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French to Romanian: TEST2 General field: Tech/Engineering
Source text - French {1}{2}{3}{4}Lire attentivement les indications du présent manuel avant d’effectuer une quelconque opération de réglage et/ou de mise en service sur ce produit.{5}
En cas de nécessité contacter Decathlon ou la société fabricante à l’adresse indiquée ci-après.
{6}{7}{8}{9}En cas de déficience visuelle veuillez télécharger le manuel au format PDF sur le site:{10}
www.decathlon.com
Appareil conçu et produit par:
OFF CARR s.r.l.
Via dell’Artigianato II, 29
35010 Villa del Conte {11}(Padova) Italy
Tel.
+39 049 9325733 {12}Fax +39 049 9325734
E-mail: [email protected] {13}http://www.offcarr.com
Si nécessaire et pour toute précision concernant la sécurité du dispositif, les réparations et l’entretien ordinaire et extraordinaire veuillez contacter :
DECATHLON
4 BOULEVARD DE MONS - BP 299
59650 VILLENEUVE D’ASCQ CEDEX - FRANCE
https://www.decathlon.com
Tous droits réservés
{14}{15}{16}{17}Pr{18}{19}{20}{21}ésentation{22}{23}
HB500 est un handbike conçu pour répondre aux exigences d’adultes et jeunes qui découvrent la discipline handbike pratiquée sur piste et sur route.
Réalisé dans un alliage d’aluminium léger, il offre une large gamme de réglages lui permettant d’être configuré en fonction des besoins d' utilisateurs ayant des pathologies différentes, et de les accompagner dans le développement et leurs progrès sportifs, de loisir et de compétition.
Le dispositif est conforme aux normes suivantes :
ISO 7176-8 {24}(mannequin d’essai 120 kg)
ISO 7176-16
{25}{26}{27}{28}Il est interdit d'utiliser les fauteuils roulants et les éléments de ceux-ci à des fins impropres ou différentes de celles prévues dans ce manuel.{29}
{30}{31}{32}{33}Description HB500{34}{35}
HB500 est un modèle de handbike manuel à trois roues avec châssis en aluminium.
{36}{37}{38}{39}Caractéristique HB500{40}{41}
Châssis en alliage d’aluminium
Roues:
26” (25-571), enveloppes de pneu route
Carrossage prédéfini:
12°
Dérailleur:
Shimano Nexus intégré sur roue avant (8 vitesses intégrées sur le moyeu de la roue antérieure)
Largeur assise:
Translation - Romanian {1}{2}{3}{4}Citiți cu atenție instrucțiunile din acest manual înainte de a face orice operațiune de reglare și/sau de punere în funcțiune a acestui produs.
Dacă este necesar, contactați Decathlon sau producătorul la adresa indicată mai jos.
{6}{7}{8}{9}În cazul deficiențelor de vedere, vă rugăm să descărcați manualul în format PDF de pe site-ul web:{10}
www.decathlon.com
Dispozitiv proiectat și produs de:
OFF CARR s.r.l.
Via dell'Artigianato II, 29
35010 Villa del Conte {11}(Padova) Italia
Tel.
+39 049 9325733 {12}Fax +39 049 9325734
E-mail: [email protected] {13}http://www.offcarr.com
Dacă este necesar și pentru orice alte clarificări referitoare la siguranța produsului, la reparații și întreținere curentă și suplimentară, vă rugăm să contactați:
DECATHLON
4 BOULEVARD DE MONS - BP 299
59650 VILLENEUVE D'ASCQ CEDEX - FRANȚA
https://www.decathlon.com
Toate drepturile rezervate
{14}{15}{16}{17}Pr{18}{19}{20}{21}ezentare{22}{23}
HB500 este o bicicletă cu pedalare manuală, concepută pentru a răspunde nevoilor adulților și tinerilor care sunt începători la această disciplină pe pistă și pe șosea.
Fabricată dintr-un aliaj de aluminiu ușor, aceasta permite o gamă largă de reglaje prin care poate fi configurată în funcție de nevoile utilizatorilor cu diferite dizabilități și care îi ajută în dezvoltarea și progresul lor în sport, în timpul liber și în competiții.
Dispozitivul este conform cu următoarele standarde:
ISO 7176-8 {24} (manechin de testare de 120 de kg)
ISO 7176-16
{25}{26}{27}{28}Este interzisă utilizarea scaunelor cu rotile și a componentelor acestora în scopuri necorespunzătoare sau diferite de cele prevăzute în acest manual.{29}
{30}{31}{32}{33}Descriere HB500{34}{35}
HB500 este un model de bicicletă cu pedalare manuală, cu trei roți, cu cadru din aluminiu.
{36}{37}{38}{39}Caractristicile modelului HB500{40}{41}
Cadru din aliaj de aluminiu
Roți:
26” (25-571), anvelope de șosea
Cadru predefinit:
12°
Schimbător de viteze:
Shimano Nexus integrat pe roata din față (8 viteze integrate pe butucul roții din față)
Lățimea șezutului:
French to Romanian: TEST General field: Art/Literary
Source text - French L’ÊTRE HUMAIN,
cet être socialw
Le temps de la transgression
Un des phénomènes les plus récemment apparus dans notre société me
semble être, d’un côté, des comportements de transgression et de nuisance sociale imposés par de plus en plus d’individus et, d’un autre côté,
la persistance d’une sorte de passivité, d’acceptation tacite, par de plus
en plus de personnes, de ce type de comportements.
Se développent autour de nous, me semble-t-il, de plus en plus de façons d’être, de vivre ou de faire qui ne tiennent pas compte des règles
minimales de la vie en commun. Les règles existent toujours, elles sont
connues, les interdits sont posés, les repères habituels sont toujours là
pour canaliser les désirs, limiter les impatiences. Cependant, ils ne remplissent plus leur rôle de garde-fou, car de moins en moins de personnes
acceptent de s’y soumettre. Activisme polluant, impulsivité, passage à
l’acte pour les uns, laisser-faire, acceptation molle ou irritation silencieuse chez les autres.
Dans les aéroports, aux stations de taxis, à la poste, dans divers lieux
publics, il y a encore des barrières, des balises pour canaliser la file de
ceux qui attendent leur tour… mais il y a de plus en plus, non pas des
malins ou des impulsifs comme autrefois, mais des personnes qui font le
choix délibéré de sauter par-dessus les barrières, de dépasser, de se faire
servir en premier, avant tous les autres, des gens qui ne supportent pas la
frustration d’attendre. « Je n’ai pas de temps à perdre, moi, comme tous
ces cons qui attendent bêtement leur tour…» Jeter son sac de poubelle
ou de détritus n’importe où, se garer n’importe comment, au plus près de
l’endroit où l’on veut aller, traverser quand le feu est rouge et taper sur
le capot de la voiture qui prétend passer au vert: «Tu vas pas m’écraser,
tant que tu y es? »
Il y a aussi ceux qui découvrent, dans un moment de lucidité inattendue, qu’ils ne sont pas dans la bonne direction et qui déboîtent à gauche,
soudainement, sans prévenir, pour aller en sens inverse, en vous faisant
au passage un bras d’honneur…
Des enseignants qui se sentent impuissants face à un vol commis à
l’école dans le vestiaire des profs et qui décident la fouille au corps de
cinquante élèves, au mépris des sensibilités et des pudeurs, sans prendre
conscience qu’ils viennent de transgresser une règle importante de
l’éducation nationale. Et sans percevoir qu’ils se placent sur le même
plan que les enfants qui ont transgressé une règle morale et sociale par
rapport au bien d’autrui…
On n’assiste pas au retour de la loi de la jungle (soit la loi du plus fort, accompagnée d’une hiérarchisation dans les rapports de force), mais à l’avènement d’une culture de l’imprévisible, de l’à-peu-près, du n’importe quoi,
du «puisque j’en ai envie, pourquoi se priver… ce serait idiot!». Depuis
quelques années domine la loi de l’opportunisme triomphant.
Il y a, me semble-t-il, une désocialisation galopante qui crée ou renforce
une insécurité latente, une négation de l’autre qui réduit ce dernier à
un obstacle mineur, à une gêne à écarter… «Pourquoi j’ai fabriqué une
bombe et pourquoi je l’ai jetée dans la salle des profs? Parce que le proviseur, ce débile, il voulait m’exclure. Moi, ça m’arrangeait d’ailleurs, mais
je ne pouvais pas passer pour un plouc aux yeux des copains… alors j’ai
décidé de lui en mettre plein le cul! »
L’égocentrisme aveugle, le réactionnel excessif sans commune mesure
avec l’élément déclencheur, le passage à l’acte visant à réduire, à détruire au besoin l’autre quand il n’entre pas dans ma demande, la violence soudaine, surgissant sans prévenir, quand la réalité ne se modèle
pas à mon désir « tout, tout de suite et sans contrepartie »… Tout cela
prend le pas sur la civilité minimale, sur le relationnel, sur le respect,
sur l’attention à autrui, sur l’autocontrôle nécessaire pour accepter des
satisfactions différées, pour gérer des refus, pour digérer des frustrations
ou pour accepter des différences.
Un zeste d’éternité
Face à ces dérapages, il y a le risque de recourir au sécuritaire, à la force,
au repliement défensif et à la protection « privée » ou à la punition réactionnelle. Une punition trop souvent confondue avec une sanction.
Une sanction, c’est une réponse justifiée, privative, adaptée à la nature
de la transgression. La punition, faut-il le rappeler, est une privation
amplifiée par la subjectivité et les peurs de celui qui l’applique. C’est
pour cela qu’elle est vécue la plupart du temps comme injuste et qu’elle
se révèle inopérante.
Nous sommes, semble-t-il, dans un temps de transition, à la recherche
de nouvelles valeurs, de nouvelles références, pour pouvoir continuer à
vivre ensemble sans trop nous détruire ou nous violenter. Les transgressions que nous constatons dans tous les domaines de la vie personnelle,
familiale ou sociale devraient nous alerter sur l’urgence de redéfinir des
règles minimales de vie en commun.
Lettre ouverte «à mes voleurs»
J’ai reçu ces jours-ci la lettre qu’une de mes amies a adressée, par Internet, à ceux qui lui ont dérobé son sac à main.
Madame, mademoiselle, monsieur,
Je m’adresse à vous, cher voleur (voleuse) de sacs à main,
pour vous rappeler les quelques règles de déontologie
humaniste applicables à ce genre de délit. Je m’explique.
Que vous ayez dérobé mon sac pour le délester de son
argent et y trouver d’éventuels moyens de satisfaire vos
besoins les plus courants, je parle de besoins élémentaires
de survie, tels que nourriture, pain ou de quoi habiller vos
enfants (quoique, avec 30 euros, on ne puisse pas faire
grand-chose !), et non pour vous procurer quelque produit illicite, tout cela je peux l’accepter avec une relative
facilité.
Je sais, la vie actuelle est difficile, irriguée par du chômage,
traversée de maladies réelles ou fantasmées, encombrée du
poids (et du plaisir) d’une famille nombreuse ou absente,
de relations amoureuses en jachère ou ardentes, que sais-je
encore… mais, de grâce, à l’avenir, essayez au moins de me
renvoyer mes papiers personnels, dont vous n’avez que faire :
carte d’identité, carte vitale et toutes ces cartes personnelles
protégées par des codes dont vous n’aurez jamais l’usage. Je
comprends que la tentation soit forte de vous servir de ma
carte bleue ou de mon chéquier, une signature n’est pas diffi
Un zeste d’éternité
cile à imiter, nos banquiers très soucieux de notre sécurité
ont eu la bonne idée de nous faire signer notre carte au
dos, pour vous en faciliter la copie. Merci, messieurs les
banquiers…
Bon, je ne voudrais pas vous donner de fausses joies, vous
devinez que j’ai fait immédiatement opposition à toutes mes
cartes et à tous mes chéquiers, ainsi qu’à mon portable. D’ailleurs, vous n’avez pas fait une bonne affaire en récupérant
mon vieux Samsung démodé et tout à fait basique. Vraiment, vous n’avez pas eu de veine sur ce coup-là.
Pour ma part, j’ai eu la chance de ne pas avoir laissé de clés
avec lesquelles vous auriez pu ouvrir ma maison pendant que
je faisais mes courses ou ultérieurement. C’est déjà ça et vous
m’en voyez moyennement rassurée, vous avez quand même
mon adresse !
Passons à présent au mode opératoire que vous avez eu la
faiblesse d’utiliser. S’il vous plaît, messieurs les voleurs, la
prochaine fois que vous voudrez me dérober mon sac, ne
vous contentez pas de le ramasser à l’endroit où vous le trouverez, et surtout pas en mon absence. Non, n’hésitez pas,
arrachez-le-moi de l’épaule ou des mains, et faites-le avec assez de force pour que je puisse déclarer à mon assurance que
« ce vol a eu lieu avec violence ». Sinon, elle ne me remboursera pas les 30 euros qui se trouvaient dans le portefeuille.
C’est rigoureusement exact, je viens de terminer un échange
téléphonique avec mon assureur.
Eh oui, même les assureurs encouragent les agressions violentes et les vols à l’arraché ! Vol sans violence, pas de remboursement, mais avec, oui, ce n’est pas plus compliqué. N’en
rajoutez pas quand même, ne me jetez pas sur la chaussée au
risque de me casser la tête ou de me briser un membre. Bon,
je serai sans doute remboursée par mon assurance accident
et mes frais d’hôpital seront entièrement pris en charge, mais
je préférerais éviter le handicap à vie, s’il vous plaît, madame,
monsieur… usez la prochaine fois d’une violence douce.
Voilà en quelques mots ce que j’avais à vous dire. Si vous
m’aviez renvoyé mon sac, vous m’auriez évité des heures de
démarches et d’énervement inutile, et j’aurais vite classé
l’affaire. Mais là, je vous en veux à mort, ainsi qu’à mes interlocuteurs divers (banques, assurances, fournisseurs de cellulaires et autres) qui s’adressent à vous comme si vous étiez le
diable en personne : «Quoi, vous voudriez qu’on vous rembourse 30 euros, alors que vous payez une cotisation annuelle
de 600 ? Mais vous rêvez, ma pauvre dame ! » J’en suis à me
demander quel est le véritable voleur dans l’affaire !
Allez, ça ira pour cette fois. Profitez bien des 30 euros (même
pas le prix d’un bon dîner à deux), mais que je ne vous reprenne pas la main dans le sac. Ou plutôt si, cela m’évitera
ainsi toutes sortes de démarches qui pompent mes énergies.
Au plaisir de ne plus vous croiser sur ma route.
Il paraît que nous sommes aujourd’hui dans une pseudo-culture où la
vacuité et le faux sont devenus plus que nécessaires et que nous vivons
condamnés à nous soumettre à cette violence produite par les exigences
de l’autre.
À propos de la repentance
Depuis quelques années, nous voyons des responsables religieux, des
hommes politiques, des chefs d’armée prendre sur eux, reconnaître, regretter, s’excuser pour des exactions, des transgressions ou des injustices
commises par leurs prédécesseurs ou par eux-mêmes… à l’encontre de
personnes, de minorités, d’ethnies ou de peuples qui les ont subies ou
à qui ils les ont fait subir. Il me semble y avoir plusieurs sens à cette démarche qu’il conviendrait d’entendre à des niveaux différents.
Le premier, qui me paraît le plus important, est de l’ordre de la reconnaissance. Les victimes – et pour certaines, ce sera la première fois – se sentent
reconnues comme telles, entendues, non dans leur souffrance intime, individuelle, mais dans le traumatisme subi, dans la violence aveugle, perverse et volontaire qui leur a été imposée. Cette violence, cette injustice,
cette malfaisance sont enfin reconnues comme inacceptables. Le préjudice subi, même s’il n’est pas évalué, même s’il n’est pas réparé (tout cela
relève d’autres instances), s’inscrit dans une démarche qui vise à poser un
jalon repérable, inscrit dans le temps, pour tenter de conjurer sa répétition, de laisser ressurgir les vieux démons de l’abus et de l’injustice.
Le deuxième sens important relève du travail d’élaboration entrepris
pour la réparation du traumatisme collectif, porté par un peuple, par
un ensemble social, religieux ou culturel. Il permet la sortie du silence.
La repentance en ce sens est libération, non seulement pour les acteurs
directs (victimes ou bourreaux), mais pour leur entourage, pour leur
descendance. Elle vise à amorcer un processus pour dénouer les culpabilités, les non-dits; elle favorise une mise en mots plus individuelle, plus
personnelle. Des individus vont se mettre à s’exprimer, à parler, à se dire
pour témoigner d’un ressenti, d’une expérience directe ou indirecte…
La repentance est un acte réaliste ayant valeur symbolique. Un peu
comme certains monuments édifiés pour commémorer un événement
ou rendre compte d’une valeur, d’une vérité1
que le spectateur ou le
témoin devront ensuite s’approprier dans une approche plus intime.
Je ne sais comment chacun s’appropriera les actes de repentance en
cours par rapport à la tentative d’extermination des Juifs ou l’utilisation
de la bombe atomique sur le Japon durant la Seconde Guerre mondiale,
ou encore les repentances à venir sur le génocide des Arméniens, l’utilisation de la torture pendant la guerre d’Algérie, les excès au Kosovo,
etc.
J’imagine aussi que la repentance ne peut se traduire que par des paroles,
mais que pour permettre à chacun de se confronter à son imaginaire ou
à ses oublis, elle devra être symbolisée par un objet ou un monument.
Un troisième sens me paraît être lié au travail de mémoire et de réappropriation des tragédies de l’histoire récente. Grâce à la repentance, la
mémoire de l’événement ne repose plus seulement sur la souffrance des
victimes ou sur le cynisme des bourreaux, mais sur un ensemble plus
large, sur une autorité, au sens profond du terme, qui prend en charge la
responsabilité, l’impact et la véracité du souvenir. Il en va ainsi de certains drames et blessures qui ne peuvent être portés que collectivement.
Un quatrième sens sera possible et apparaîtra quand cette démarche de
repentance pourra retentir dans l’histoire intime de chacun, en relation
non plus seulement avec la honte, mais en résonance avec la notion de
faute.
Je me souviens pour ma part de l’émotion qui m’a envahi lors de mon
passage à Hiroshima, lorsque je me suis approché de cette espèce de
squelette de fer calciné et tordu, de briques brûlées constituées par les
1. Vérité avancée et montrée pour éventuellement en cacher une autre plus
difficilement acceptable, comme l’a écrit Serge Tisseron dans Comment l’esprit vient
aux objets, Aubier éditeur, 1999.
Un zeste d’éternité
ruines du bâtiment qui marquait l’épicentre de l’explosion de la bombe.
Je me suis mis à sangloter éperdument, sans images, sans flashs visuels,
sans souvenirs personnels (j’avais dix ans en 1945), avec seulement une
montée incoercible de sensations faites de honte, de culpabilité, de désarroi ou d’impuissance face à un acte dont j’avais pris sur moi, sans le
savoir, une part de responsabilité.
Au-delà d’un acte officiel, la repentance reste une démarche personnelle à inscrire au cœur de chacun, et c’est en cela qu’elle nous interpelle et nous réveille.
Translation - Romanian FIINȚA UMANĂ,
această ființă socială
Vremurile încălcării regulilor
Unul dintre cele mai recente fenomene apărute în societatea noastră îmi pare a fi, pe de o parte, cel al comportamentelor de nerespectare a regulilor și de perturbare socială impuse de tot mai mulți indivizi, iar, pe de altă parte, persistența unei anume pasivități, a unei acceptări tacite din partea tot mai multor oameni, a acestui tip de comportament.
Mi se pare că, în jurul nostru, se dezvoltă tot mai multe modalități de a fi, de a trăi sau de a face care nu țin cont de regulile minime ale traiului în comun. Regulile încă există, sunt cunoscute, interdicțiile sunt stabilite, reperele obișnuite sunt încă acolo, undeva, pentru a canaliza dorințele, pentru a pune limite neliniștilor. Cu toate acestea, regulile nu își mai îndeplinesc rolul de a proteja, întrucât din ce în ce mai puțini oameni acceptă să se mai supună acestora. Activism nociv, impulsivitate, trecerea la fapte pentru unii, lăsarea lucrurilor în voia lor, acceptare tacită sau iritare tăcută la alții.
În aeroporturi, în stațiile de taxi, la oficiul poștal, în diverse locuri publice, există încă bariere, balize pentru a canaliza linia celor care își așteaptă rândul ..., dar sunt tot mai mulți, nu neapărat mai inteligenți sau mai impulsivi ca altădată, doar oameni cei care fac alegerea deliberată de a sări peste bariere, de a depăși, de a fi serviți, înainte celorlalți, oameni care nu suportă frustrarea de a aștepta. «Nu am eu timp de pierdut ca toți acești idioți care își așteaptă, precum vitele, rândul ... ». Fie că-și aruncă punga de gunoi sau deșeurile menajere oriunde, fie că parchează oricum, cât mai aproape de căile pietonale, fie că traversează pe roșu și îți bat în capota mașinii pretinzând că trec pe verde: «Ce faci, dai peste mine ? »
Ființaumană,această ființăsocială!
Există, de asemenea, aceia care descoperă, într-un moment de luciditate neașteptată, că nu se află în direcția bună și care se deplasează brusc, spre stânga, fără a-și semnaliza intenția, pentru a merge în direcția opusă, făcând, în trecere, gesturi obscene…
Profesori care se simt neputincioși în fața unui furt comis la școală, în vestiarul profilor și care decid perchiziționarea corporală a cincizeci de elevi, sfidând sensibilitățile și pudicitatea acestora, fără să-și dea seama că tocmai au încălcat o regulă importantă a educației naționale. Și fără să perceapă că se plasează pe același nivel cu copiii care au încălcat o regulă morală și socială în raport cu binele celuilalt ...
Nu asistăm la întoarcerea legii junglei (adică a legii celui mai puternic, însoțit de o ierarhizare în echilibrul puterii), ci la apariția unei culturi a imprevizibilului, a „lui aproximativ”, a „lui nu contează” «din moment ce am poftă, de ce să mă privez ... ar fi o prostie!». În ultimii ani a dominat legea oportunismului triumfător.
Mi se pare că există o desocializare galopantă care creează sau accentuează o nesiguranță latentă, o negare a celuilalt care îl reduce pe acesta din urmă la un obstacol minor, la o jenă de evitat ... „De ce am fabricat o bombă și de ce am aruncat-o în cancelarie? Pentru că directorul, acest idiot, a vrut să mă dea afară. Mie, oricum îmi convenea, dar nu puteam fi bădăran în ochii prietenilor ... așa că am decis să-l pun la punct!»
Egocentrismul orb, reacția excesivă fără proporționalitate față de elementul declanșator, trecerea la fapte menită să-l reducă, să-l distrugă, dacă este necesar, pe celălalt atunci când nu corespunde cererii mele, violența bruscă, apărută fără a preveni, când realitatea nu se modelează după dorința mea, „totul, imediat și fără compensare "... Toate acestea au prioritate în fața minimei politeți, în fața relațiilor, a respectului, a atenției către celălalt, în fața autocontrolului necesar pentru a accepta dorințe amânate, pentru a gestiona refuzurile, pentru a digera frustrările sau pentru a accepta diferențele.
Unstropdeeternitate
În fața acestor derapaje, există riscul de a recurge la securitate, la forță, la retragere și la protecția „privată” sau la pedeapsa reacțională. O pedeapsă confundată prea des cu o sancțiune. O sancțiune este un răspuns justificat, privativ, adaptat la natura încălcării. Pedeapsa, trebuie amintit, este o lipsă amplificată de subiectivitatea și de temerile celui care o aplică. Acesta este motivul pentru care, de cele mai multe ori, este văzută ca nedreaptă și se dovedește a fi ineficientă.
Ne aflăm, se pare, într-un moment de tranziție, în căutare de noi valori, de noi referințe, pentru a putea continua să trăim împreună fără a ne distruge sau a ne face prea mult rău. Încălcările pe care le vedem în toate domeniile vieții personale, familiale sau sociale ar trebui să ne alerteze în privința urgentării redefinirii regulilor minime ale traiului în comun.
Ființaumană,această ființăsocială
Scrisoare deschisă „hoților mei”
Zilele acestea am primit scrisoarea pe care una dintre prietenele mele a trimis-o, pe internet, celor care i-au furat poșeta.
Doamnă, domnișoară, domnule,
Mă adresez ție, dragă hoț (hoață) de poșete, pentru a-ți reaminti câteva reguli de etică, aplicabile acestui tip de infracțiune. Lasă-mă să explic! Fie că mi-ai furat geanta pentru a o goli de bani, fie că ai găsit astfel modalitatea de a-ți satisface cele mai frecvente nevoi, vorbesc despre nevoile de bază, de supraviețuire, cum ar fi: mâncare, pâine sau cu ce să-ți îmbraci copiii (deși, cu 30 de euro, nu poti face mare lucru!), și nu pentru a-ți cumpăra vreuun produs ilegal, toate acestea le pot accepta cu relativă ușurință.
Știu, viața de astăzi este dificilă, din cauza șomajului, măcinată de boli reale sau închipuite, împovărată de problemele (și plăcerea) unei familii numeroase sau absente, de relații romantice neobișnuite sau înfocate sau de eu mai știu ce altceva ... dar, te rog, în viitor, măcar încearcă să-mi trimiți înapoi actele personale, cu care nu ai ce face: cartea de identitate, document vital, și toate acele carduri protejate prin coduri pe care nu le vei putea folosi niciodată. Înțeleg că există o tentație puternică de a folosi cardul meu de credit sau carnetul de cecuri, o semnătură nu este dificil de imitat, bancherii noștri, foarte preocupați de securitatea noastră, au avut grozava idee să ne facă să semnăm cardul pe spate, pentru a vă facilita copierea semnăturii. Mulțumesc, domnilor bancheri ...
Ei bine, nu vreau să-ți dau speranțe false, ghicești că mi-am anulat imediat toate cardurile și toate carnetele de cecuri, precum și cartela telefonului mobil. În plus, nu ai făcut o afacere bună, luând vechiul meu Samsung demodat, un aparat cu dotări de bază. Chiar nu ai avut noroc cu lovitura aceea.
La rândul meu, am avut norocul să nu fi lăsat nicio cheie cu care mi-ai fi putut deschide casa în timp ce făceam cumpărături sau după aceea. Asta e și iată-mă destul de liniștit, deși ai în continuare adresa mea!
Acum să trecem la modul de operare pe care ai slăbiciunea de a-l folosi. Vă rog, domnilor hoți, data viitoare când vreți să-mi furați geanta, nu vă mulțumiți doar cu a o ridica de acolo, de unde o găsiți și, mai ales, nu cât timp sunt plecat. Nu, nu ezitați, smulgeți-o de pe umăr sau din mâini și faceți-o cu atâta forță, încât să pot declara asiguratorului meu că „acest jaf a avut loc cu violență”. În caz contrar, asigurarea, nu-mi va recupera cei 30 de euro care erau în portofel. Chiar așa este, tocmai ce am terminat o conversație la telefon cu asiguratorul meu.
Da, chiar și asigurătorii încurajează agresiunile violente și tâlhăriile! Da, furtul fără violență, fără restituire, dar cu, nu este mai complicat. Nu mai adaug totuși faptul că nu mă mai arunc pe trotuar cu riscul de a-mi sparge capul sau de a-mi rupe vreun membru. Ei bine, voi fi despăgubit, fără îndoială, de asigurarea mea pentru accidente, iar cheltuielile spitalizării îmi vor fi acoperite în totalitate, dar aș fi preferat să evit invaliditatea pe viață, vă rog, doamnă, domnule ... folosiți violența mai blândă data viitoare!
Aceasta este pe scurt ceea ce aveam să-ți spun. Dacă mi-ai fi returnat geanta, m-ai fi scutit de ore de birocrație și de enervare inutilă și aș fi închis cazul rapid. Dar așa, sunt supărată pe tine, precum și pe diferiții mei interlocutori (bănci, companii de asigurări, furnizori de telefonie mobilă
și pe alții) care ți se adresează de parcă ai fi diavolul în persoană: „Ce, ați vrea să vă rambursăm 30 de euro, în timp ce plătiți o cotizație anuală de membru de 600? Visați, biata mea doamnă! Sunt pe cale să mă întreb cine este adevăratul hoț în acest caz!”
Haide, de data asta va fi bine. Profitați de cei 30 de euro (nici măcar prețul unei cine bune în doi), dar să nu vă mai prind cu mâna în geantă. Sau, mai degrabă, dacă da, acest lucru mă va împiedica să fac tot felul de demersuri care îmi consumă energia.
Aștept cu nerăbdare să nu te mai văd apărându-mi în cale.
Se pare că astăzi ne aflăm într-o pseudo-cultură în care goliciunea și minciuna au devenit mai mult decât necesare și că trăim condamnați să ne supunem acestei violențe produse de pretențiile celuilalt.
Despre pocăință
În ultimii ani, am văzut lideri religioși, politicieni, șefi ai armatei luând asupra lor, recunoscând, regretând, scuzându-se pentru abuzuri, încălcări sau nedreptăți comise de predecesorii lor sau de ei înșiși ... împotriva persoanelor, minorităților, grupurilor etnice sau popoarelor cărora le-au produs suferințe sau pe care le-au asuprit. Mi se pare că există mai multe semnificații ale acestei abordări, care ar trebui înțeleasă la diferite niveluri.
Primul, care cred că este cel mai important, este al recunoașterii. Victimele – și pentru unii, va fi prima dată – se simt recunoscute ca atare, auzite și nu în suferința lor intimă, individuală, ci în trauma suferită, în violența nediscriminată, perversă și voluntară care le-a fost impusă. Această violență, această nedreptate, această răutate, toate sunt, în sfârșit, recunoscute ca inacceptabile. Prejudiciul suferit, chiar dacă nu este evaluat, chiar dacă nu este recuperat (toate acestea rămânând responsabilitatea altor organisme), face parte dintr-o abordare care își propune să stabilească o limită, înscrisă în timp, în încercarea de a îndepărta repetarea acesteia, de a lăsa să reapară vechii demoni ai abuzului și ai nedreptății.
A doua semnificație importantă se referă la munca de dezvoltare întreprinsă pentru repararea traumei colective, purtate de un popor, de un ansamblu social, religios sau cultural. Permite ieșirea tăcerii. Pocăința, în acest sens, înseamnă eliberare, nu numai pentru actorii direcți (victime sau călăi), ci și pentru anturajul lor, pentru descendenții lor. Aceasta își propune să inițieze un proces de rezolvare a vinovăției, a celor nerostite; favorizează o exprimare individuală și personală. Indivizii vor începe să se exprime, să vorbească, să mărturisescă un sentiment, o experiență directă sau indirectă ...
Pocăința este un act realist cu valoare simbolică. Seamănă puțin cu anumite monumente construite pentru a comemora un eveniment sau pentru a reflecta o valoare, un adevăr pe care spectatorul sau martorul va trebui să și-l însușească apoi, într-o abordare personală.
Nu știu cum își va însuși fiecare actele de pocăință în desfășurare în legătură cu tentativa de exterminare a evreilor sau cu folosirea bombei atomice asupra Japoniei în timpul celui de-al Doilea Război Mondial sau, mai mult, pocăințele care vor veni în urma genocidului armenilor, utilizarea torturii în timpul războiului din Algeria, excesele din Kosovo etc.
Îmi imaginez, de asemenea, că pocăința nu poate fi transpusă decât în cuvinte, numai că, pentru a permite fiecăruia să-și confrunte imaginația sau uitarea, va trebui să fie simbolizată printr-un obiect sau printr-un monument.
Un al treilea sens mi se pare că este legat de comemorarea și recuperarea tragediilor din istoria recentă. Datorită pocăinței, comemorarea evenimentului nu se mai bazează doar pe suferința victimelor sau pe cinismul călăilor, ci pe un ansamblu mai larg, pe o autoritate, în sensul profund al termenului, care își asumă responsabilitatea, impactul și veridicitatea memoriei. Acesta este cazul anumitor drame și răniri care nu pot fi abordate decât colectiv.
Un al patrulea sens va fi posibil și va apărea atunci când acest proces de pocăință poate avea ecou în istoria personală a fiecăruia, nu numai în relație cu rușinea, ci în rezonanță cu noțiunea de greșeală.
La rândul meu, îmi amintesc de emoția care m-a copleșit când eram la Hiroshima, atunci când m-am apropiat de acest tip de schelet de fier carbonizat și răsucit, de cărămizi arse formate din ruinele clădirii care au marcat epicentrul exploziei bombei. Am început să plâng cu disperare, fără imagini, fără flash-uri vizuale, fără amintiri personale (aveam zece ani în 1945), doar cu un val de neoprit de sentimente de rușine, de vinovăție, de spaimă sau de neputință în fața unui act pentru care mi-am asumat, fără să știu, o parte din responsabilitate.
Dincolo de a fi un act oficial, pocăința rămâne un proces personal care trebuie înscris în inima fiecăruia și tocmai de aceasta ne provoacă și ne trezește la realitate.
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Master's degree - The Letters and History University, Pitesti (Romania)
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Bio
Je suis diplômée de l'Université de Lettres et d'Histoire de Pitesti, Roumanie, dans le département de langue roumaine-française (littérature et grammaire roumaines <> littérature et grammaire françaises).
Comme vous pouvez le voir sur mon CV ci-joint, j'ai plus de 25 ans d'expérience professionnelle en tant qu'enseignant/traducteur/rédacteur.
Au cours de cette période, j'ai eu l'occasion de traduire des livres, des articles ou des documents dans presque tous les domaines.