Future traductrice ? Thread poster: Libali (X)
| Libali (X) Italy Local time: 11:42 English to French + ...
Bonjour,
Je me doute que cette question à dû être posée plusieurs fois, mais j'ai parcouru le forum, j'ai lu de nombreux post et je ne trouve pas vraiment de réponse.
Je suis en troisième année de LEA (anglais et italien) , je termine donc normalement ma licence dans quelques mois. Je pensais continuer vers un Master traduction mais, pour des raisons personnelles, en septembre je serai à l'étranger et non pas en France. J'ai regardé les masters qui existent là-bas mais je... See more Bonjour,
Je me doute que cette question à dû être posée plusieurs fois, mais j'ai parcouru le forum, j'ai lu de nombreux post et je ne trouve pas vraiment de réponse.
Je suis en troisième année de LEA (anglais et italien) , je termine donc normalement ma licence dans quelques mois. Je pensais continuer vers un Master traduction mais, pour des raisons personnelles, en septembre je serai à l'étranger et non pas en France. J'ai regardé les masters qui existent là-bas mais je pense qu'il n'est pas intéressant et très compliqué de suivre un Master de traduction si ce n'est pas organisé autour de notre langue maternel. De plus, je n'ai pas trouvé de formation diplomante réalisée à distance.
Je suis très déçue car la traduction à toujours été ce que j'ai voulu faire.
Je me demande donc maintenant s'il est possible pour moi de me lancer malgré tout dans la traduction, grâce au statut d'autoentrepreneur. Selon vous est-ce possible ?
Je tiens à rajouter que j'ai eu quelques expériences professionnelles dans des entreprises (stages) et que je réalise des traductions volontaires.
Je suis consciente du fait qu'il n'y aura pas de réponse exacte à ma question, je cherche juste pour l'instant à recevoir l'avis de professionnels connaissant la réalité du métier.
Merci d'avance pour vos réponses ▲ Collapse | | | Sheila Wilson Spain Local time: 10:42 Member (2007) English + ... Un Master vous serait util mais pas incontournable | Mar 15, 2016 |
Libali wrote:
je n'ai pas trouvé de formation diplomante réalisée à distance.
Diplômante ? Peut-être pas, mais j'ai un certificat d'un organisme privé sérieux. Vous le trouverai dans mon profil (je préfère pas faire trop de publicité). C'est une bonne introduction aux techniques. Une formation dans la négociation, le marketing ou le monde de l'entrepreneur serait également utile.
Je me demande donc maintenant s'il est possible pour moi de me lancer malgré tout dans la traduction, grâce au statut d'autoentrepreneur. Selon vous est-ce possible ?
C'est bien possible si vous êtes en France. Chaque pays a ses structures et statuts différents.
Votre problème serait d'être choisie parmi ceux qui ont de l'expérience et des diplômes. Vous avez quelques spécialisations ? Si non, vous devez commencer avec quelques textes "faciles" de nature "générale". N'essayez pas de traduire n'importe quel texte de la médecine, loi, science, industrie et marketing ! | | | Sara Massons France Local time: 11:42 Member (2016) English to French + ... Tout dépend de votre objectif | Mar 15, 2016 |
Bonjour,
Voici plusieurs éléments de réponse :
1 - Il n'est pas légalement indispensable d'avoir un diplôme de traduction pour être traducteur mais la formation de traducteur n'est pas superflue pour autant, il ne suffit pas de connaître des langues pour savoir traduire. Un conseil : regardez du côté de la SFT, il me semble qu'il existe des formations diplômantes à distance.
2 - Être (traducteur) indépendant c'est être chef d'entreprise, il fa... See more Bonjour,
Voici plusieurs éléments de réponse :
1 - Il n'est pas légalement indispensable d'avoir un diplôme de traduction pour être traducteur mais la formation de traducteur n'est pas superflue pour autant, il ne suffit pas de connaître des langues pour savoir traduire. Un conseil : regardez du côté de la SFT, il me semble qu'il existe des formations diplômantes à distance.
2 - Être (traducteur) indépendant c'est être chef d'entreprise, il faut avoir une démarche commerciale, gérer son temps de travail, connaître sa productivité pour fixer des tarifs, faire un minimum de comptabilité et de démarches administratives.
3 - Il me semble que le statut auto-entrepreneur n'est valable qu'en France, je ne pense pas que vous puissiez y prétendre en résident à l'étranger. Si toutefois vous pouvez y prétendre, il présente l'avantage de permettre de ne payer les cotisations sociales que lorsque vous réalisez du chiffre d'affaires.
4 - Devenir traducteur indépendant est assez simple mais trouver des clients peut s'avérer assez long, il faut donc avoir une source de revenus alternative ou accepter de vivre avec très peu pendant un certain temps tout en assumant un minimum de frais professionnels (assurance, cotisations sociales, impôts, banque, téléphone, Internet et éventuellement adhésions professionnelles et licences de logiciels).
Personnellement, dans une situation similaire (j'ai suivi la formation mais je n'ai pas fais de stage de fin d'études et donc pas présenté mon diplôme), j'ai fais le choix d'un emploi salarié pendant plusieurs années afin d'acquérir une spécialisation et un peu d'expérience avant de me lancer.
Je vous souhaite bon vent quelque soit votre choix. ▲ Collapse | | | MurielG France Local time: 11:42 English to French Je vous le déconseille | Mar 15, 2016 |
Bonjour !
Démarrer une activité de traductrice sans formation de traduction me semble pour le moins hasardeux, pour la simple raison que si vous travaillez toute seule dès le départ, vous ne pourrez pas vous faire relire ni progresser grâce aux autres, et donc vous ne pourrez pas apprendre "sur le tas", ce qui est une alternative possible à la formation. De plus, trouver vos premiers clients sans que vous ayez ni expérience en traduction, ni spécialité, risque de s'avérer ... See more Bonjour !
Démarrer une activité de traductrice sans formation de traduction me semble pour le moins hasardeux, pour la simple raison que si vous travaillez toute seule dès le départ, vous ne pourrez pas vous faire relire ni progresser grâce aux autres, et donc vous ne pourrez pas apprendre "sur le tas", ce qui est une alternative possible à la formation. De plus, trouver vos premiers clients sans que vous ayez ni expérience en traduction, ni spécialité, risque de s'avérer un casse-tête. Je vous conseillerais la patience, soit en reprenant vos études plus tard, quand vous serez en mesure d'intégrer une formation en France, soit d'entrer dans la vie professionnelle par une autre voie, toujours en rapport avec les langues, qui vous permettra de faire le lien avec une activité de traduction plus tard.
En espérant vous avoir éclairé ! ▲ Collapse | |
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Pas besoin d'un master | Mar 15, 2016 |
Il faut bien distinguer le côté statut (autoentrepreneur ou autre) de la question "suis-je qualifiée pour faire ce travail".
Le plus important, c'est de savoir traduire et d'avoir suffisamment d'expérience et de connaissances dans ses langues de travail.
Moi j'ai juste un Bachelor's degree, et suite à mes études, des "raisons personnelles" m'ont également fait partir à l'étranger... et j'ai fini par travailler 10 ans dans le pays de ma langue source, dans un ... See more Il faut bien distinguer le côté statut (autoentrepreneur ou autre) de la question "suis-je qualifiée pour faire ce travail".
Le plus important, c'est de savoir traduire et d'avoir suffisamment d'expérience et de connaissances dans ses langues de travail.
Moi j'ai juste un Bachelor's degree, et suite à mes études, des "raisons personnelles" m'ont également fait partir à l'étranger... et j'ai fini par travailler 10 ans dans le pays de ma langue source, dans un secteur bien précis, mais un peu par hasard ! J'ai acquis de l'expérience et une aisance linguistique, et j'ai pu me lancer dans la traduction bien après, alors que je ne l'avais jamais envisagé pendant mes études. Tous les diplômes du monde ne m'auraient jamais apporté cette richesse. ▲ Collapse | | | Le diplôme de traduction n'est pas nécessaire | Mar 15, 2016 |
Par contre, pour réussir dans le domaine de la traduction, il faut être un véritable entrepreneur avec un plan d'affaires et une stratégie pour contrer la concurrence des millions de "wanabees" qui bradent leurs "traductions" et détruisent le marché des professionnels. | | | La vraie valeur d'un Master | Mar 16, 2016 |
Je ne veux pas être la seule voix discordante sur ce fil mais je ne suis pas entièrement du même avis que les autres intervenant(e)s.
Pour moi, il y a une voie royale pour entrer dans le monde de la traduction, ou plutôt il y en a deux. Ce sont les deux principaux chemins permettant, dans la mesure où le/la candidat(e) à la profession dispose par ailleurs des autres qualités requises, linguistiques pour l’essentiel, d’entrer par la grande porte dans ce monde non régleme... See more Je ne veux pas être la seule voix discordante sur ce fil mais je ne suis pas entièrement du même avis que les autres intervenant(e)s.
Pour moi, il y a une voie royale pour entrer dans le monde de la traduction, ou plutôt il y en a deux. Ce sont les deux principaux chemins permettant, dans la mesure où le/la candidat(e) à la profession dispose par ailleurs des autres qualités requises, linguistiques pour l’essentiel, d’entrer par la grande porte dans ce monde non réglementé et donc ouvert à la concurrence internationale.
La toute première « voie royale » est celle du Master (en deux ans). Pourquoi ? Parce que si vous sortez diplômé(e) d’une des Grandes Écoles de la traduction et interprétation françaises, non seulement porterez-vous l’étiquette de la marque avec tout le sérieux que cela implique mais vous aurez déjà commencé à constituer votre premier embryon de réseau. Et, ne vous leurrez pas, les associations d’ancien(ne)s étudiant(e)s sont très actives et représentent une véritable force sur le marché de la traduction.
En deux ans vous aurez eu l’occasion de vous forger à la traduction de textes dits « pragmatiques » (techniques, financiers, juridiques) ou plus littéraires, à l’aide de professeurs maîtrisant ces différents domaines, ce qui vous aura permis également d’identifier vos disciplines de prédilection. Vous aurez aussi effectué des stages en agence ou en entreprise.
En règle générale, et ce en dépit d’un marché plutôt bouché, où l’offre dépasse la demande, les jeunes diplômé(e)s des écoles de traduction n’ont pas de mal à trouver leur premier emploi, à s’intégrer dans le monde de la traduction « freelance » s’ils/elles sont plutôt tenté(e)s par l’indépendance. Armé(e)s de leurs nouvelles connaissances et de leur embryon de réseau, ils ont une longueur d’avance sur le peloton.
À mes yeux, la 2e « voie royale » est celle de l’expérience professionnelle d’un métier (industrie, commerce, médicine, juridique, comptabilité….) associée à un socle de connaissances linguistiques suffisamment solide. Dans votre cas cependant, cette 2e voie me semble exclue à l’heure actuelle.
Je vous conseille donc de regarder de plus près les cours de Master disponibles dans le pays où vous serez à partir du mois de septembre. Vous ne nous avez pas précisé le nom du pays concerné mais puisque, sous votre nom, paraît la mention « Italy » (Italie), je pars du principe que c’est là que vous serez installée. S’il s’agit d’un autre pays, les mêmes conseils pourront, toutefois, également s’appliquer.
Je sais, par exemple, que les écoles parisiennes reçoivent et forment des traducteurs de langue maternelle autre que le français dans le cadre de leur enseignement « Master ». Il y a de fortes chances que les écoles italiennes adoptent la même démarche. Ce n‘est certainement pas exclu !
Bien sûr, comme d’autres vous l’ont déjà dit, vous pourrez vous lancer sans passer par l’une de ces « voies royales » mais cela sera à vos risques et périls. Il existe pas mal de traducteurs/trices qui ont agi de la sorte et certain(e)s semblent avoir passablement réussi(e)s. Mais il leur a certainement fallu bien plus de temps pour se constituer une clientèle, pour arriver à un niveau de tarification leur permettant de vivre correctement sans travailler 24/24 h 7/7 j ! Les jeunes diplômée(e)s labellisé(e)s peuvent éviter ce parcours du combattant.
Voici mes conseils : à prendre ou à laisser. Mais je vous aurai prévenue ! ▲ Collapse | | | Translation degrees in another language | Mar 16, 2016 |
I'm going to answer in English as my written French is "pas top".
As a side note to the answers above, there were a large number of non-natives on my translation course and they seemed to handle it pretty well. A Master's degree in translation isn't really about getting experience translating from one language to another. Translating 500 words a week is nothing like "real life" where you might regularly translate 1,500-2,000 words a day. It's about looking in-depth at the problems y... See more I'm going to answer in English as my written French is "pas top".
As a side note to the answers above, there were a large number of non-natives on my translation course and they seemed to handle it pretty well. A Master's degree in translation isn't really about getting experience translating from one language to another. Translating 500 words a week is nothing like "real life" where you might regularly translate 1,500-2,000 words a day. It's about looking in-depth at the problems you will encounter and learning to find the most effective solutions to them. This is a luxury it is difficult to afford much time to once you are translating to put food on the table.
I would emphasize that the most important skills needed for freelance translation are entrepreneurial skills. Skills best learnt at the university of life. ▲ Collapse | |
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Sheila Wilson Spain Local time: 10:42 Member (2007) English + ... Je me suis posée cette question | Mar 16, 2016 |
Georgie Scott wrote:
A Master's degree in translation isn't really about getting experience translating from one language to another. Translating 500 words a week is nothing like "real life"
It's about looking in-depth at the problems you will encounter and learning to find the most effective solutions to them.
Je me demande si c'est incontournable de choisir la combinaison la plus forte de langues. Il faut comprendre les deux, évidemment .
Je crois que très souvent il faut travailler dans les deux directions à l'université. Pour l'éducation, il me semble que les techniques, les astuces et les recherches à faire sont largement transférable. Vous apprendrez un peu de terminologie, certes, mais cela s'apprenne après au fur et à mesure du travail.
Ces études bi-directionnelles donnent malheureusement l'impression aux débutant(e)s diplômé(e)s qu'ils ont la capacité de faire la même chose au travail. D'où quelques problèmes de qualité et même des cas innombrables de mensonge de langue maternelle sur les sites comme ProZ.com. Pour travailler, il faut donner au client la meilleur traduction possible, alors il faut avoir la meilleur facilité d'expression possible dans la langue cible. C'est à dire la langue maternelle, à l'exception de quelques cas assez rare. | | | Sara Massons France Local time: 11:42 Member (2016) English to French + ... Ce qu'on apprend vraiment en formation | Mar 16, 2016 |
Il me semble en effet que ce que j'ai retenu de mes études et que je n'ai pas eu à apprendre "sur le tas" ce sont les "techniques" de traduction. En particulier les méthodes de recherche terminologique, les notions de fidélité et de cohérence tout au long d'un projet et un certain "entrainement" à la pratique du mécanisme mental particulier qui consiste à "digérer" le texte source pour bien assimiler le message que l'auteur souhaite faire passer pour ensuite le ré-écrire dans notre l... See more Il me semble en effet que ce que j'ai retenu de mes études et que je n'ai pas eu à apprendre "sur le tas" ce sont les "techniques" de traduction. En particulier les méthodes de recherche terminologique, les notions de fidélité et de cohérence tout au long d'un projet et un certain "entrainement" à la pratique du mécanisme mental particulier qui consiste à "digérer" le texte source pour bien assimiler le message que l'auteur souhaite faire passer pour ensuite le ré-écrire dans notre langue maternelle.
J'ai aussi bien entendu plongé dans les abysses de mes langues de travail tout comme dans la langue Française au travers des différents cours de linguistique et j'utilise souvent ces connaissances pour comprendre un terme spécifique inconnu jusque là ou même pour trouver un équivalent français mais il me semble que cette connaissance approfondie des langues peut bien plus facilement s'acquérir au fil de l'eau ou en immersion dans un pays.
Quant à la terminologie spécifique d'un domaine et au delà de la terminologie, la compréhension globale d'un métier ou d'une spécialité, je ne vois pas comment j'aurais pu l'approfondir autant que par le travail dans une entreprise du secteur mais ceci est sûrement plus spécifique de la traduction "technique" et ne s'applique sûrement pas à la traduction littéraire ou même à d'autres spécialisations. ▲ Collapse | | | To report site rules violations or get help, contact a site moderator: You can also contact site staff by submitting a support request » Future traductrice ? Protemos translation business management system | Create your account in minutes, and start working! 3-month trial for agencies, and free for freelancers!
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