fréquentent pas habituellement les galeries et les centres d'exposition, est un aspect décisif de son travail de création. Car si les histoires ainsi partagées laissent pointer un sentiment de vulnérabilité face à l'autre – bien que les sources demeurent anonymes – leur transformation par l'artiste, tout en accentuant la distance avec le récit original, a également pour effet crucial de stimuler subtilement l'imaginaire du spectateur, comme le font les contes de fées pour l'enfant.
Denis Lessard
Notes
1. Je remercie Manon Tourigny pour notre conversation sur l'art de David Miles.
2. Rosalind Krauss, Passages. Une histoire de la sculpture, de Rodin à Smithson, trad. Claire Brunet, Paris, Macula, 1997, p. 226.
Original English version:
“In that it is a description of aspects of the body, in that its motion is intermittent rather than mechanically continuous, in that one feels impelled to set it in motion in order for it to 'perform' the role of filling out and inhabiting its own spatiality, the mobile locates its sculptural meaning as a kind of actor.”
Rosalind Krauss, Passages in Modern Sculpture, Cambridge, Massachusets and London, England: The MIT Press, 1981, p. 216-18.
3. Josée Bélisle, Raymonde April. Voyage dans le monde des choses, Montréal, Musée d'art contemporain, 1986, p. 8.
4. Voir le diaporama sur ce projet : www.youtube.com/watch?v=iOX5-LPacug
5. Voir Laurent-Michel Vacher et al., Mémoire vive L'Algèbre d'Ariane, Montréal, dare-dare, 2004, p. 64-69. Voir également Denis Lessard et Martin Dufrasne, « Bien agiter », Champs d'intérêt : infiltrer, habiter, spéculer [I], Granby (Québec), 3e impérial, 2008, p. 12-13 et 26.
English footnote:
See Laurent-Michel Vacher et al., Mémoire vive L'Algèbre d'Ariane, Montréal, dare-dare, 2004, p. 113. See also Denis Lessard and Martin Dufrasne, “Shake Well,” Champs d'intérêt : infiltrer, habiter, spéculer [I], Granby, Quebec: 3e impérial, 2008, p. 36-38 and 47-48.
6. Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, dans Parents et enfants, trad. Théo Carlier, Paris, Éditions Robert Laffont, 1995, p. 234-235. Je tiens cette référence de David Miles.
Original English version:
“Whatever an experience may be, it always affects all the aspects of the personality at the same time. And the total personality, in order to be able to deal with the tasks of living, needs to be backed up by a rich fantasy combined with a firm consciousness and a clear grasp of reality.... This rich and variegated fantasy life is provided to the child by fairy stories, which can help prevent his imagination from getting stuck within the narrow confines of a few anxious or wish-fulfilling daydreams circling around a few narrow preoccupations.”
Bruno Bettelheim, The Uses of Enchantment: The Meaning and Importance of Fairy Tales. New York: Alfred A. Knopf, 1976, p. 118-19. This reference was given to me by David Miles.
Denis Lessard est artiste indisciplinaire, auteur et traducteur. Il vit et travaille à Montréal.
Translation - English Denis Lessard
David Miles: Tales of modern life.
In the autumn of 2008, British artist David Miles came to Montréal to set the first phase of his articule project in motion: he placed ads in the Voir and the Mirror, and posted illustrated flyers door to door in Mile End and the Plateau, inviting residents to tell him their personal stories. Using these tales as a point of departure, as well as his impressions of the city, Miles then set about producing a series of drawings, posters, murals, and mobiles.
David Miles’ mobiles, made from cardboard cut-outs, show off his great dexterity: his delicate treatment of such modest material lends a buoyancy to them that contrasts with the seriousness of events to which they allude. Stylistically speaking, Miles uses line drawing and photographic framing for impact; at times his images resemble the stencilled aerosol images found on city walls1. Shadows projected from the cut-outs extend and animate the suspended works. Told in the form of a mobile, the narrative is necessarily fragmented and recalls the rebus; individual components blown this way and that by a sudden gust of air cause images to overlap and stories to become superimposed on each other. There is a play between presence and absence, fiction and reality, and silence and speech (the tales being told with images). The works’ titles give certain clues, but in a sense the tales have been muted, as if they wait to be recounted verbally.
Miles’ cut-outs call to mind 18th century silhouettes, or the more recent, politically motivated silhouettes made by African-American artist Kara Walker. The first mobiles were created by Alexander Calder in the 1930s, whose constructions suspended colourful, abstract forms. Says Rosalind Krauss on the subject of the mobile,
“In that it is a description of aspects of the body, in that its motion is intermittent rather than mechanically continuous, in that one feels impelled to set it in motion in order for it to 'perform' the role of filling out and inhabiting its own spatiality, the mobile locates its sculptural meaning as a kind of actor.”2
In 1982, Raymond April made cut-outs of her own photographs and worked with shadows and silhouettes to create the series, Personnages au Lac Bleu (Characters at Blue Lake). According to Josée Bélisle, “Altered by visual cassation, the (re)working on paper of certain images (i.e. drawing, cutting-out, and bricolage) feeds the metaphor with the play of light and its absence.”3
As for content and mood, there is an overarching sense of melancholia and the accidental in Miles’ images. This is perhaps due in part to the flyers that he distributed last autumn; he often casts his imagery in an atmosphere reminiscent of the film noir genre. Such dark imagery can also be seen in the artist’s book, Forest (2007), in which ambiguous dramas are played out under sombre tree arches. The forest, populated with both real and mythical animals, is the uneasy setting for a series of unsettling images: a broken bottle, a viper, a dismembered hand... Here we see a body studded with arrows... over there, a man leaning on a shovel next to a woman and a mound of earth – is he digging a grave? Is that Hansel languishing in the witch’s cage? And what about this crowd of hooded silhouettes? The imagination takes its own course...
It is always interesting to see what a visitor from another country will take away from all that he has experienced and perceived in a foreign culture. Following his initial visit to Montréal, Miles produced a series of pen and ink drawings and watercolours, interpretations of the lost cat notices that can be seen plastered to boards and lamp posts all over town. In fact, the artist was struck by these notices because they reminded him of an area of Brighton where he used to live. They speak of loss, and straddle the line between art and reality: the information remains unchanged, and we can still hold out hope of finding those beloved felines...
In 2007, Miles completed a commissioned work for the art gallery at the Lowry Centre, in Salford, Manchester, UK. Inspired by an artwork by the painter Laurence Stephen Lowry entitled An Accident (1926), he created a mobile representing a crowd of around 300 people made from cardboard cut-outs.4 He also collected the stories of a group of local women, integrating their words into his artwork. This practise brings us to the subject of the use and celebration of anonymous speech by visual artists. Notable among such artists is Caroline Boileau, for her work in Mémoire vive (2002) and other projects carried out during her residency at Granby’s 3e impérial in 2006, in which she integrated accounts of passers-by and the elderly into her videos, drawings, and cardboard cut-outs of words.5
Psychoanalyst Bruno Bettelheim talks of the importance of fairy tales in stimulating the imaginations of children and in preparing them for adulthood. In The Uses of Enchantment: The Meaning and Importance of Fairy Tales he writes,
“Whatever an experience may be, it always affects all the aspects of the personality at the same time. And the total personality, in order to be able to deal with the tasks of living, needs to be backed up by a rich fantasy combined with a firm consciousness and a clear grasp of reality.... This rich and variegated fantasy life is provided to the child by fairy stories, which can help prevent his imagination from getting stuck within the narrow confines of a few anxious or wish-fulfilling daydreams circling around a few narrow preoccupations.”6
David Miles is motivated by the idea of bringing non-gallery goers into art galleries through their stories because, while the stories thus shared may trigger a feeling of vulnerability in the people who have shared them (despite the fact that they remain anonymous), these stories are transformed by the artist and thus distanced from the original, and so have the important effect of subtly stimulating the spectator’s imagination, like fairy tales for a child.
Denis Lessard
translation by Sarah Knight
Notes
1. I would like to thank Manon Tourigny for our conversation on the art of David Miles.
2. Rosalind Krauss, Passages in Modern Sculpture, Cambridge, Massachusetts and London, England: The MIT Press, 1981, p. 216-18.
3. Original quotation: « Modulé en cassation visuelle, le travail sur papier de certaines images (dessin, découpage, bricolage) alimente la métaphore sur la lumière et sur son absence3. » Josée Bélisle, Raymonde April. Voyage dans le monde des choses, Montréal, Musée d'art contemporain, 1986, p. 8.
4. To see a diaporama on this project go to: www.youtube.com/watch?v=iOX5-LPacug
5. See Laurent-Michel Vacher et al., Mémoire vive L'Algèbre d'Ariane, Montréal, DARE-DARE, 2004, p. 113. See also Denis Lessard and Martin Dufrasne, “Shake Well,” Champs d'intérêt : infiltrer, habiter, spéculer [I], Granby, Québec: 3e impérial, 2008, p. 36-38 and 47-48.
6. Bruno Bettelheim, The Uses of Enchantment: The Meaning and Importance of Fairy Tales. New York: Alfred A. Knopf, 1976, p. 118-19. This reference was given to me by David Miles.
Denis Lessard is an undisciplined artist, writer, and translator. He lives and works in Montréal.
French to English: Press release: UR IMIJ at Montréal Fashion Week General field: Art/Literary Detailed field: Textiles / Clothing / Fashion
Source text - French Ur IMIJ dévoile sa première collection prêt-à-porter masculin Réel Merveilleux dans le cadre de la Semaine de Mode de Montréal !
"Il n'est que trop évident que le mystère est autant en nous que dans les choses, que le pays du merveilleux est avant tout dans notre être sensible." Pierre MABILLE.
Montréal, le 3 Mars 2009 – Fort d’un succès indéniable depuis l’ouverture de sa boutique de vêtements sur mesure pour hommes, le designer de UR IMIJ, Dimitri-Chris Alexiou, lance en exclusivité sa collection masculine de prêt-à-porter lors de la Semaine de Mode de Montréal. Le mardi 3 mars à 17h, au Marché Bonsecours, le public découvrira Réel Merveilleux, une collection subtile et sensible au design impeccable, issue de l’univers propre au créateur.
Une première collection raffinée et sensible
Pour cette première collection Réel Merveilleux, UR IMIJ présente sa vision d’une garde-robe contemporaine idéale pour un homme qui aime se différencier tout en conservant des pièces mode intemporelles. Elle reflète la personnalité du créateur Dimitri-Chris Alexiou : une envie de classicisme, de lignes épurées, de couleurs simples et sobres. En s’inspirant de ses créations sur mesure, le designer développe un style décontracté et urbain.
UR IMIJ réinterprète les tissus traditionnels, les coupes conventionnelles et détourne les classiques du vestiaire masculin en les ponctuant de détails singuliers. La silhouette ajustée et le subtil jeu de teintes d’une même couleur complètent et soulignent la finesse de la collection Réel Merveilleux. L’ambition du designer est de présenter une garde-robe qui s’échappe de l’univers des bureaux et s’adapte à un mode de vie urbain ou plus authentique. Un délicat mélange de tradition, de savoir-faire et de modernité pour une collection teintée de subtilité et d’élégance ! Cette première collection traduit l’univers distinctif d’un designer prometteur à suivre de près !
Le créateur, Dimitri-Chris Alexiou
Après des études à l’Académie internationale du design, Dimitri-Chris Alexiou travaille pour un important manufacturier avant d’occuper le poste de conseiller pour une boutique haut de gamme où il apprend à répondre aux exigences d’une clientèle en recherche à la fois de qualité et de nouvelles tendances. Diverses expériences en design et en mode ainsi que plusieurs voyages en Europe et en Asie l’amènent à créer sa propre boutique de vêtements sur mesure pour hommes en 2008. L’estime de ses clients et le succès de ses créations sur mesure ont convaincu le créateur de lancer sa ligne de prêt-à-porter.
Ur IMIJ, membre du LABoratoire Créatif
Fondé en 2004, le LABoratoire Créatif est un organisme indépendant, mis sur pied par des designers pour favoriser l’établissement des entreprises en design de mode au Québec. La mission de promotion et de valorisation de l’entrepreneuriat véhiculée par le LABoratoire Créatif crée un centre d’opportunités pour les créateurs de mode québécois en favorisant la création de synergies entre les entrepreneurs. La participation de ses membres designers à la SMM démontre une fois de plus l’apport du LAB à l’industrie locale de la mode.
Translation - English UR IMIJ reveals his first ready-to-wear men’s collection Réel Merveilleux at Montréal Fashion Week!
"It is only too obvious that mystery is as much within us as it is in other things; that the land of the supernatural is above all in our sensitive selves." Pierre Mabille.
Montréal, 3 March 2009 – Fortified by the undeniable success of his made-to-measure men’s clothing boutique, UR IMIJ designer Dimitri-Chris Alexiou now launches a line of ready-to-wear men’s clothing at Montréal Fashion Week. At 5p.m. on March 3, 2009, at Bonsecours Market, the public will discover Réel Merveilleux (Real Supernatural), a collection born of the designer’s own world that is impeccably, subtly, and sensitively designed.
A refined and sensitive first collection
For this first collection, Réel Merveilleux, UR IMIJ presents his vision of a contemporary wardrobe ideal for the man who likes to stand out while maintaining a classic, timeless look. It reflects Dimitri-Chris Alexiou’s own personality and his love of classic, pure lines, and simple, sober colours. Taking his own made-to-measure creations as a point of departure, the designer has developed an easy-going, urban style.
UR IMIJ reinterprets traditional fabrics and conventional cuts, putting his own mark on men’s wardrobe classics by enhancing certain details. Alexiou’s finesse is evident in the collection’s fitted forms and subtle plays between tints of a single colour. The designer’s aim is to offer a wardrobe that is at home in the urban environment, yet far from the office world; a refined and elegant collection that embodies a light mix of tradition, savoir-faire, and modernity. This first collection encapsulates the distinctive universe of a promising designer that is definitely one to watch!
Dimitri-Chris Alexiou, Designer
Having completed his studies at l’Académie internationale du design, Dimitri-Chris Alexiou worked for an important manufacturer, before going on to occupy a consultancy post at a high-end boutique, where he learned to respond to the needs of his clientele and also about quality and the latest trends. Various experiences gained in the fashion design industry as well as from travels to Europe and Asia led to the opening of his own made-to-measure men’s clothing boutique in 2008. The esteem of his clients and the success of his made-to-measure designs spurred him on to launch his own ready-to-wear line.
UR IMIJ, member of LABoratoire Créatif
LABoratoire Créatif is an independent organisation founded by designers in 2004 to foster the development of fashion design businesses in Québec. With the promotion and recognition of entrepreneurs as its mission, LABoratoire Créatif creates a centre of opportunity for Québec fashion designers by forging synergy between them. The participation of its member designers at MFW is an example of LAB’s on-going contribution to the local fashion industry
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Translation education
Other - McGill University, Montreal, Quebec, Canada
Experience
Years of experience: 18. Registered at ProZ.com: Mar 2009.
I am a freelance translator and have just returned to my home town of Bristol, England, after living and working for many years in Montréal, Quebec. I hold bachelors degrees in art and art history, and it was while working in an art gallery in Montréal that I discovered my love for translation. I soon realised that translating press releases and curatorial texts was one of the aspects of my job I enjoyed the most, and so I enrolled at McGill University to study translation. I also have experience in business and finance, retail, insurance, and hospitality. While the field of art continues to be my primary area of specialisation, I now translate for a wide range of businesses and organisations.