Comme quoi la traduction automatique n'aura jamais raison de notre profession Thread poster: Nina Khmielnitzky
| | Thierry LOTTE Local time: 19:25 Member (2001) English to French + ...
Et encore, je pense que nous avons déja lu pire et je soupçonne fortement ce texte d'avoir été "relu"...
"Comme quoi la traduction automatique n'aura jamais raison de notre profession "
Attends voir dans 20 ans (et peut-être avant) avant d'affirmer cela...
Souvenons nous de ce qu'était l'informatique perso il y a ne serait-ce que 15 ans...
[Edited at 2004-12-07 19:50] | | |
On ne pourra jamais totalement nous évincer. Comme mon conjoint dit de moi en rigolant: Je vise la domination mondiale une traduction à la fois!
Trève de plaisanterie, ce n'est peut-être pas de la traduction automatique, mais ce n'est pas loin d'être aussi mauvais.
Nina | | | Il ne faut jamais dire jamais | Dec 7, 2004 |
Nina Khmielnitzky wrote:
Comme quoi la traduction automatique n'aura jamais raison de notre profession
Il va sans doute falloir encore un peu de temps avant que la traduction automatique satisfasse aux critères de qualité communément reconnus aujourd'hui, mais le seuil de tolérance vis-à-vis de ce piètre niveau de langue produit par les machines est en baisse vertigineuse. Il suffit quelques années on trouve plus rien critiquer à ce texte que j'écris pour amuser moi. | |
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00000000 (X) English to French + ... Je leur ai écrit | Dec 7, 2004 |
RE: Awful French version of your Website
Hi --
I assume you don't speak French and that's why I'm writing to you to inform you of the abysmal quality of the French version of your Website. If a volunteer did it for you, you should have it revised by a professional. If you actually paid for that work, well -- there's no way around it -- you got burned.
Best,
Esther Pfeffer
Translator -- Editor | | | Jeff Allen France Local time: 19:25 Multiplelanguages + ... |
On pourrait toujours adopter leur devise comme devise des traducteurs :
« Nous sommes les spécialistes du document.
Nous ne dormons pas jusqu'à ce que le travail soit complété »
Et quand le boulot dure plus d'une semaine, je vous dis pas comme on est à la sortie
Ciao, Jean-Marie | | | Un autre, pas piqué des hannetons | Dec 11, 2004 |
Je viens de tomber sur ça en faisant une recherche terminologique :
http://www.casino-poker-rules.com/french/
Ils ont en offre spéciale : des morceaux de tisonnier, le tisonnier ébréché des bouts, le tisonnier d'empire (ça doit être plus cher), le tisonnier de ville et le tisonnier de Caraïbes du soleil.
Y'a plus qu'à faire du feu avec tout ça
... See more | |
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sylver Local time: 02:25 English to French Very interesting paper Jeff | Dec 12, 2004 |
Thanks Jeff, this is probably one of the most interesting papers I have read on the subject thus far.
Would it be possible to see the final translation produced?
Of course the volumes tested are much too small to draw a definitive conclusion, but your results are very interesting.
I have some remarks that I would like to discuss. I am not trying to criticize your method, but the analyse/conclusions seem to omit some points that should be taken into account:
1. You mentioned in the paper that the documents were written using CL (controlled language) - although not formally called CL - but failled to account this effort in the final break down of the translation time. (CL writers have to be trained, and their output controlled,...)
Yet, if CL is not used, the MT output can become a real nightmare to correct, so the time/effort involved in developping CL compliant documents must be factored in the translation time.
2. Further, the fact that this process requires MT trained translators should also be taken into account, somehow. Few people are, which means that any broadscale application of this process will require training, or hiring of already trained (but probably more expensive) translators.
3. A translator's productivity was assumed to be 2400 words per day, which is a fair average...for someone working without a CAT.
Many of us work with CATs, and a translator with a CAT often goes well beyond 2400 words a day (depending on the document, of course).
What would have been the productivity gain if the same documents had been translated using a good CAT?
4. Have you also tried to combine CAT and MT? First pass straight through to spot the most ambigous terms, then segmentation level MT together with a MT enabled CAT (Wordfast, for instance)
This could even further increase speed and reliability of the process (working at segmentation level guarantees that you do not miss anything).
Research in that line could bring very nice results.
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That said however, your paper clearly demonstrate that human intervention remained essential in the experiment - so not a standalone MT solution in sight. Our job is stil safe for a while, a long while
Cheers,
Sylvain
*Desole de poster en anglais, mais comme le papier en question est en anglais, il est plus simple de continuer en anglais | | | Tecpatl France Local time: 19:25 Spanish to French + ...
Regarde "2001, l’odyssée de l’espace". J’ai d’ailleurs même travaillé pour le Premier ministre du Québec. | | | Jeff Allen France Local time: 19:25 Multiplelanguages + ... réponse aux questions sur MT + TM | Dec 15, 2004 |
sylver wrote:
Thanks Jeff, this is probably one of the most interesting papers I have read on the subject thus far.
Would it be possible to see the final translation produced?
I have some remarks that I would like to discuss. I am not trying to criticize your method, but the analyse/conclusions seem to omit some points that should be taken into account:
1. You mentioned in the paper that the documents were written using CL (controlled language)...
2. this process requires MT trained translators should also be taken into account...
3. A translator's productivity was assumed to be 2400 words per day ...
What would have been the productivity gain if the same documents had been translated using a good CAT?
4. Have you also tried to combine CAT and MT?
*Desole de poster en anglais, mais comme le papier en question est en anglais, il est plus simple de continuer en anglais
Pas de problème pour continuer en français sur ce forum francophone, même si le contenu de mon article en question est en anglais.
Dans cette réponse, je maintiendrai l'usage des sigles selon leurs significations anglophones (MT = machine translation, non pas mémoire de traduction; TM = translation memory) afin d'éviter une confusion de terminologie.
Les numéros des points ci-dessous ne correspondent pas nécessairement aux numéros ci-dessus.
1. Disponibilité des textes
Je ne peux malheureusement pas diffusé les textes qui ont été traduits car ils contiennent pas mal d’informations confidentielles d'un nouveau produit qui remplace actuellement des produits concurrents sur le marché.
Par contre, s’il y a des traducteurs qui voudraient me rencontrer en personne à Paris, je pourrais passer un peu de temps à rendre anonyme les textes et les leur montrer sur un ordinateur portable ainsi si que des exemples du dictionnaire personnalisé qui a été créé.
2. MT + TM
Jusqu’à présent, j'ai pu participé au développement, tests, mise en oeuvre et usage (au quotidien par des traducteurs) de certains outils TM ou proches de TM (c’est-à-dire TM-like) (eg., Caterpillar translation memory tool, CMU DIPLOMAT project EBMT system) ainsi que l'évaluation inofficielle avec des équipes de développement pour d'autres outils de genre TM: eg, Trados WB, Atril DV, Similis, PROMT associated memory, PROMT Trados plug-in, SYSTRAN TM plug-in, etc.
Certaines de mes présentations aux colloques/conférences dans le passé décrivent de divers workflows combinatoires de MT + TM.
De nombueux acheminements sont possibles et dépendent du comportement des outils lorsqu'on les met ensemble dans un workflow de traduction.
Utiliser un outil TM ou non dans un tel workflow est une décision qui dépend de plusieurs facteurs. Dans le passé, il y avait des cas où je voulais installer un outil TM, mais une analyse de besoins sur site a clairement révélé qu'il fallait abandonner l’dée dans un premier temps pour favoriser la mise en place d'un logiciel MT (pour d’abord créer une base parallèle de phrases) avant de passer à la mise en place d’un outil TM.
Toutes les expériences de productivité de traduction que je mène depuis 1-2 ans se focalisent principalement sur les contextes où il n'existe pas de base parallèle ou TM au préalable et il s'agit de la création des textes parallèles à partir de zéro.
Pour les contextes où il existe déjà une base TM, un outil TM est certainement utile; la productivité augmenterait par conséquent. Choisir une brique de technologie et de l'utiliser ou non est conditioné par de tels facteurs.
A ma connaissance, aucun rapport, mémoire, thèse, ou étude n'a été publié sur les mesures de productivité en combinant la MT et la TM.
Mon article récent sur la productivité uniquement liée à la MT semble être l’un des premiers (publié) de son genre, quoique de nombreux essais et études aient été déjà menés (avec des mesures) ailleurs dans des phases pilote et production dans l’industrie. J'espère trouver le temps à rédiger les résultats pour 2 de mes autres implémentations dans l’objectif de les également présenter comme des études de cas.
3. Vitesse de traduction
La vitesse de traduction manuelle à 2400 mots par jour est dérivée d’un premier sondage sur le sujet mené pendant quelques mois en 2004. Le sondage visait spécifiquement à ne pas inclure d’outils de traduction (surtout TM) pour arriver à une chiffre de référence. Il est possible de comparer sa propre productivité (avec ou sans TM) avec cette chiffre de référence. Ensuite, on peut déterminer l’impact positif ou négatif de n’importe quel logiciel (ou combinaison de logiciels) de traduction sur la productivité.
La référence du sondage (un site web) est indiquée à la fin de l’article AMTA2004 ainsi qu’à mon site web sous le titre de Translation Speed versus Content Management.
4. Controlled Language (CL)
Dans l'article AMTA2004, j'explique que plusieurs autres sociétés dans le domaine télécom ont invesi énormément enterme de ressources humaines et soutien financier avec l'implémentation d'un(e) langage/langue contrôlé(e) (un CL). Pendant plusieurs années, j'ai rédigé et révisé des guides, articles et présentations sur les CLs dans d’autres domaines (machinerie lourde, automobile, aéronautique) et ai formé des rédacteurs et traducteurs sur les CLs (ainsi que plusieurs systèmes de traduction).
Une liste quasi-exhaustive de logiciels CL et de projets et implémentations avec des CLs est fournie dans ma présentation à Besançon en mai 2004.
Voir : http://www.proz.com/post/176217#176217
Cependant, dans ce contexte spécifique expliqué dans l'article d'AMTA2004, j'ai décidé de ne pas poursuivre la direction d’un CL super structuré et lourd à mettre en place. C’est une idée depuis plusieurs années (basée sur une hypothèse psycholinguistique) que je voulais essayer dans un contexte de production. J'étais responsable du département de rédaction technique de la société en question pendant 2 années. J'ai appris certains principes clés des CLs aux rédacteurs techniques par la méthode à titre d’exemples (c’est-à-dire l’osmose) sans qu'ils le sachent. Les principes de CL étaient présentés simplement en tant que des principes stylistiques de rédaction. Zéro effort supplémentaire ou impact visible sur la productivité car les principes étaient appris dès le départ par des stagiaires et nouveaux employés (1er ou 2eme emploi) qui débutaient avec un argile vierge d’apprentissage au lieu de 15-20 ans d’expérience et des milliers de phrases types déjà mémorisées par cœur depuis longtemps.
De plus, les 2 textes utilisés dans l'expérience racontée dans l’article AMT2004 ont été rédigés par un autre groupe d'experts télécom dans la société qui n'ont pas reçu la formation interne en rédaction technique avec les principes de CL par osmose.
Cette expérience de traduction par MT était alors menée sans effort considérable de CL, ce qui est l'élément le plus intéressant. Implémentée sans CL et avec très peu de post-édition.
5. Formation sur la méthodologie et les outils
Il est certain qu’un traducteur ou secrétaire bilingue, sans expérience sur ces outils et sans être formé, ne peut pas immédiatement reproduire les résultats démontrés dans l’expérience dans l’article d’AMTA2004. Ceci dit, la méthodologie peut être pourtant apprise et reproduite par quelqu’un d’autre (et aussi pour une paire de langues différente) comme vu dans le mémoire de maîtrise de Lorena GUERRA (disponible à http://www.geocities.com/langtecheval/ et http://www.geocities.com/mtpostediting/ ) ainsi que par des stagiaires d’une première série d’ateliers, tutorials et cours portant sur les systèmes/logiciels de traduction qui est mentionnée à http://www.geocities.com/jeffallentraining/ .
J’espère que ce post répond suffisamment aux questions évoquées.
Jeff
http://www.geocities.com/jeffallenpubs/
http://www.geocities.com/mtpostediting/
[Edited at 2004-12-16 00:53]
[Edited at 2004-12-29 13:15] | | | To report site rules violations or get help, contact a site moderator: You can also contact site staff by submitting a support request » Comme quoi la traduction automatique n'aura jamais raison de notre profession TM-Town | Manage your TMs and Terms ... and boost your translation business
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